N°014 - Equinoxe de printemps | Mitterfrul 2499 | Empire 2/- | Moot 1/8 | Ext. 4/- |
Alcool frelaté On aurait surpris lors de plusieurs contrôles d'un nouveau service d'enquête de la consommation que de nombreux établissement distribuaient des boissons de mauvaise qualité, coupées à l'eau ou avariées, à leurs clients. Devant ces découvertes, les établissement ont été vidés et fermés jusqu'à nouvel ordre, attendant particulièrement que les marchandises douteuses soient détruites et remplacées par de meilleurs produits. L'organisme chargé de ces enquêtes s'est vu accordé nombre de subventions de la part des guildes de marchands, afin de palier à la contrebande et aux impostures. Les établissements propres de tout soupçon seront désormais indiqués d'un label caractéristique garantissant que le contrôle s'est avéré concluant. Réclamez la trace de ce label, ou procurez vous la liste des établissement récompensé auprès des guildes de marchands des plus grandes villes, pour jouir sans crainte des bienfaits de ces services. -Ludwig- |
Agitation dans le Middenland Plusieurs émeutes ont eu lieu ces derniers jours dans les villes du Middenland. A l'origine de ces mouvements, les fidèles de Sigmar prétendent subir des persécutions de la part des templiers du Loup Blanc (Ulric) et des Chevaliers Panthères. Depuis la promulgation de l'édit impérial sur les mutants en début d'année, la tension à grimpé et est à son paroxysme entre les fidèles de Sigmar et ceux d'Ulric. En effet, les fidèles d'Ulric, majoritaires dans le Middenland refusent d'appliquer cet édit et continuent de combattre ceux qu'ils considèrent comme mutants. Invasions Nordiques Malgré la gravité de la situation, l'Empire et Kislev n'ont encore su faire fi de leurs griefs, et Erengrad est la première ville à en assumer les graves conséquences. Assiégée depuis plusieurs semaines, la ville tient difficilement, alors que les renforts Kislevites et Impériaux se disputent encore le mérite des quelques attaques repoussées. Les affaiblissant l'un et l'autre, ce drame pourrait bien porter préjudice à tout le Nord de l'Empire, alors que les forces de Middenheim se mettent seulement en mouvement. La cour d'Altdorf envisage de dépêcher un émissaire afin d'instaurer une trêve militaire le temps de ces invasions, même si l'espoir d'un accord de paix entre les deux état n'est encore à l'ordre du jour. -Ludwig- |
[size=16]LES HÉROS DE L'EMPIRE[/size]La voie de la nuit. Ce mois-ci aura cela de particulier que son héros était inconnu avant ce récit, et aura totalement disparu après ! En effet cette histoire est isolée, on ne parle pas ailleurs de cet homme, mais je me devais de vous raconter son histoire. Cet homme, c'est Parn Aerod. Arrivé en Kislev dans les plus rudes mois de l'hiver, en quête d'un artefact familial perdu vers la lointaine Norsca selon mes sources, l'une des célèbres et puissantes épées Tradarnon, dont il possède la deuxième, il suit Stanislus, son guide, un inconnu pour lui, en vérité un grand chasseur de vampires... et vous comprenez déjà le rôle qu'il a pu jouer pour que je vous parle de lui. Stanislus et Stanislas était deux frères, descendants d'une famille de chasseurs de vampires de génération en génération. Lors d'une opération vouée à l'échec, Stanislas est capturé, et retenu captif visiblement par un seigneur vampire. Parn n'a alors pas idée de ce qu'il va affronter... et le château qui lui semble désert lui offre bientôt son quota de mauvaises surprises. Goule après goule, loup garou après loup garou, Parn et Stanislus traversent les donjons et les pièges, jusqu'à la rencontre fatidique avec le mage vampirique ! Et si Parn parvient à mettre un terme au règne malveillant de la créature démoniaque, Stanislus lui, ne s'en relèvera pas. La mission réussit cependant, Stanislas est libéré, et revenant à la cité froide de Kislev, il reçoit le titre de noblesse dû à son rang et à son exploit. Parn pour sa part, n'entend qu'une chose : poursuivre son périple vers le Nord, et retrouver l'artefact familial volé à feu son frère. Obligé devant l'engagement de Stanislus, Stanislas le guidera par delà les terres gelées de Kislev, mais on n'entendra plus parler de Parn pendant longtemps. Un jour peut-être aurai-je la joie et l'honneur de retrouver la trace de son passage en quelque lieu mystique. Mais cette aventure nous relate une nouvelle fois la bravoure que certains parmi nous mettent un point d'honneur à éprouver pour arpenter les chemins désolés et souvent sans retour de la lutte contre les démons du chaos et les seigneurs du mal. -Ludwig Wuntzschlossen, votre obligé.