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Les Terres d'Arabie

Un territoire aride et peu accueillant

L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial.

Mais l'Arabie ne se résume pas à son climat répulsif et à ses océans de dunes. C'est un territoire chargé d'histoire qui peut offrir des merveilles au voyageur avisé. On trouve dans de nombreux territoires des vestiges gigantesques de civilisations aujourd'hui disparues. Sur la côte se trouvent des cités millénaires très peuplées qui vivent du commerce maritime, de la pêche et de la piraterie. Le long des fleuves, la végétation est luxuriante et l'agriculture prospère. Le Grand Désert lui-même cache de fabuleux trésors : Des oasis de verdure perdus au milieu de ce continent et abritant des civilisations aussi anciennes que mystérieuse.

L'Arabie est donc une terre pleine de promesses pour les aventuriers les plus audacieux.. Nombreux sont les explorateurs Tiléens, Bretonniens et Impériaux qui ont fait le pari d'explorer ces terres et d'en rapporter des monceaux de richesses.

Bien peu en sont revenus car l'Arabie révèle des pièges mortels, à commencer par la chaleur et le manque d'eau. Mais il n'y a pas que ça : Les peuplades d'Arabie gardent jalousement leurs trésors et les étrangers venus du Nord sont rarement les bienvenus. Même dans les cités portuaires les plus commerçantes, les marchands et navigateurs du Vieux Monde sont cantonnés dans des quartiers qui leurs sont réservés : Les Funduks. S'aventurer sans autorisation au delà de ces enclaves peut s'avérer mortel.

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La démographie de l'Arabie

La superficie de la péninsule arabe est estimée par les géographes à 1,2 Millions de km² (à titre de comparaison, l'Empire mesure environ 820000 km²). Evaluation générale de la population : Densité de 1.7 habitants au km² soit une population de 2 Millions d'habitants (toujours à titre de comparaison, l'Empire a une densité de population de 3 hab/km² et une population de 2,8 Millions d'habitants).

Bien sûr, ces chiffres ne sont que des estimations (sûrement entachées d'erreurs), surtout en ce qui concerne les étendues désertiques et les royaumes du Sud. Au nord, les émirs et les califes procèdent tous les 15 ans environ à des dénombrements à des fins fiscales et militaires.

Une seule civilisation mais une mosaïque de royaumes

Pour beaucoup d'étrangers, l'Arabie est vue comme un immense royaume mais c'est loin d'être le cas. Le Royaume d'Arabie existe bel et bien mais ce n'est plus aujourd'hui qu'un royaume parmi tant d'autres. Bien sûr, il garde sa prééminence, en matière religieuse notamment, mais il est concurrencé par ses voisins : Des Califats ou Emirats qui ont acquis leur indépendance au fil des siècles, profitant de l'affaiblissement du grand Sultanat d'Arabie.

Ces mosaïques de royaumes partagent tout de même une même culture, une même religion et une même méfiance envers les voyageurs venus du Vieux Monde. Tous les Arabes ont au moins une chose en commun : Ils éprouvent une haine ancestrale envers les Estaliens. Tous ont encore dans leur mémoire le terrible échec de l'invasion de l'Estalie. Le plus infamant étant que, aujourd'hui encore, il subsiste dans certains royaumes Estaliens des descendants de guerriers arabes, réduits en esclavage.

Les villes d'Arabie

Les différents Emirats et Califats d'Arabie se caractérisent par un réseau urbain déséquilibré, bien différent de celui du Vieux Monde. L'aridité de la terre rend la vie très difficile pour les communautés peu nombreuses. C'est pourquoi les petites villes et villages sont peu nombreux. A l'inverse, les grandes capitales territoriales sont très peuplées. Elles regroupent à l'ombre de leurs murs des populations très importantes et l'essentiel des denrées disponibles. Elles sont l'endroit privilégié pour tous les types de commerce.

