Impossible de se connecter à MySQL : Too many connectionsERROR : ()
ERROR : ()
ERROR : ()
- Warhammer HDA

Veuillez patienter...

Organisation politique de la Bretonnie

Si vous parlez de politique bretonnienne à un habitant moyen du Vieux Monde, il pensera aussitôt aux chevaliers prononçant des serments d'allégeance, aux querelles de sang entre familles d'aristocrates s'étendant sur des générations et au grand apparat de la cour royale. Il s'agit assurément là d'éléments importants du royaume et il est vrai que les paysans sont exclus du pouvoir officiel. Mais cette ségrégation ne signifie pas que les paysans ne prennent aucune part à la gestion du pays, loin de là. La politique invisible de la Bretonnie, le tissu de relations et de responsabilités qui lie seigneurs et paysans, sont aussi importants, tumultueux et brutaux que les rapports ostensibles entre membres de la noblesse.

Ce genre de système politique existe aussi dans l'Empire. Nous appelons cela l'extorsion de protection.
Matthias von Pfeildorf, ancien envoyé impérial à Couronne

La politique nobiliaire s'illustre dans le système féodal, approche archaïque que l'on trouvait dans le Vieux Monde il y a plusieurs siècles. La Bretonnie est désormais le seul pays où persiste cette méthode. Ainsi, le système dit féodal est basé sur des serments de loyauté liant les individus et ne présente aucune conception abstraite de l'État. Si les Bretonniens se considèrent comme une nation comparable à l'Empire, la Bretonnie n'est pas définie plus précisément d'un point de vue légal que par « tous ceux dont la loyauté va en fin de compte au Roy de Bretonnie et les terres qu'ils possèdent. »

Les paysans forment la clef de voûte du système féodal et sont tenus de servir la noblesse et de lui obéir. Ils ne prononcent aucun serment, car les manants ne sont pas considérés comme des individus suffisamment honorables pour respecter leurs promesses. On se contente donc de leur confier des tâches et de s'assurer qu'ils les remplissent, en recourant à la force si nécessaire.

Le système féodal

Les aristocrates sont liés les uns aux autres par des voeux : les serments d'allégeance. Un noble s'engage ainsi envers un noble qui lui est supérieur, lui promettant son aide militaire en retour de moyens de subsistance. Les nobles sont répartis en quatre classes, qui équivalent plus ou moins à des grades. De nombreux aristocrates appartiennent à plus d'une classe : c'est ainsi que Louen Coeur de Lion est à la fois Roy de Bretonnie et duc de Couronne, son rang étant défini par son titre le plus prestigieux.

Le Roy : au sommet de la hiérarchie trône le Roy. Il est le souverain, ce qui signifie qu'il n'est soumis à aucune législation. Il peut édicter des lois à son gré, et tout ce qu'il fait est légal, par définition. Si le Roy était corrompu, la Bretonnie devrait faire face à de sérieux soucis. Mais Louen est un brillant modèle de chevalerie, comme le furent la plupart de ses prédécesseurs. Le pouvoir du Roy permet ainsi de contrôler les abus des nobles de moindre rang, y compris ceux qui tentent d'exploiter bassement la lettre de la loi au détriment de son esprit.

Les ducs : en dessous du Roy, on trouve les ducs. Le duc bretonnien est investi d'un pouvoir royal au sein de son duché, mais il n'en reste pas moins un sujet du Roy. Cela signifie qu'un duc n'enfreint jamais la loi dans son propre duché, à moins de désobéir à un ordre du Roy en personne. Contrairement à l'autorité royale, celle des ducs a donné lieu à des abus, notamment dans le Moussillon. Cette contrée est d'ailleurs dépourvue de duc actuellement, pour éviter qu'un individu ait le moindre pouvoir dans une région aussi corrompue. Tous les ducs se voient directement attribuer leurs terres par le Roy. Louen est également duc de Couronne, par décision du Roy. Il s'est donc attribué ce duché. Légalement, il est deux individus bien distincts.

En théorie, le Roy peut nommer autant de ducs qu'il le souhaite, mais ce titre a peu de sens quand il n'est pas associé à des terres. Dans la pratique, seuls les quatorze grands fiefs hérités de Gilles et de ses Compagnons sont considérés comme dignes du statut de duché.

