La Dame du Lac est la plus célèbre des légendes Bretonnienne. Elle est respectée des chevaliers et des roturiers comme la Déesse suprême de Bretonnie. Son apparition remonte aux anciens temps des Bretonnis, et l'on dit qu'elle a participé à la création de la nation.
Durant l'âge sombre de Bretonnie, la tribu Bretonni était encore divisée selon l'autorité de plusieurs duchés indépendants. Ceux-ci se sont souvent combattus quant il aurait été meilleur de s'unir contre les Orques. Les ducs et leurs chevaliers dominaient les vallées et les plaines fertiles, tandis que les Orques et les Gobelins infestaient les forêts, les collines, les montagnes et les régions sauvages. Il était impossible de voyager du territoire d'un duc à celui d'un autre sans passer sur des terres contrôlées par les Orques.
Bientôt, les tribus d'Orques et de Gobelins tramèrent une conspiration pour conquérir et asservir les Bretonniens. Les Orques frappèrent tous les duchés en même temps, de sorte qu'aucun des ducs n'ait pu venir en aide aux autres. En effet, les ducs eurent à peine le temps de rassembler leurs chevaliers pour défendre leurs propres duchés.
Bien qu'incroyablement courageux, les chevaliers ne pouvaient repousser les Orques et beaucoup se sont retrouvés défendant leurs châteaux et domaines dans de petites armées recueillies à la hâte ou même seuls. Les duchés du nord furent envahis. Pour empirer les choses, les pilleurs du Chaos traversèrent la mer des griffes et commencèrent à ravager les côtes nordiques, attaquant avec synchronisation et efficacité.
Vénérée à travers toute la Bretonnie, mais presque inconnue partout ailleurs, la Dame du Lac est une déesse régionale. Elle représente la pureté, la noblesse et le courage face au danger. Elle est la dame idéale, celle que tout chevalier aspire à aimer ou à servir.Plus d'informations
Gilles le Breton, duc de Bastogne, rassembla ses troupes et prit leur tête jusqu'à Bordeleaux, avec la ferme intention d'empêcher les hordes de peaux-vertes de se rassembler pour former une gigantesque armée, capable de balayer l'humanité. Thierry de Lyonesse, son ami d'enfance, et le seigneur Landouin de Moussillon, plus grand chevalier de l'histoire, se joignirent à lui. Leurs terres étaient également menacées et ils espéraient dans le pire des cas mourir glorieusement aux côtés de Gilles.
Les chevaliers établirent leur campement à la lisière de la forêt de Châlons, tandis qu'à quelques centaines de mètres de là, les feux de camp des orques étaient plus nombreux que les étoiles dans le ciel. Gilles et ses compagnons s'enfoncèrent de quelques foulées dans la forêt, pour dresser le camp près d'un lac et préparer tranquillement la bataille.
En plein conseil de guerre, l'endroit fut soudain baigné d'une vive lueur et l'odeur des prairies estivales parfuma l'air. Une femme magnifique, vêtue d'un blanc étincelant et tenant une coupe d'or de laquelle jaillissait une véritable cascade de lumière, émergea du lac et marcha en direction des chevaliers, la surface de l'eau ne présentant pas la moindre ondulation et ses vêtements restant parfaitement secs.
Atteignant la rive, elle se tint devant Gilles et ses compagnons.
« Lève-toi et bois, Gilles le Breton, premier Roy de Bretonnie. Abreuve-toi de l'honneur et de la chevalerie et de la force. ». Gilles se redressa pour boire au Graal qui lui était offert. Au moment où le liquide scintillant toucha ses lèvres, toute lassitude quitta ses os et ses yeux commencèrent à briller d'une lueur diffuse. La Dame s'adressa de nouveau à lui.
« Va en mon nom, Gilles le Breton. Va et vaincs sous ce signe. ». Ce disant, elle effleura la bannière de Gilles et là où se tortillait précédemment la représentation de Smearghus, apparaissait désormais le portrait doux et bienveillant de la Dame. Elle se tourna ensuite vers les compagnons de Gilles.
