Veuillez patienter...

Le duché de Quenelles

heraldique_quenelles

Quenelles est le plus grand des duchés de Bretonnie, couvrant la majeure partie du milieu du pays. à l'est, il a une frontière commune avec la forêt de Loren, et les Quenellois ont des rapports plus directs avec les fées que les habitants de n'importe quel autre duché. Au sud, le duché est séparé de la Gasconnie par la Brienne, et à partir de là, dans le sens des aiguilles d'une montre, il jouxte la Brionne, l'Aquitanie, la Bastogne, le Montfort et le Parravon, séparé de ces deux derniers par la Grismerie.

En règle générale, le nord du Quenelles est composé de pâturages tandis que les terres du sud sont cultivées. Le nord du duché est dominé par le massif d'Orquemont, une chaîne de montagnes qui s'élève au milieu du pays et où se trouve la source du Gilleau. Les montagnes du massif d'Orquemont sont relativement basses, arrondies et criblées d'un vaste réseau de cavernes. Ces cavernes sont habitées par un grand nombre de peaux-vertes qui organisent de fréquents raids contre les localités des environs.

Peu d'humains choisissent de vivre dans le massif, mais les ducs y encouragent la création de communautés dans l'espoir d'affaiblir les orques. La plupart des villages sont saccagés au bout de quelques années et le paysage n'est donc pas avare en châteaux et en maisons en ruine. Toutefois, quelques-uns ont survécu et sont maintenant bien fortifiés. [...]

Entre le massif d'Orquemont et le Gilleau s'étend une partie de la forêt de Châlons. Cette région semble complètement dépourvue de monstres : on n'y voit qu'un ou deux petits groupes d'hommes-bêtes ou d'orques dans l'année. De petits groupes de chasseurs, de charbonniers et de bûcherons peuvent travailler dans la forêt sans craindre d'être molestés. Tous les efforts visant à créer des villages ont échoué, ces localités finissant toujours par être complètement détruites. Ces villages sont remplacés par de grands trous dans le sol en l'espace d'une nuit, comme si quelque chose les avait arrachés de terre et emmenés au loin. Les Quenellois pensent que le même type de phénomène fait disparaître les grandes troupes d'orques et d'hommes-bêtes. Personne ne sait qui - ou plus probablement ce qui - en est la cause.

Autrefois, avant la fondation de la Bretonnie, le sud du Quenelles était le pays de Cuileux. Les chevaliers de Cuileux furent écrasés par les gobelinoïdes et leur terre absorbée par le Quenelles. Toutefois, le courage avec lequel les Cuiléens livrèrent leur baroud d'honneur les rendit légendaires. Une vaste région porte le sobriquet de Tombeau de Cuileux et n'est pas cultivée. La légende prétend que quiconque tente de le faire est tué par les fantômes des chevaliers de Cuileux, qui pensent que seuls des orques oseraient troubler leur repos. La découverte occasionnelle d'ossements d'orques et d'humains dans la région tend à suggérer qu'il s'agit bien là du site de la dernière chevauchée des Cuiléens.

Localités du duché de Quenelles

Quenelles

La ville de Quenelles est située sur la frontière de la forêt de Loren. En fait, les murs ne protègent pas l'extrémité orientale de la cité : ils montent jusqu'aux arbres et s'arrêtent là. Une large route pavée longe la frontière de la forêt. C'était autrefois le mur oriental, mais il fut abattu il y a mille ans sur ordre des fées. Les pèlerins viennent de toute la Bretonnie pour se tenir sur la route et scruter la forêt dans l'espoir d'apercevoir une des fées. Certains ont la chance d'y parvenir, car les créatures surveillent la cité en permanence, mais la plupart ne voient rien d'autre que le produit de leur propre imagination.

À cause du flux de pèlerins, l'extrémité orientale de la ville est devenue le quartier des loisirs, pourvu de nombreuses tavernes, auberges et autres établissements de mauvaise réputation. Le château de Quenelles se dresse au nord, bâtiment étonnamment modeste étant donné la puissance du duché. La rumeur prétend que ce sont les fées qui ont interdit qu'on l'agrandisse.

