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La Cité

Source : Création Personnelle

La cité est un lieu de commerce, d'échange monétaire, un centre artisanal où se croisent des gens de toutes les classes sociales, dans de petites rues entourées de murs. Les habitants se réunissent autour d'une église ou autour d'une place, d'un château... rendant toutes les villes toujours très animées.

Les villes se sont développées dans des lieux dit "favorables", au point de vue de la circulation, auprès d'un port, auprès d'une rivière ou d'un fleuve navigable, auprès d'une Abbaye, ... qui attiraient les marchands, les artisans, les voyageurs.
Les vendeurs en profitent pour vendre des produits venus de pays lointains ou qu'ils ont achetés dans les foires. Les propriétaires des campagnes viennent y vendre de la laine, des céréales, du vin, des légumes, etc.

Les villes du Vieux Monde sont construites sans ordre et sans plans. Ce sont des rues étroites et très sombres, sans trottoirs, souvent boueuses, avec des animaux en liberté. Seules certaines rues principales sont pavées. Devant leurs portes, les enfants jouent à la toupie, à la marelle, ...

Les modestes dimensions des rues (5m de largeur au maximum) sont encore réduites par le ruisseau central dans lequel on jette les détritus. De plus, les rues sont encombrées par l'avancée des auvents, l'encorbellement des maisons, les enseignes pendantes et par tout ce que les citadins y entreposent. La circulation peut y être difficile et les encombrements sont très fréquents.

Les boutiques et les ateliers sont situés au bas de maisons qui sont ouvertes sur la rue. Les ouvriers travaillent devant les passants. Les travailleurs d'un même métier sont rassemblés dans la même rue, comme les tailleurs, les barbiers, les bouchers, les tonneliers, les fourreurs, les tisserands, etc. La rue porte en général le nom de l'activité pratiquée.

Les magasins sont ouverts sur la rue, mais faute de place, les artisans exposent leurs produits sur la chaussée. Les jours de marché, les rues s'emplissent de colporteurs, artisans itinérants, ... Dans la rue, on trouve quantité de petits traiteurs ou marchands ambulants qui proposent aux passants poêlons de tripes, pâtés de viandes, écrevisses, tortues, saucisses, gaufres ou petits gâteaux. En effet, tout le monde ne dispose pas d'une cuisine ; les foyers les plus modestes n'en sont pas équipés.

Les maisons ordinaires, aux murs à colombages, sont assez étroites, avec une ou deux fenêtres par étages, serrées les unes contre les autres. Constituées d'un rez-de-chaussée de pierre et de trois ou quatre étages de bois et de torchis, elles sont desservies par un escalier à vis. La couverture du toit est faite de chaume ou de lattes de bois.
Il y a de gros risques d'incendies, d'autant plus que les maisons sont en bois. Les maisons bourgeoises sont peu à peu construites en pierre, suite à l'évolution des engins de construction et de levage. Seules les demeures de nobles et de bourgeois possèdent une cuisine et une cheminée.

De nuit, la rue est le royaume des professionnels du crime. L'éclairage, se fait à la lanterne et à la bougie. Les gardes et allumeurs de lampes s'assurent que toutes les lampes des rues de la ville sont allumées dans l'heure suivant le crépuscule, et éteintes à l'aube. Ils annoncent les heures de la nuit et l'état de leur patrouille ("Il est une heure et tout va bien").

Occupants

La ville est peuplée de voyageurs, d'étudiants, et de pèlerins qui logent chez l'aubergiste. Chez lui, ils peuvent se restaurer d'une carbonée, lamelle de lard sur une tranche de pain. Les plus pressés s'arrêtent chez le boulanger pour acheter pain et vin sur le pouce.
Les villes, attirent aussi de nombreux brigands, des mendiants, des vagabonds, des pauvres. Les tavernes y sont très nombreuses et très fréquentées.

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