« Levez-vous et buvez aussi, Landouin et Thierry, Compagnons du Graal. Buvez pour épauler votre seigneur. » Les chevaliers s'exécutèrent et une lueur recouvrit leur corps, tandis que leurs armes semblaient brûler d'un feu intérieur.
Les trois Chevaliers du Graal, premiers du nom, sortirent de la forêt pour rallier leurs troupes à l'aube et affronter la horde qui les attendait. (les douze batailles des Chevaliers du Graal)
Alors le vacarme de l'ennemi approchant fut entendu de tous les côtés, écrasant l'air avec des cris et le son des tambours de guerre. Les chevaliers prirent leurs armes et montèrent leurs chevaux en toute hâte et se réunirent dans une ligne de bataille autour de Gilles et sa bannière et virent La horde d'Orques obscurcir l'horizon.
Solidement et sans tressaillir, ils montèrent à la charge tandis que les flèches ennemies tombaient autour d'eux. Alors les chevaliers plongèrent dans le milieu de la horde. Les premiers rangs de l'ennemi s'émiettèrent a leur passage. La horde entière prise de panique devant une telle volonté fut incapable de réagir. Les chevaliers fendaient les rangs ennemis vague après vague et tout autour d'eux les orques commencèrent à se disperser.
Quand le soleil commença à disparaître derrière les collines, les orques étaient en déroute et les chevaliers cessèrent leur poursuite pour se rendre à nouveau au lac sacré. Ils se réunirent une fois de plus et se reposèrent pendant que les corbeaux descendaient pour se régaler des Orques massacrés. Tous les ducs et chevaliers se réunirent autour de Gilles et ensemble ils jurèrent de servir et d'honorer la Dame du Lac. Ils firent également le serment de rester unis pour libérer la Bretonnie des Orques et de tous ses autres ennemis. Ce moment marqua a jamais l'origine des Chevaliers du Graal et l'avènement du royaume de Bretonnie.
Gilles le Breton et ses compagnons menèrent douze grandes batailles contre la horde d'ennemis qui menaçait d'éliminer les Bretonni. Le conflit dura deux ans et se déroula sur l'ensemble de la Bretonnie. Chaque bataille a inspiré plus de chansons qu'un érudit humain pourrait n'en lire en y consacrant toute son existence.
Les temples et sanctuaires de la Dame sont appelés chapelles du Graal et ne sont édifiés que sur des sites où la Dame s'est présentée en personne devant l'un de ses adorateurs. Le plus souvent, il s'agit de lieux où l'un des chevaliers de la Quête fut autorisé à boire au calice sacré, devenant de ce fait chevalier du Graal.
Les chapelles du Graal étant presque toujours construites par la noblesse, elles sont pour la plupart en pierre et d'une architecture vertigineuse où abondent les voûtes en ogive et d'importants vitraux. Chaque chapelle prend la forme d'une grande salle au plafond haut. On y accède par une porte à une extrémité, tandis que des fenêtres garnissent les murs latéraux et qu'un large vitrail est disposé sur le mur qui fait face à la porte. Les vitraux colorés qui représentent la Dame, ses serviteurs et les exploits chevaleresques constituent la décoration principale. Toutes les chapelles du Graal se dressent face à la forêt de Loren, demeure de la Fée Enchanteresse et lieu où la plupart pensent que sont formées les Damoiselles du Graal. Ces temples sont donc orientés vers le sud-est dans la plupart des régions de Bretonnie, ce qui signifie qu'ils sont également généreusement baignés par le soleil sur ce front.