Les barons : les barons sont des nobles à qui le Roy a personnellement attribué des terres, mais qui ne sont pas considérés comme ducs. Ils sont sujets de la loi et de l'autorité royales mais pas de celles des autres nobles, y compris des ducs. C'est ainsi que, légalement, une baronnie est indépendante du duché dans lequel on la trouve. La Bretonnie compte peu de barons. Il est à noter que les nobles qui se sont vus attribuer une terre par Louen, duc de Couronne, ne sont pas barons, contrairement à ceux à qui il a cédé un fief au titre de Roy de Bretonnie.

Les seigneurs : en dessous des barons, on trouve les seigneurs, qui sont des nobles ayant reçu des terres d'un suzerain autre que le Roy. Ils sont soumis à la loi royale, à la loi ducale du duché sur lequel s'étend leur terre et aux lois de leur supérieur direct. Même les vassaux d'un baron sont soumis à la loi ducale, l'immunité baronniale n'étant pas transmise. Les seigneurs constituent l'écrasante majorité de la noblesse foncière de Bretonnie.

Les chevaliers : La base de la hiérarchie aristocratique est constituée des chevaliers. Ceux-ci ne détiennent aucune terre et servent souvent leur suzerain en échange du gîte et du couvert. Il faut préciser que tous les hommes nobles sont également chevaliers. Seuls les chevaliers qui ne portent aucun autre titre sont considérés comme au bas de l'échelle.

Titres honorifiques

Les titres honorifiques s'accompagnent de droits légaux de moindre importance que ceux des titres d'autorité.

Comte : les comtes sont des nobles riches et influents. Ce titre ne leur accorde aucune autorité supplémentaire, mais montre la reconnaissance du Roy à leur égard. De nombreux comtes sont également barons, mais ce n'est pas systématique.

Marquis : un marquis est un noble responsable d'un fief susceptible d'être assailli, souvent à la frontière du royaume. Il est autorisé à rassembler des forces et à ériger des fortifications sans attendre la permission de ses supérieurs.

Gouverneur : un gouverneur est un noble responsable d'un château important, appartenant généralement à son supérieur féodal. En l'absence de son seigneur, il détient toute l'autorité sur l'édifice et les terres attenantes.

Grand justicier : les grands justiciers sont des experts en matière de loi. Ils ont le pouvoir de faire appliquer les règles du noble qui les a nommés. Les grands justiciers du Roy sillonnent le royaume pour faire appliquer la loi royale.

Paladin : les paladins sont des guerriers et des chefs de guerre de renom. Ce titre n'est qu'affaire d'honneur, mais certains paladins se voient conférer des terres menacées et le titre de marquis pour mettre leurs talents à profit.

Les familles et la succession

La famille est cruciale aux yeux de la noblesse. Tout d'abord, vous ne pouvez être considéré comme noble si certains de vos ancêtres ne le sont pas. C'est pourquoi les aristocrates font bien attention à ne pas épouser n'importe qui. Ensuite, les fiefs sont transmis par héritage. La plupart des seigneurs ne peuvent choisir de priver un vassal de son fief ou de le refuser au fils d'un vassal décédé. Les ducs et les rois en ont le pouvoir, mais ils le font rarement. Il s'agit là d'une des rares choses qui peuvent provoquer l'union de tous les vassaux d'un duc contre lui.

Tous les biens d'un aristocrate décédé vont à son fils aîné. Le noble ne peut les céder à quelqu'un d'autre, pas plus qu'il ne peut attribuer de fief avant sa mort. C'est pourquoi les autres enfants de la noblesse doivent lutter âprement pour se faire une place dans ce monde. Les filles tentent d'épouser des héritiers, tandis que les fils cadets doivent établir leur propre fief par la force des armes, à moins d'épouser une riche paysanne, auquel cas ils troquent la noblesse de leurs enfants contre le confort de la fortune. 

Les femmes bien nées ne peuvent devenir chevaliers (à moins de se faire passer pour des hommes). En revanche, la fille aînée d'un noble qui n'a pas de fils hérite de ses fiefs. Elle devient alors le seigneur du domaine, mais ne bénéficie pas directement des droits de son père. C'est en réalité son époux qui en hérite et se doit de les faire respecter. Quand la dame meurt, ses titres sont transmis à son fils aîné, comme le sont ceux de son époux lorsque celui-ci décède. Si c'est justement l'époux qui disparaît en premier, ce qui n'est pas rare, le fils aîné doit alors tenir le rôle de défenseur des droits de sa famille, mais il n'est pas considéré comme le seigneur du fief avant la mort de sa mère.