Chaque grande ville du territoire arabe est dirigée par deux autorités, parfois rivales : L'Emir (ou le Calife) détient le pouvoir temporel tandis que l'Imam détient le pouvoir religieux et législatif. En effet, en Arabie, le phénomène religieux est indissociable de la loi. Cette dernière est ainsi appelée : la Loi Divine d'Ormazd (Ormazd, aussi appelé « L'Unique » est le Dieu vénéré par 80 % de la population arabe).

Bien que très nombreux, les royaumes d'Arabie peuvent être distingués en 4 catégories bien distinctes, suivant l'origine géographique et l'histoire du territoire :

Cité ou ville Population Suzerain Territoire politique Région d'Arabie
Zandri 92 000 hab. Sultan Hacène El Qabir Sultanat d'Arabie Sultanat et ses alliés
Abu Hamed 75 000 hab. Calife Saadi V Califat de Kufra Royaume de Taïfas
Ghafsa 62 000 hab. Consul Beg Muhamat Califat de Ghafsa Royaume de Taïfas
Meknès 49 000 hab. Emir Ibn Habdula Emirat de Kamt Sultanat et ses alliés
Al Haïkk 48 000 hab. Emir Haroun Al Otman Emirat de Al Haïkk Royaume de Taïfas
Siwa 48 000 hab. Sultan Hacène El Qabir Sultanat d'Arabie Sultanat et ses alliés
Mahabbah 40 000 hab. Calife Salah Ibn Afdal Califat de Mahabbah Royaume de Taïfas
Teshert 35 000 hab. Emir Abdallah Emirat de Teshert Sultanat et ses alliés
Baskra 31 000 hab. Emir Haroun Al Otman Emirat de Al Haïkk Royaume de Taïfas
Mèdès 25 000 hab. Emir Ali Ben Hamza Califat de Mèdès Golfe de Mèdès
Wadi Haïfra 23 000 hab. Calife Banu Abd Al Wâd Califat du Zoan Golfe de Durbaïta
Zuwarah 21 000 hab. Emir Tarik Haydar Emirat de Copher Sultanat et ses alliés
Abu Sidrah 20 000 hab. Emir Mehmed Al Soukra Emirat du Sud Royaume de Taïfas
Debeqra 17 000 hab. Emir Moustafa Ibn Yakoub Emirat de Debeqra Royaume de Taïfas
El Mansurah 17 000 hab. Calife Salah Ibn Afdal Califat de Mahabbah Royaume de Taïfas
Songhai 14 000 hab. Emir Kemal El Réjick Emirat de Songhai Royaume de Taïfas
Nejaz 12 000 hab. Calife Ali Assoun Kadar Califat de Nejaz Royaume de Taïfas
Tambukta 11 000 hab. Emir Kali Aban Fir Emirat de Tambukta Royaume de Taïfas
Al Anaïm 10 000 hab. Emir Amir Ben Akham Emirat de Al Anaïm Golfe de Mèdès
Martek 10 000 hab. Emir Sakura Isma'il Emirat de Martek Royaume de Taïfas

La monnaie

La monnaie d'Arabie est principalement faite d'or et d'autres métaux précieux, comme dans le Vieux Monde, ce qui la rend aisément convertible. Les monnaies de référence sont le Dinar et le Dirham :

  • 1 Dinar = 10 Dirhams = 100 Rials
  • 1 Dirham = 10 Rials
  • 1 Couronne = 3 Dinars
  • 1 Dinar = 6 Pistoles et 8 sous

Les Dinars sont des pièces d'or frappées du portrait du Sultan Daryus El Qabir (qui ordonna la conquête de l'Estalie). Les Dirhams apparaissent, eux, sous la forme de larges pièces d'argent. Le Rial est une petite pièce faite d'un alliage de fer et de cuivre.