Le vitrail principal représente presque toujours la Dame, mais dans certains sanctuaires plus modestes, il arrive que n'y soit symbolisé que le Graal ou la fleur de lis. Les autres fenêtres dévoilent une sorte de fresque qui part du grand vitrail pour rejoindre la porte. La fenêtre qui domine la porte est souvent d'une forme qui rappelle la fleur de lis et n'est presque jamais agrémentée de verre coloré.
Chaque chapelle du Graal est normalement placée sous la responsabilité d'un chevalier du Graal. Celui-ci doit la protéger, l'entretenir et illustrer les valeurs de la Dame. Dans la pratique, de nombreux chevaliers du Graal érigent ces sanctuaires sur le site qui les a vus rencontrer la Dame, c'est pourquoi il existe bien plus de ces chapelles que de chevaliers pour les garder. En outre, la plupart des chevaliers du Graal passent leur existence à servir leur seigneur ou à battre le pays pour combattre le mal. Seuls quelques-uns, les chevaliers ermites, choisissent de consacrer leur vie à veiller sur une chapelle du Graal.
Quand il est responsable d'une chapelle, le chevalier du Graal prononce un court sermon chaque jour de la Dame (c'est ainsi que l'on nomme les jours fériés en Bretonnie) et les habitants des alentours sont tenus d'y assister. Les chevaliers du Graal ne sont pas choisis pour leurs talents oratoires, mais nombre d'entre eux sont persuadés qu'il leur faut faire un effort, si bien que les longs sermons sans queue ni tête sont extrêmement courants. Le reste du temps, la chapelle est ouverte à ceux qui veulent prier ou méditer, mais le Roy ne tolère pas qu'on y traîne sans raison.
L'entretien de certaines chapelles est assuré par des pèlerins du Graal et des pèlerins exaltés, qui rendent souvent hommage au reliquaire du chevalier du Graal qui fonda le temple. Ces sanctuaires reçoivent le même traitement que les chapelles gardées par des chevaliers du Graal, si ce n'est que les sermons s'avèrent souvent meilleurs, les chefs des pèlerins étant, quant à eux, choisis pour leur éloquence.
Certaines chapelles sont sous la garde de nobles qui ne sont pas chevaliers du Graal. En général, elles furent fondées par un ancêtre du noble en question. Dans certains cas, l'entretien du temple fait partie des devoirs associés au fief. Une poignée de chapelles, seulement, sont entretenues par des Damoiselles et Prophétesses du Graal. Il s'agit des plus saints de ces temples, des destinations populaires auprès des pèlerins.
Mais de nombreuses chapelles sont laissées à l'abandon. Elles tombent alors en ruine, à moins de servir d'entrepôts aux paysans. Vu qu'elles sont en pierre, elles sont souvent les bâtiments les plus robustes du village. Les chevaliers du Graal voient d'un mauvais oeil l'utilisation que peuvent en faire les paysans, à une exception près : quand ceux-ci s'y réfugient pour éviter un assaut, auquel cas les chevaliers estiment qu'ils se mettent sous la protection de la Dame, véritable acte de piété. Il est rare que ces chapelles tombent en décrépitude, car la pierre est résistante et ces constructions ne s'effondrent que lorsque la structure est directement attaquée. En Bretonnie, seuls les aristocrates ont le droit de faire construire en pierre, et nul chevalier ne prendrait le risque de se faire prendre à voler des moellons sur une chapelle du Graal.
Le temple le plus sacré de Bretonnie n'est autre que la Première Chapelle, située dans l'enceinte du château de Bordeleaux. Fondé par Marcus de Bordeleaux, l'un des Compagnons du Graal, dans la prestigieuse salle où il reçut la visite de la Dame, ce temple posa les bases architecturales de toutes les chapelles du Graal à venir, si ce n'est qu'il fait face à l'ouest, car la salle était déjà orientée ainsi. Quelle que soit l'époque de l'année, cette chapelle est sous la garde d'une Prophétesse, d'au moins trois Damoiselles et d'un minimum de deux chevaliers du Graal. Tous les plus grands seigneurs de Bretonnie financent son entretien, mais le duc de Bordeleaux se fait une joie d'apporter la contribution la plus consistante.