Les héritières sont de loin les épouses les plus appréciées de la noblesse, car elles renforcent considérablement la famille. Mais elles sont également rares et parfois très difficiles dans le choix de leur mari. Les unions avec des filles de haute extraction sans héritage sont également des affaires politiques, car elles permettent de confirmer une alliance entre deux familles. Dans ce cas, la fille aînée est bien entendu d'un intérêt supérieur, car si ses frères meurent avant son père, et que ce dernier disparaît avant elle, elle se retrouve héritière. Un aristocrate qui espère un tel concours de circonstances peut être tenté de donner un coup de pouce au destin.

Les mariages se font généralement entre égaux. En revanche, un aristocrate peut attribuer une partie de son fief à un autre chevalier, en retour de services. On parle alors d'inféodation, un concept central au système féodal. En théorie, le Roy inféode l'ensemble du pays. Un noble peut aussi tenter d'accroître son influence en insistant auprès d'un seigneur pour qu'il lui accorde des terres. Mais comme un seigneur ne peut reprendre un fief qu'il a attribué, ces largesses ne sont pas monnaie courante.

Aucune loi ne stipule qu'un noble donné ne peut avoir qu'un seul suzerain. Certains en ont d'ailleurs plusieurs. L'illustration la plus spectaculaire est donnée par le baron Marsac, qui s'est vu attribuer des terres par le Roy, les ducs d'Aquitanie, de Bastogne, de Bordeleaux et de Quenelles, ainsi que par trois autres seigneurs plus modestes. Il est d'ailleurs d'un statut supérieur à ces trois derniers, bien qu'il soit leur vassal sur certaines de ses terres. Une telle situation peut s'avérer ardue quand un conflit émerge entre les seigneurs du chevalier, et, au fil des générations, les barons Marsac se sont forgés une réputation de fins diplomates.

Les cours

Chaque cour est centrée autour d'un seigneur. L'ambition des courtisans est de parvenir à convaincre le seigneur de leur accorder des ressources, de l'influence ou des terres. Certains ont des intentions foncièrement altruistes, mais ils sont une minorité. La plupart des chevaliers de Bretonnie dont la noblesse est véritable préfèrent rester à l'écart des cours, autant que faire se peut, comptant davantage sur leur fief pour subvenir à leurs actes chevaleresques.

Tous les membres d'une cour sont d'un statut inférieur à celui du seigneur central, si bien que plus ce dernier est influent, plus la cour sera importante et fréquentée. Quiconque cherche à obtenir les faveurs du seigneur fait automatiquement partie de la cour. Ainsi, dans ses strates inférieures, la cour compte des paysans. Mais un manant ne peut en aucun cas devenir courtisan, ces individus qui passent leur vie à la cour à se battre pour grappiller quelque grâce seigneuriale.

On distingue trois classes de courtisans. Tout d'abord, il y a les vassaux fonciers du seigneur en question. Ces aristocrates peuvent tout à fait éviter la cour, car leur fief constitue une sécurité suffisante, mais nombre d'entre eux éprouvent le besoin de mieux connaître les projets et la personnalité de leur seigneur. Ensuite, on trouve les chevaliers rattachés au domaine du seigneur. Ces nobles ont une fonction déterminée et, s'ils y montrent quelque qualité, ont peu de chances d'être congédiés sur une simple rumeur. Mais d'un autre côté, leur statut n'est pas définitif et nombreux sont ceux qui déploient une grande énergie à tout faire pour obtenir un fief.

Enfin, il y a les jeunes enfants des aristocrates associés à la cour, généralement le seigneur et ses vassaux. Ces courtisans n'ont aucune autorité qui dépasse la seule faveur du seigneur et c'est dans ce cadre que les intrigues s'avèrent les plus violentes, pouvant aller jusqu'à l'assassinat. La cour d'un suzerain corrompu est un lieu aussi dangereux qu'un fort orque, et même le plus vertueux des seigneurs pourra se retrouver à présider une cour pervertie par de malfaisants, mais subtils, conseillers. Les aventuriers peuvent facilement se retrouver embarqués dans les machinations de tels individus.

La cour royale

La cour de Louen Coeur de Lion siège à Couronne durant les mois d'hiver. L'été, les nobles retournent à leurs fiefs respectifs ou vont faire la guerre. Selon une coutume ancestrale, le Roy ne s'adresse qu'aux aristocrates, et encore, à ceux qui sont au moins barons. Tous les serviteurs personnels du Roy sont des barons, dont l'influence découle de leur proximité avec le souverain. Les rares fois où le Roy promeut un paysan au rang de noble constituent les seules occasions où le souverain s'adresse aux membres de cette classe inférieure.