Auparavant, seul le Grand Sultan avait le droit de frapper monnaie mais depuis les mouvements de Taïfas (l'indépendance de nombreuses provinces) d'autres royaumes ont acquis ce droit : Le califat de Kufra, l'émirat d'Al Haïkk et le califat de Ghafsa. En 2510, seuls ces 3 royaumes, ainsi que le Sultanat d'Arabie, sont autorisés à frapper monnaie. Lors des accords de Tul Hassam en 2221, la teneur en métal précieux de chaque pièce a été fixée et si un royaume s'avisait d'en changer cela ressemblerait fort à une déclaration de guerre.

La religion en Arabie

La religion en Arabie est une affaire sérieuse, très sérieuse. Officiellement, il n'existe qu'un seul Dieu : Ormazd, aussi appelé l'Unique (Al-Alnon). C'est sous la tutelle d'Ormazd que le premier prophète, Ali a unifié les tribus arabes et a créé le Grand Royaume d'Arabie. Au passage, les cultes antérieurs (souvent liés au monde des esprits) ont disparu (ils ne subsistent que dans certaines communautés du désert, comme les tribus du désert).

 

Ormazd est un Dieu qui n'accepte aucun rival. Le polythéisme est sévèrement réprimé (en général par écartèlement ou mutilation). Si la loi est aussi sévère, c'est parce qu'Ormazd a un rival dans le panthéon divin : Il s'agit de Sengriff le Purificateur (Sangrif). Cette rivalité a débouché sur une guerre de religion qui a profondément marqué l'Arabie. Officiellement, les adeptes d'Ormazd, menés par le Grand Imam de Zandri, ont remporté cette guerre mais les serviteurs de Sengriff restent assez nombreux en Arabie (environ 10 % de la population).

 

En 2512, les adeptes de Sengriff ont un statut variable suivant les régions. Certains califats ferment les yeux sur les cérémonies qui se déroulent sur leurs territoires tandis que d'autres répriment sévèrement les adeptes du culte interdit.

 

La religion occupe une place prépondérante dans la plupart des domaines : l'éducation, les sciences et même les distractions, mais est également très présente dans celui de la législation...

La magie des Arabes est avant tout une magie cléricale. Les clercs d'Ormazd et les Mudjahids sont autorisés à pratiquer cette magie, semblable à la magie cléricale de Sigmar ou d'Ulric. Cependant, la plupart des nomades du grand désert pratiquent une magie basée sur l'évocation d'esprits servants : les Djinns.

La loi en Arabie

En Arabie, les jurés des tribunaux sont des religieux, choisis par les Imams de la cité et des officiers choisis par le Calife ou l'Emir. La loi est la même dans toute l'Arabie. C'est la loi divine d'Ormazd. Les habitants du Vieux Monde pourraient la juger cruelle, les arabes, eux, se contentent de la trouver efficace. Cette loi est quasiment inchangée depuis plus de 2000 ans. Seul le Grand Imam de Zandri a le pouvoir de modifier ou de rajouter une loi au recueil de la Loi divine.

On ne trouvera pas de tribunaux en Arabie. La justice est rendue dans les temples d'Ormazd, par un jury plus ou moins important selon le délit jugé. Les petits délits sont rarement jugés par des hommes du culte d'Ormazd car une véritable armée de bureaucrates, au service de l'Emir ou du Sultan, se charge d'expédier ces petits procès. On appelle ces hommes les « juges de paix » : ce sont des laïcs qui ont reçu une formation de juriste et qui sont au service de l'autorité temporelle. Ces bureaucrates rendent la justice dans une annexe des temples d'Ormazd, une justice rapide, parfois expéditive. Ces agents du pouvoir sont souvent peu payés et sont rarement incorruptibles.

Les juges de paix officient pour les délits mineurs et ne peuvent pas condamner à mort un accusé. Au pire, ils peuvent condamner à l'amputation ou à l'esclavage (et encore dans ce cas l'accusé peut faire appel à la justice de l'Imam pour être rejugé... moyennant une somme d'argent plus ou moins importante suivant les régions).