Pèlerinages
Les fidèles de la Dame sont invités à faire des pèlerinages. La destination en est presque toujours une chapelle du Graal et doit se trouver relativement loin de la résidence du pèlerin. La Première Chapelle de Bordeleaux est pour beaucoup un site privilégié, à l'exception, bien sûr, de ceux qui vivent dans la cité.
Les nobles comme les paysans choisissent souvent de partir en pèlerinage pour marquer les événements importants de leur vie. Les mariages sont célébrés dans quelque chapelle lointaine, tandis qu'après des funérailles, la famille en deuil fait souvent un long périple religieux en hommage au défunt. La maladie et les blessures donnent souvent lieu à des pèlerinages, car nombreux sont ceux qui promettent un tel voyage en cas de rétablissement. Certaines personnes célèbrent également ainsi les anniversaires d'événements importants.
La piété ne suffit pas toujours. Les paysans ont besoin de la permission de leur seigneur pour voyager, sachant que certains nobles rechignent à leur accorder cette faveur. Mais même le plus mesquin aura bien du mal à refuser un pèlerinage matrimonial. Ainsi, pour la plupart des paysans, les pèlerinages sont l'équivalent de congés.
Dans la plupart des cas, la destination est une chapelle placée sous la garde d'un chevalier du Graal, dans l'espoir de recevoir la bénédiction de ce dernier. Les quelques chapelles qui sont confiées à des Damoiselles attirent davantage l'aristocratie, les paysans les évitant. Certains temples ont également acquis une bonne popularité et proposent désormais de nombreux services pour les pèlerins qui s'y rassemblent, dont des tavernes, auberges, théâtres et autres divertissements.
La chapelle de la Lance Trois Fois Brisée, dans les montagnes qui dominent Parravon, est l'une des plus célèbres de ce type. Des pèlerins de toute la Bretonnie y affluent.
Les Damoiselles du Graal, également connues sous le nom de Damoiselles de la Dame, baignent dans une aura de mystère. Nées en Bretonnie, la Fée Enchanteresse les prend à leurs parents alors qu'elles ne sont que des fillettes, puis les élève, dans la forêt de Loren, voire dans un autre monde d'après les rumeurs. Elles sont dotées de pouvoirs surnaturels, souvent liés à la nature, et font connaître les désirs de la Dame aux nobles de Bretonnie.
Les Damoiselles du Graal ne sont aucunement concernées par la législation de la Bretonnie, ni par les conventions sociales du pays. Personne n'oserait les critiquer, même dans leur dos. Elles sont toutes d'une grande beauté et semblent longtemps d'une jeunesse inaltérable, jusqu'à ce qu'elles se retirent subitement au coeur de la forêt de Loren, où l'on pense qu'elles vont pousser leur dernier souffle. Elles sont nombreuses à se présenter sans le moindre couvre-chef et ont la réputation de ne pas reculer devant les plaisirs de la chair, même si l'on ne connaît pas de récit évoquant les fruits de telles unions. Rares sont ceux qui prétendent comprendre leur attitude, mais le soutien magique qu'elles apportent aux armées de la nation est plus qu'apprécié.
Les Damoiselles d'expérience deviennent des Prophétesses de la Dame (ou du Graal). Elles ont alors le pouvoir de prédire l'avenir et conseillent les chevaliers de haut rang. Certaines Prophétesses sillonnent la Bretonnie, insufflant leur sapience comme bon leur semble, à de nombreuses personnes très différentes.
