N°011 - Le mois glacial | 11 Kaldezeit 2498 | Empire 2/- | Moot 1/8 | Ext. 4/- |
La requête des Collèges de Magie Il y a quelques semaines, une étrange missive parvint à la place-forte des chevaliers, en provenance des hautes instances des Collèges de Magie d'Altdorf. Cette requête demandait au Grand Maître d'apporter, dans les plus brefs délais, l'Epée de Lumière dans la capitale impériale, à des fins d'études. Aucun détail n'était donné sur les raisons de cette demande, mais le sceau du Patriarche y figurant, elle ne souffrait aucun refus. Le Grand Maître actuel de l'Ordre de l'Epée de Lumière Sebastian Keitz, organisa dès lors une expédition vers le cœur de l'Empire. L'occasion donnée pour accroître le prestige de son ordre était trop grande pour qu'il y résiste. Il décida que cette expédition prendrait les proportions d'une procession quasi religieuse. L'Epée fut posée sur un autel autour duquel on bâtit promptement un chariot aux proportions gigantesques, et des ouvriers s'affairèrent jour et nuit pour que le véhicule soit prêt dans les plus brefs délais. Des chevaliers triés sur le volet accompagneraient l'expédition avec à sa tête, tout naturellement, Sebastian Keitz. -Zatark- |
Et les Fêtes à Altdorf ? Altdorf compte évidemment de très nombreuses auberges ou tavernes, mais traditionnellement l’Altdorfois, surtout s’il est peu fortuné, ce qui est le cas des estudiants, préfère faire la fête dans les auberges situées aux marges de la ville, au-delà des barrières de l’octroi puisque le vin n’y est pas taxé. De ce fait, les auberges et tavernes de la cité sont en difficulté par rapport à la concurrence aux marges de la ville. Le trafic du vin s'est intensifié, les brigands de tout genre sont semblerait il, attirés par ces nouvelles auberges et tavernes qui ouvrent. L'ouverture de ces nouvelles auberges a également augmenté le nombre des attaques à l'extérieur de la cité, les gardes ont vu leurs avants postes malmenés. L'un d'eux à justement essuyé une attaque il y a trois jours. -Zatark- |
L'halfeling gourmand Collection : Le repas d’un condamné. Recette : La cervelle remplie. C’est un numéro assez spécial que nous vous proposons aujourd’hui, puisqu’il s’agit d’une recette trouvée dans la geôle d’un prisonnier, Edwin Lars. Historique : Edwin Lars ne fut jamais connu pour ses actes criminels - d’ailleurs personne ne sait pourquoi il a été condamné! – mais pour un livre de recettes qu’il a écrit pendant son séjour en prison. Ce dernier, ainsi que son nécessaire d’écriture et quelques parchemins, a été retrouvé il y a une quinzaine d’années sous une dalle dans une geôle de la prison d’Altdorf. Il semblerait qu’il faisait introduire son matériel avec l’aide d’un garde qui appréciait ses recettes. Ingrédients: - Une cervelle de porc. - 500 grammes de carottes, de poireaux et de potirons. - Du beurre, de l’eau et des épices Préparation: Faites cuire la cervelle pendant 3 heures dans une marmite d’eau avec diverses épices. Après cuisson, retirez la cervelle du bouillon et mettez-la dans une poêle dans laquelle vous aurez mis du beurre au préalable. Pendant que vous dorez la cervelle, ajoutez les légumes dans la marmite. Attendez maintenant que tout soit cuit et vous pourrez passer à table. Service/Utilisation: Découpez des tranches de cervelle que vous dresserez dans chaque assiette. Puis, ajoutez-y le bouillon par-dessus. Vous pouvez également remettre la cervelle découpée dans le bouillon avant de servir. Bon appétit ! -Korhil- Quarantaine Dans la précédente édition nous parlions d'une sombre histoire de quarantaine et de mal inexpliqué venant des navires de commerce halfelings. Il nous a été rapporté