Les délits plus graves (blasphème, vol avec violence, viol, meurtre, coups et blessures sur un clerc d'Ormazd ou un représentant de l'autorité publique...) sont jugés par un jury composé de 5 juges de paix et présidé par un Imam spécialisé dans les affaires de justice. Dans ce genre de procès, les juges sont très peu corruptibles ou sensibles à la menace. Le jury est tiré au sort par l'Imam parmi la liste des juges de paix de la région. Il n'est pas rare qu'un prévenu doive attendre de longues semaines dans un cachot avant que l'Imam ait pu réunir tous les juges qu'il avait désignés.

La dernière juridiction d'appel est celle du Grand Sultan lui-même. Seuls les personnages influents peuvent faire appel à ce jugement car il coûte en moyenne 1000 à 1500 Dinars (entre 350 et 500 Couronnes).

Tous les jugements prononcés en Arabie se réfèrent aux même préceptes : La loi divine d'Ormazd. Cette loi est la même partout mais elle est appliquée avec plus ou moins de rigueur selon les royaumes.

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La loi divine d'Ormazd comprend 140 versets. Voici les plus utiles :
- 1er verset : L'homme qui en tue un autre, ou tente de le faire, dans un autre but de défendre sa vie ou celle de sa famille doit être emprisonné durant un nombre de mois égal au nombre de femmes et d'enfants que possédait la victime. Si cette dernière n'avait ni femmes ni enfants, l'emprisonnement doit être compris entre deux et six mois selon la sauvagerie du meurtre (...)
- 3ème verset : L'homme qui en frappe un autre dans un autre but que de défendre sa vie ou celle de sa famille doit être emprisonné durant dix jours et puni de dix coups de fouet (...)
- 5ème verset : L'homme qui en vole un autre doit être puni de trente coups de fouets. S'il récidive, l'homme aura la main tranchée ou sera condamné à l'esclavage.
- 6ème verset : L'homme qui viole une femme doit être condamné à l'émasculation. Si la femme était mariée ou mineure, l'homme sera condamné à l'esclavage à vie (...)
- 9ème verset : L'homme qui tue un esclave devra dédommager son propriétaire. La somme du dédommagement est fonction de la qualité de l'esclave tué. Cette somme ne devra pas être inférieure à cinq chameaux (...)
- 12ème verset : L'homme qui se livre à des jeux de hasard sera puni de vingt coups de fouet.
- 13ème verset : L'homme consommant de l'alcool sera puni de dix coups de fouets et de trois jours de prison (...)
- 16ème verset : L'homme se livrant à la vente de marchandises prohibées sera puni de vingt coups de
fouets et de dix jours d'emprisonnement (...)
- 21ème verset : Toute femme convaincue d'adultère doit être lapidée. Tout homme convaincu d'adultère doit remettre la moitié de sa fortune dans les mains de ses femmes légitimes (....)
- 30ème verset : L'enlèvement et la séquestration sont punis de cent coups de fouet et de cent jours de bagne (...)
- 44ème verset : L'homme qui tue, ou tente de tuer, un clerc d'Ormazd ou un représentant de l'autorité temporelle du Grand Sultan sera condamné à l'écartèlement.
- 45ème verset : Toute profanation de tombe est punie par écartèlement.
- 46ème verset : L'hérésie et la pratique de cultes étrangers est interdite à toute personne née de parents arabes. Toute personne reconnue coupable d'hérésie ou de paganisme sera soumise à la torture jusqu'à ce quelle renie sa foi. Elle sera ensuite mise en esclavage.
- 47ème verset : Toute personne convaincue de blasphème ou de mensonge sera punie de trente coups de fouet. 
- 48ème verset : Toute personne convaincue de pratique du culte interdit de Sangrif sera condamnée à la décapitation sur la place publique (...)
- 61ème verset : Toute homme convaincu de traîtrise envers le Grand Sultan doit être écartelé. Ces complices seront condamnés à l'esclavage.
- 62ème verset : Tout soldat régulier coupable de désertion ou de mutinerie sera puni de trente coups de fouet et mis en esclavage (...)
- 85ème verset : Tout étranger surpris hors des quartiers réservés aux étrangers doit être puni de 30 coups de fouets et reconduit au Funduk le plus proche, s'il ne possède pas d'autorisation spéciale. Si l'étranger récidive, il sera condamné à la pendaison.