La plus prestigieuse de toutes les servantes de la Dame n'est autre que la Fée Enchanteresse. Celle-ci passe le plus clair de son temps en Bretonnie et apparaît à la cour royale lors des événements majeurs. Son autorité surpasse même celle du roi, car d'un mot, elle pourrait déposséder n'importe quel souverain de sa couronne. Sa puissance surnaturelle est également considérable, plus encore que celle des Prophétesses du Graal. Il semblerait qu'elle soit immortelle, puisque la même personne remplit ce rôle depuis la création de la Bretonnie. Certains pensent qu'elle serait en réalité un avatar de la Dame elle-même, mais la Fée Enchanteresse a toujours démenti cette version.
Si le culte de la Dame concerne essentiellement la noblesse, les paysans n'y sont pas totalement étrangers. Il est vrai que la plupart adressent leurs prières à d'autres divinités. Cependant, quelques paysans offrent leur foi à la Dame du Lac, comme le ferait n'importe quel chevalier du Graal.
Ces individus ne pouvant devenir chevaliers ou Damoiselles du Graal, ils s'efforcent de rester aussi proches que possible de ceux qui ont eu cette possibilité. Les Damoiselles de la Dame sont davantage craintes qu'appréciées de la plupart des paysans. Dans la majorité des cas, elles n'hésiteraient pas à repousser les manants qui entreprendraient de les suivre. C'est pourquoi la plupart de ces paysans dévoués se joignent à l'entourage d'un chevalier du Graal. On les appelle les pèlerins du Graal.
Tant qu'il reste auprès de son chevalier et qu'il accepte l'âpreté de la vie de nomade, le pèlerin du Graal est en mission et ne peut donc être appelé par son seigneur. Rares sont cependant ceux qui adoptent ce mode de vie pour cette indépendance, car les chevaliers du Graal vont d'un lieu dangereux à l'autre, et l'espérance de vie de ces pèlerins n'est pas bien longue.
La plupart des chevaliers du Graal estiment que les pèlerins sont sous leur protection, mais ils ne leur parlent pas, même pour donner des ordres. Il ne faut pas oublier, en effet, que les chevaliers du Graal sont d'un statut bien supérieur à celui des pèlerins. Cela ne dérange aucunement ces derniers, qui partagent l'opinion de leur chevalier et se réjouissent simplement de pouvoir aller à ses côtés (les paysans qui voient les choses autrement ne choisissent pas cette voie). La plupart cherchent à servir efficacement leur chevalier, que ce soit en nettoyant ses affaires, en préparant ses repas ou en montant la garde pendant qu'il dort.
En retour, les pèlerins récupèrent les objets dont se sépare le chevalier et les portent comme les reliques d'un saint vivant. Il peut s'agir de n'importe quel fétiche. Le pèlerin type arbore de nombreux boutons, chaussettes, fixations d'armure et pièces de cuir, tous dépareillés. Les plus chanceux se sont agencés un couvre-chef avec une chaise de camp brisée ou exhibent un morceau de tissu enroulé en travers du coeur. Quand un chevalier tombe au combat, la plupart des pèlerins du Graal dépouillent aussitôt son corps de tout ce qui peut servir de relique. Si le chevalier n'était pas encore tout à fait mort, ce traitement suffit souvent à l'achever.
Les pèlerins novices partent en courant quand le chevalier va combattre, mais avec le temps, ils apprennent à lui apporter un soutien militaire. Les plus doués finissent pèlerins exaltés, aussi efficaces au combat que n'importe quel chevalier du Royaume. Un chevalier du Graal accompagné d'une troupe de pèlerins exaltés est un adversaire vraiment redoutable.
Quand un chevalier du Graal trépasse, sa dépouille donne souvent lieu à un reliquaire, confectionné par ses pèlerins, qui le portent ensuite sur le champ de bataille. Le corps est vêtu d'une armure, placé sur un squelette de cheval, et porté sur les épaules des pèlerins du Graal. Ces derniers tirent leur force de la présence du saint. De telles troupes peuvent se perpétuer pendant des décennies et comptent souvent plus de pèlerins exaltés que la suite d'un chevalier vivant. Il n'est pas rare qu'un seigneur leur demande de rejoindre son armée.