que le mal venant des collines de ces petits gens, où une mine de pierre des plus instables et malveillantes avait été mise à jour, aurait été éradiqué. Par chance la poignée d'aventuriers qui s'étaient retrouvés condamnés dans ces navires sut résoudre le problème, et la circulation a presque repris son cours normal. On peut donc s'attendre à ce que les prix baissent sur nos étalages! Tous à vos paniers! -Ludwig- Une tête sans Couronne L'alliance militaire entre l'Empereur Karl-Frantz et le Roy de Bretonnie, Charles III "Tête d'Or" vient d'être rompue par l'Empereur. Cette alliance permettant théoriquement une collaboration militaire entre les deux pays avait été signée en 2508. Le Roy de Bretonnie y voyait un moyen de financer ses coûteux projets de campagne militaire en Tilée. Le traité de Couronne, signé le 10 Vorhexen 2508, n'avait toutefois jamais donné lieu à une quelconque collaboration entre les deux armées. Charles III (dit "le simple"), n'a jamais eu l'or qu'il espérait pour financer ses opérations tiléennes et il n'a jamais envoyé de troupes bretonniennes pour aider l'Empire dans sa lutte contre les forces du Chaos. -- |
LES HEROS DE L'EMPIRE Laurenor et la croix de Balak. Notre saga continue. Et ce mois-ci, l'histoire qui va vous être décrite dans ces lignes n'a rien de courant. Déjà si je vous dis que l'on va parler d'un elfe, cela interpelle. Si en plus je vous dis que cet elfe l'est devenu un peu moins ... je sais déjà que vous me lirez jusqu'à la fin. Notre elfe s'appelle Laurenor. Il était, comme les siens, peu coutumier de nos grandes cités, et ce dont nous lui sommes gré, restait fier de ses origines prestigieuses. Originaire des forêts sombres et peu peuplées du Nord de l'Empire, Laurenor n'était pas, grâce en soit rendu à Alverein, un de ses cousins malveillants venus d'outre mer. Son aventure a pris naissance dans les environs d’Altdorf, notre grande et belle capitale. Alors en quête d'un repos bien mérité, il s'était réfugié dans une taverne confortable et sans ennui d'ordinaire, mais alors qu'il jouissait paisiblement de sa solde, un moine vêtu de bure pénètre dans l'établissement, et fait appel à lui, affolé. Il lui offrit alors de se joindre à sa table, lui qui venait quérir son secours en cette fin de journée visiblement tragique. Tombant sous la fatigue, le moine s'assoupit à même la table, sans avoir pu aller plus profondément dans ses explications, pour ne plus se réveiller. Non pas qu'il soit mort, par Sigmar merci non, mais un sommeil étrange le rendit absent de tout ce qui pouvait se produire ensuite. Se sentant obligé face à cet homme désemparé, Laurenor Porta l’homme dans sa chambre, et préféra la prudence, ne quittant pas le chevet du moine. Une méfiance justifiée et ô combien judicieuse, lorsque d'étranges ombres apparurent, flottant sur les toitures vers leur fenêtre ! A peine eut-il le temps d’emmener le moine endormi sur son épaule, l'arc à la main, que la fenêtre explosait, puis la porte derrière eux, et bientôt le tenancier qui, alerté par le bruits assourdissant du carnage, venait s'inquiéter des événements. Paix à son âme. Fuyant vers l'écurie, plus pour le salut du moine que le sien, Laurenor monte à cheval et galope vers la ville lorsque qu'une brume de sang semble se condenser devant lui, prenant peu à peu l'apparence d’un démon rouge sang, écorché et cornu, tel les pires hommes bêtes que le chaos peut engendrer ! Il parviendra, grâce à l’habileté des siens, à déjouer les sinistres desseins de cet odieux maléfice, lui rendant son apparence brumeuse et immatérielle, pour rejoindre la ville et le secours du temple de Verena. Le moine faisant partie de l'ordre