Le Roy Louen est dévoué envers son pays et il a déclaré qu'il se tenait prêt à entendre les rapports d'abus et d'injustice commis par n'importe lequel de ses sujets, aussi influent fût-il. Les paysans qui parviennent à trouver un chevalier, quel que soit son rang, prêt à plaider leur cas, peuvent ainsi en référer directement au Roy. Mais le temps du Roy n'est pas extensible et les abus enregistrés dépassent largement ce qu'il est capable d'écouter, sans parler de ce qu'il peut réparer. Convaincre les courtisans qu'une requête particulière doit être entendue peut s'avérer digne d'une aventure. Heureusement, quand une question arrive jusqu'aux oreilles du Roy, celui-ci a toujours un jugement juste. D'aucuns racontent que la Dame du Lac lui souffle directement sa sagesse à l'oreille.

L'armée

La Bretonnie n'a pas d'armée régulière. Cela signifie qu'il n'existe pas de soldats menant une carrière militaire au service de la nation. Au lieu de cela, le royaume compte sur le service féodal de ses chevaliers.

Quand un seigneur doit partir en guerre contre l'ennemi, il fait appel à l'assistance militaire de ses vassaux. Ces derniers convoquent à leur tour leurs propres vassaux, et la plupart des seigneurs prennent avec eux des paysans formés au combat ou au tir à l'arc. Ces armées ne suivent pas de formation commune et n'ont généralement même pas de hiérarchie interne, mais leurs tactiques militaires sont suffisamment simples et homogènes pour fonctionner harmonieusement en toute circonstance.

La principale faiblesse de ce système apparaît surtout dans les longues campagnes. Seigneurs et chevaliers doivent rejoindre leur fief pour le gouverner ou protéger directement les leurs, la plupart ne pouvant répondre à l'appel de la guerre pour une durée excédant quarante jours. Les choses sont bien entendu différentes si ce sont au départ les terres du seigneur en question qui subissent un assaut.

Quand un site important, tel qu'un col de montagne ou l'accès à une forteresse gobeline, a besoin d'être défendu, le Roy ou un duc accorde alors un fief local à un puissant guerrier qu'il nomme marquis. Ce nouveau seigneur est ensuite responsable de la construction de fortifications, de la formation des troupes et de l'élimination de la menace. Cela fonctionne généralement bien à la première génération, mais ensuite, le premier héritier du marquis n'est pas toujours à la hauteur de la tâche. Certains vont même chercher l'aide d'aventuriers de basse extraction.

Enfin, le Roy, et le Roy seul, peut déclarer une guerre sainte. La plupart des chevaliers accourent alors au combat pour prouver leur vertu.

Guerre civile

La Bretonnie n'est pas un pays où règne la paix, même quand cessent les assauts des orques des montagnes et des bêtes des forêts. Les batailles entre seigneurs perturbent aussi la nation.

Les nobles qui le désirent peuvent régler certains différends par les armes plutôt que de faire passer l'affaire devant un tribunal. Il n'est pas possible de déclarer la guerre à son supérieur féodal ou à quiconque ayant une autorité légale sur soi ; personnalités qui, de toute façon, constituent le plus souvent des adversaires trop forts.

Il existe trois motifs reconnus pour déclarer la guerre. Le premier consiste à tenter de reprendre des terres que l'adversaire s'est arrogées. Le second, à anéantir un traître notoire (si le suzerain de celui-ci est tenu de prendre les mesures qui s'imposent, tout chevalier est autorisé à le faire). Enfin, répondre à une offense faite à l'honneur de sa noble famille est une justification suffisante.

Servir le Chaos ou s'allier avec les peaux-vertes relève de la trahison et ce type d'accusation a servi de prétexte à plus d'une guerre. La spoliation de terres n'est pas un crime pour lequel il peut y avoir prescription et lorsqu'une guerre visant à la réparer est remportée, la victime peut tout à fait invoquer la spoliation à son tour et contre-attaquer après avoir réuni suffisamment d'alliés. Le dernier motif, l'offense à l'honneur de la famille, permet, par exemple, à un noble de déclarer la guerre pour avoir été placé inadéquatement lors d'un festin, ce qui est déjà arrivé. Parfois, de telles guerres dégénèrent en conflits de sang qui s'étendent sur des générations, les actes de chaque camp offrant à l'autre tous les prétextes pour continuer à se trucider.