Extrait de « La Loi Divine d'Ormazd »

Les sanctions mentionnées dans la loi divine ne sont que des indications, il est évident que certains comportements de l'accusé (tentative de fuite, récidive, sincère repentir, position sociale élevée...) peuvent adoucir ou alourdir la peine. 

Si une personne est prise en flagrant délit et qu'elle n'encoure pas une peine supérieure à 30 coups de fouet, la sentence est souvent prononcée sur place par les gardes et la sanction est exécutée dans la foulée. Il n'est pas rare, dans les grandes villes, de voir l'activité d'une rue s'interrompre car une punition au fouet s'y déroule.
Lorsqu'une personne est condamnée à l'esclavage, elle est enfermée dans la prison locale jusqu'à la prochaine vente d'esclave se déroulant dans la ville. Elle est alors vendue au plus offrant par un officier spécialement rétribué pour cela. Les belles femmes, les hommes forts, cultivés ou possédant des compétences d'artisanat se vendent très rapidement.

Lorsqu'une personne est condamnée au bagne, elle est emmenée dans un endroit spécialement réservé aux bagnards. Il s'agit souvent d'un grand chantier, d'une mine ou d'une galère appartenant à l'émir local. Les chanceux se voient parfois affectés dans des exploitations agricoles ou mieux encore, s'ils sont lettrés ou artisans, dans une fabrique ou une administration.

Durant toute la durée de sa peine, le bagnard est considéré comme un esclave.

La loi est très sévère en ce qui concerne les cultes interdits ou étrangers. Cependant, l'ensemble des tribus nomades échappe à cette sévérité car il existe une tradition de tolérance envers les peuplades du désert, en raison des services rendus à la nation arabe par ces dernières (escorte des caravanes de marchands, lutte contre le brigandage, participation à l'armée du Sultan...). Le culte d'Ishraïm, par le biais des esprits-servants est toléré, bien que sa pratique soit interdite dans l'enceinte des villes (plus de détails sur ce culte seront donnés dans le chapitre consacré aux tribus nomades).

Une caste d'assassins : Les Maculés

Sur tout le territoire de l'Arabie existe une mystérieuse caste : celle des Maculés. Cette caste est une sorte d'ordre d'assassins qui trouve aux yeux des autorités une sorte de légitimité : les Maculés sont considérés comme « la Main qui coupe », ceux qui endossent la responsabilité du crime pour garantir la cohésion sociale.

Les autorités publiques savent très peu de choses sur cet ordre et son fonctionnement. Certains pensent que ses membres vouent un culte au Dieu Khaine (en réalité, ils vénèrent l'esprit de Taïb'Ozran, l'assassin d'Ishraïm, de la religion des nomades). Les Maculés semblent avoir un mystérieux code qui les pousse à refuser certains contrats et qui les conduit même parfois à punir l'auteur de la requête !

Les maculés se reconnaissent entre eux par un langage secret. Ils agissent toujours masqués et donnent la mort avec un poignard sacrificiel bien particulier qui est en quelque sorte leur signature.

Il est difficile de rentrer en contact avec un assassin de cette caste mystérieuse mais il existe dans chaque grande ville des intermédiaires discrets et bien rétribués par l'ordre qui les emploie. Pour rentrer en contact avec un Maculé, il faut avoir une solide connaissance des ruelles sombres et des criminels de la ville... ou alors être la cible d'un contrat.

Source : Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes du Désert, par S. Guyon
En cache depuis le 31/08/2020