- Disparition d'un commerçant. Un commerçant de Kemperbad, Klaus Hehler, a été retrouvé mort dans son échoppe de la Diebstrasse. C'est une patrouille de gardes enquêtant sur le vol commis chez Herr Belladonna qui a retrouvé le corps de Herr Hehler. Celui-ci aurait absorbé une forte dose de Serpentine. Suicide ou assassinat, c'est ce que révélera l'enquête. Rappelons que Klaus Hehler a plusieurs fois été mêlé à des affaires de vol d'objets d'art dans le passé. Il s'était installé comme antiquaire à sa sortie des geôles de Kemperbad en 2507. |
L'halfeling gourmand Collection : Le repas d’un condamné. Recette : La langue libre. Comme dans le numéro précédent, la recette du mois a été réalisée par Edwin Lars. Notre partie historique sera, cette fois-ci, consacrée à la relation avec les geôliers ou plutôt avec le seul qui lui ait apporté son repas et auquel les deux tomes culinaires sont dédiés. Historique : Toujours dans le Tome II, notre homme aux deux identités (celle de Edwin Lars et celle de Muller Von Der Stast) continue d’exprimer sa rage sur son internement. Cette fois-ci, il parle de sa rencontre avec le geôlier. « Depuis que j’ai tué mon rat, je suis seul. Puis il est arrivé. Lui, c’était mon geôlier, celui qui devait rire de ma condamnation, se moquer de mon petit être devenu chétif. Pourtant, il n’a jamais été ainsi, il parlait avec moi comme à quelqu’un de normal. C’est ainsi que nous devînmes amis. » E. Lars, Le repas d’un condamné, tome II, chapitre 7 Edwin était toujours enfermé au sous-sol et il recevait sa nourriture via un trou dans la porte, lequel était soulevé rapidement pour que quelqu’un y envoya une assiette. Souvent, le plat se renversait, sauf le jour où la porte fut ouverte. « Ce jour-là, un grand homme entra, il était fort, légèrement crasseux. C’était mon geôlier. Il me demanda comment je me sentais, je ne répondis pas… Il me demanda si j’avais froid, je ne répondis point… Il me demanda si la nourriture était bonne et je lui répondis qu’elle était exécrable, qu’elle tombait au sol dès qu’elle passait le trou dans la porte et que je devais lécher cette nourriture, tombée par terre, tant j’avais faim. » E. Lars, Le repas d’un condamné, tome II, chapitre 6 Ce long paragraphe a été écrit quelques semaines avant celui du chapitre 7, lequel parle plutôt d’une comparaison possible entre son rat et son nouvel ami. Dans le 6, par contre, il s’entretient longuement sur cet homme, tout est écrit sous la forme d’un dialogue. Ils parlent également de cuisine à tout bout de champ, c’est la raison pour laquelle il a écrit ses ouvrages. Ce chapitre est d’ailleurs le premier qu’il a écrit, avant même le tome I. Il ne l’a toutefois inséré qu’au milieu du tome II, puisqu’il retrace son incarcération chronologiquement et que le tome I ne contient que des recettes. Nous parlerons du contenu du chapitre dans le prochain numéro. Quant à la recette de cette semaine, elle est typique des prisons de part sa simplicité et son faible cout. Toutefois, Edwin fut le seul a en profité de tous les incarcérés, car c’est lui qui donna cette recette au geôlier, celui-ci la transmit ensuite au cuisinier en chef. Ingrédients: - Une langue de porc - Des légumes Préparation: Cuire les légumes dans une casserole d’eau. Lorsque la cuisson est terminée, les égoutter et les verser dans un autre récipient où vous les écrasez. Ils doivent reposer sous un drap pendant 12h. Pour la langue de porc, la cuisson se fait dans un bouillon qui contient les légumes, après qu’ils aient reposé. Laisser macérer le tout pendant 4h. Service/Utilisation: «Le tout est servi dans une gamelle, la langue reposant au milieu du liquide.» Bon appétit ! -Khoril- |
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