Les plus nobles des seigneurs bretonniens ne recourent à ce droit que pour affronter des aristocrates qui sont des traîtres sans équivoque. Réunir les preuves qui peuvent les convaincre de la chose est souvent une mission d'aventurier. Les seigneurs les moins scrupuleux peuvent également donner du travail à des aventuriers quand un noble innocent a besoin d'aide pour assurer sa protection contre un voisin despotique.

Relations diplomatiques

La Bretonnie a des frontières avec la plupart des nations du Vieux Monde, ce qui lui impose une certaine cohabitation.

L'Empire

Elles sont actuellement meilleures que ce qu'elles furent pendant des décennies. Le Roy Louen Coeur de Lion déclara une guerre sainte pour venir en aide à l'Empire contre les hordes d'Archaon et l'Empereur lui en est toujours reconnaissant.

Mais les deux nations ont des personnalités très différentes et l'ancienneté de l'Empire le pousse à regarder de haut son voisin. De leur côté, les Bretonniens trouvent que l'Empire exprime peu d'honneur, même venant de ceux qui se prétendent nobles.

L'Estalie

La frontière entre la Bretonnie et le royaume estalien de Bilbali (Tigarre) n'est marquée que par un fleuve. Par conséquent, il y a pratiquement autant de trafic entre les deux pays qu'entre la Bretonnie et l'Empire, malgré la taille bien supérieure de ce dernier. Les relations avec la ville de Bilbali sont bonnes et les Bretonniens reconnaissent les aristocrates bilbaliens comme leurs pairs. Du coup, les rapports avec Magritta sont généralement médiocres, la plupart des Bretonniens considérant que le royaume du Sud n'est composé que de manants.

Les chevaliers bretonniens et les duellistes estaliens ont un entendement minime des techniques martiales de chacun, ce qui est à l'origine des quelques tensions qui peuvent exister entre les deux nations.

Le Pays Perdu

Les Bretonniens aimeraient intégrer le Pays Perdu à leur royaume sans offenser l'Empire. La frontière qui sépare les Marches de Couronne du Pays Perdu est plutôt vague et Adalbert, marquis de Couronne, se ferait une joie d'adjoindre Marienburg à son domaine pour pouvoir ainsi prétendre au statut de duc. Les ducs Folcard de Montfort et Hagen de Gisoreux s'intéressent également de près à cette contrée du nord, même si les Montagnes Grises ne facilitent pas la conquête.

Les Marienbourgeois sont conscients de cet intérêt et s'efforcent généralement de monter l'Empire et la Bretonnie l'un contre l'autre. L'Empire étant actuellement quelque peu affaibli, les Marienbourgeois ont dû renforcer leurs propres défenses, en employant essentiellement des mercenaires tiléens.

Les Principautés Frontalières

De nombreux princes frontaliers descendent de chevaliers bretonniens qui servirent durant la guerre sainte du Roy Charles contre les peaux-vertes, conflit qui dura 68 ans et ne prit fin qu'il y a 34 années. Ces chevaliers ne sont pas partis dans la disgrâce et certains sont restés féodalement liés à des seigneurs de Bretonnie, même si l'obstacle des Voûtes rend tout ceci très théorique.

Les princes frontaliers d'origine bretonnienne se considèrent comme appartenant à la Bretonnie et garants de l'honneur, contrairement aux arrivistes qui forment les autres misérables principautés. Pour cette raison, les Bretonniens n'ont pas bonne réputation chez les autres habitants de cette contrée.

La Tilée

Les Tiléens ont relativement peu affaire aux Bretonniens. Ces derniers ne recourent jamais aux services de mercenaires (du moins officiellement) et les commerçants sont à ce point dénigrés chez eux que les Tiléens préfèrent négocier avec les Bretonniens qui viennent dans leur contrée. Voilà pourquoi les stéréotypes et les préjugés demeurent. Aux yeux des Tiléens, les Bretonniens sont soit de stupides aristocrates à qui il faut expliquer dans quel sens monter un cheval, soit des paysans si terreux qu'ils en sont à peine humains.

Pour les Bretonniens, les Tiléens sont tous des voleurs qui se font passer pour des marchands, quand ils ne sont pas des assassins qui vendent leurs services au plus offrant, tout en prétendant être de fiers guerriers.

Source : WJDR - Supplément Officiel V2 WJDR - Les Chevaliers du Graal
En cache depuis le 06/11/2020