À l'ouest de la frontière orientale se trouve une chapelle du Graal unique en Bretonnie. Les vitraux de cette chapelle, appelée la chapelle de l'Enchanteresse, représentent la Fée Enchanteresse au lieu de la Dame du Lac. Il y a toujours au moins deux chevaliers du Graal pour s'occuper de cet endroit, bien que rares soient ceux qui accomplissent cette fonction pendant plus d'un an. La rumeur parle de trésors enfouis sous la chapelle et prétend également que la Fée Enchanteresse en personne s'y rend en visite au moins une fois par an.

bretonnie-quenelles

Les tumuli de Cuileux

Il ne faut pas confondre les tumuli de Cuileux avec le Tombeau de Cuileux. Le Tombeau est le site de la dernière bataille livrée par les chevaliers de Cuileux contre la horde des peaux-vertes. Les tumuli de Cuileux sont l'endroit où ils enterraient leurs morts. Les tumuli sont éparpillés sur une vaste région au nord du Gilleau, certains dans la forêt de Châlons, et d'autres dans les montagnes du massif d'Orquemont. Un tumulus typique comprend environ vingt chambres funéraires reliées par des galeries, mais certains sont beaucoup plus vastes. Des aventuriers affirment avoir vu un tumulus de la taille d'une ville dans la forêt, mais ils disent avoir été repoussés par les morts-vivants qui le gardaient.

La plupart des tumuli des basses terres ne sont désormais que des coquilles vides, depuis longtemps pillés par les orques ou par les Bretonniens. Rares sont ceux qui contiennent des gardiens morts-vivants, mais ceux-là sont encore intacts. Les tumuli des montagnes et de la forêt sont susceptibles de contenir encore d'antiques trésors et d'anciens monstres.

Les habitants

Les habitants du Quenelles sont célèbres pour leur haine féroce envers les peaux-vertes qui attaquent constamment leurs terres. C'est un peu étrange : il est vrai que les habitants du massif d'Orquemont se livrent à des raids fréquents, mais leurs expéditions n'ont pas ici le même effet que dans d'autres régions.Certaines personnes pensent que la destruction de Cuileux a jeté une sorte de malédiction aux héritiers de cette terre, les obligeant à continuer le combat. Et assurément, on peut remarquer que la moindre fête du Quenelles implique toujours la crémation d'un gobelin ou d'un orque, qu'il s'agisse d'une effigie ou d'une créature réelle.

Beaucoup d'aventuriers quenellois sont partis pour prendre l'offensive contre les peaux-vertes. Ces individus se dirigent souvent vers le massif d'Orquemont, mais on trouve des gobelins et des orques dans toutes les chaînes de montagne, et d'autres voyagent donc plus loin. Ils s'allient souvent avec les nains, cherchant à chasser les peaux-vertes de leurs forteresses.

La politique du duché est dominée par la question de la succession, car le duc Tancred n'est pas le seul à avoir remarqué qu'il vieillissait. Si Einhard revient (cf. ci-dessous), il sera l'héritier légitime, mais la plupart des chevaliers de la Quête reviennent avant que dix ans ne se soient écoulés. Une demi-douzaine de nobles au moins sont de sérieux prétendants au titre de duc, mais deux seulement sortent du lot.

Le comte Hincmar est le fils aîné de la soeur aînée du duc. C'est aussi le seigneur d'un vaste fief situé autour du massif d'Orquemont et il est connu pour son grand courage face aux raids des orques. Il est redouté même de ses propres vassaux, en raison de sa manière cruelle et arbitraire de "rendre justice".

Sir Therevault est le petit-fils du frère cadet du duc et le premier héritier mâle si Einhard ne revient pas. Toutefois, il n'a pas encore vingt ans et il est devenu chevalier du Royaume prématurément lorsque son père est mort dans un accident. L'accident fut réel, mais Therevault n'est pas prêt à régner. Un certain nombre de nobles plus rusés le soutiennent donc en espérant faire de lui un pantin facile à manipuler.

La décision finale revient au Roy, mais le duc Tancred n'est pas le seul noble à espérer que l'on retrouve Einhard. Le comte Hincmar aimerait qu'on le trouve mort. Sir Therevault ne sait pas vraiment que penser.

Source : WJDR - Supplément Officiel V2 WJDR - Les Chevaliers du Graal
En cache depuis le 21/10/2020

La Bretonnie : Terre des Chevaliers