de la croix de Balak, il fut ordonnée une expédition pour se rendre compte des faits en l'endroit du culte. La mission lui fut alors assignée, comme il semblait se sentir concerné par le sort de cet ordre mystérieux et sa tragédie, et son destin fut scellé. Dans sa mission Laurenor se vit accompagné de deux répurgateurs, dont un vétéran. Et tandis qu'ils partaient en investigation dans l'épaisse forêt à l'Est de l'immense capitale, les voici en proie à d’effroyables sortilèges. De nouvelles ombres se dressent sur leur chemin, ils doivent avancer sans tarder car les forces obscurs trahissent une nouvelle faculté, celle de repérer l'artefact lorsque celui-ci reste trop longtemps immobile. Ne faiblissant pas dans leur foi et leur ferveur, les répurgateurs et l'elfe poursuivent sans hésiter, lorsque enfin se dresse au détour d'un ravin le monastère recherché. Mais personne n'est là pour les accueillir, qu'une porte close ensanglantée qui s'ouvre sur les restes d'un véritable carnage. Les corps des moines ont été démembrés, il ne reste d'eux que des lambeaux de chair méconnaissables, et la fouille du monastère sera vaine. Le monastère qui se dressait devant eux était désert. Pourtant, ils pouvaient sentir la présence d'un être maléfique. Ne restait alors à explorer qu'une seule pièce. La grande bibliothèque. Tentant d'établir une stratégie, Laurenor entreprend de contourner le bâtiment, découvrant un vitrail qui lui donnerait certainement un point de vue crucial sur les événements. Se hissant, il parvient effectivement à voir l'ampleur du maléfice qu'ils combattent, découvrant avec horreur sur le sol de la pièce une macabre croix de Balak constituée des corps des défunts moines ! Et en son milieu, un homme, sombrement drapé de noir, lui tourne le dos, invoquant une brume de sang. Sa mélopée incantatrice provoque une violente onde d'énergie magique qui envoie la porte en éclat, et les répurgateurs qui s'y tenaient prêts à intervenir ne purent faire grand-chose contre cette puissante magie, subissant l'explosion dans une gerbe de flammes noires ! Et tandis que les répurgateurs sont ainsi rendus prématurément à Sigmar, Laurenor ne l'entend pas de la sorte, et bande son arc depuis son point de tir. Le sombre sorcier invoque de nouvelles ombres, mais ce stratagème n'aura que peu d'usage, lorsque lucide, Laurenor concentre ses flèches sur l'homme en noir. Le malveillant ne l'aura pas emporté bien loin, dès que Laurenor l'aura eu en joug et que de ses flèches il le perça. Une flèche transperçant son crâne, celui-ci s'effondre, les ombres invoquées aussi, et le mal est arrêté. Mais combien en a-t-il coûté. Récupérant l'artefact sur le corps du répurgateur et ce qui pouvait l'être des traces du rituel, Laurenor retourne en Altdorf, seul, tout décrire dans les moindres détails à l'ordre du temple qui l'avait envoyé. La mort des répurgateurs est perçue avec déception, tandis que l'artefact est analysé comme faux, et laissé à Laurenor. Il s'avèrera que cette expertise fut bien hâtive, et erronée, alors que peu à peu, Balak prendra place dans la vie et l'apparence de Laurenor. Cette épreuve fut déterminante et un nouveau tournant dans la vie de Laurenor. Lui jusque là défenseur du bien et de la lumière, se vit attribué un artefact d'une puissante magie, la Croix de Balak, le chasseur de dragons. On ne relate plus aussi précisément la suite de sa vie. Il paraîtrait qu'il aurait retrouvé l'armure d'écailles de dragon de Balak complète, et qu'alors équipé et accompagné de l'âme de son créateur, il partit en Albion reconquérir des terres jadis hospitalières. -Ludwig- |
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