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Les Classes Sociales Kislevites

L'aristocratie

Elle est de prédominance Nordique, à l'exception de quelques familles de militaires ou de dirigeants Ungols datant de la période de domination Ungole.

L'Aristocratie de Kislev est en plein déclin. L'influence de la bureaucratie et du clergé sur le Tsar se développe ; les familles aristocratiques ont commencé à peine à perdre leurs possessions territoriale héréditaires au profit du gouvernement en cours de développement et des courtiers du pouvoir cléricaux. Ils gardent un grand prestige et peuvent toujours regarder de haut tous ces nouveaux riches des autres classes.

La richesse de l'aristocratie dans l'agriculture de Kislev réside dans l'importance de ses propriétés. Que ce soit en ville ou dans la campagne, c'est l'aristocratie qui possède la terre et qui dirige les vies des fermiers, manouvriers, artisans et marchands qui officient sur ces domaines. Les propriétés du Tsar sont administrées par des Bureaucrates Impériaux, une classe de domestiques civils qui singe les privilèges et la culture de l'aristocratie, mais qui est méprisée par les vieilles familles Nordiques.

Les Militaires

L'armée était autrefois un privilège aristocratique, l'armée d'un gentilhomme pouvant être occasionnellement renforcée par une milice paysanne. Dans l'armée moderne, l'importance de l'infanterie augmente régulièrement et les fils des classes bureaucratiques et paysanne y sont admis. Les aristocrates Nordiques prédominent encore parmi les officiers, dans la cavalerie lourde et dans l'infanterie lourde d'élite, alors que les Ungols et les Gospodars forment la piétaille.

Il existe encore des unités d'archers à cheval Ungols, mais elles sont plutôt ornementales, car le type de manoeuvres auxquelles elles sont destinées - attaque éclair, escarmouche audacieuse et manoeuvre élaborée - ont été remplacées par des assauts massifs, brutaux et désorganisés dans des terrains boisés difficiles.

Depuis l'incursion du Chaos en 2302, Kislev a vu se développer différents ordres religieux-militaires dédiés à l'éradication du Chaos.

L'Ordre du Loup Blanc s'est répandu depuis l'Empire dans Kislev, où il est reconnu comme une branche de l'élite des Templiers d'Ulric. Les Templiers du Loup Blanc, à peine moins féroces à Kislev, sont généralement des bandes de berserkers mal organisés - ils ne se soucient pas de tactiques, mais ils sont impressionnant au corps-à-corps.

La Fraternité de l'Ours constitue un autre ordre militaire d'élite, dont les membres sont des Forestiers-Templiers adeptes de Taal et spécialistes en escarmouche dans les forêts et en terrain irrégulier. Ce groupe est essentiellement composé de Gospodars.

La Légion du Gryphon était une unité de cavalerie d'élite constituée pendant la guerre contre le Chaos ; en servant l'Empire comme force mercenaire, elle a perdu la plupart de ses honneurs de bataille. Elle a prêté le serment de revenir à Kislev au moindre commandement du Tsar, mais le sentiment général de la hiérarchie militaire Kislévite est que cette option est pratiquement inutile à cause du délai et des distances mis en cause.

Le Clergé

Par tradition terre ayant peu de dieux mais beaucoup de superstitions, Kislev abrite deux cultes principaux : celui d'Ulric (aussi appelé Olric), qui a été introduit par les Nordiques ; et celui de Taal et de Rhya, dont la présence est antérieure à l'histoire connue.

Le culte d'Ulric a la préférence des militaires et de l'aristocratie, alors que les cultes de Taal et de Rhya sont liés aux paysans. Mais la foi religieuse est sur le déclin. Ces deux cultes reçoivent toujours les offices verbaux, mais le cynisme Gospodar fait que la dévotion religieuse est superficielle et sans conviction. Le clergé s'est progressivement politisé et est généralement une extension de toute faction qu'il soutient à un moment.

La plus grande faiblesse du clergé, c'est son incapacité à protéger ses adeptes de la famine ou du Chaos. Selon ses prêches, les sécheresses et les hordes du Chaos sont des punitions pour le manque de foi ; ces désastres, naturels ou non, sont là pour tester la piété des paysans, qui sera récompensée quand l'heure sera venue. Les paysans n'ont que peu de raisons pour louer les dieux alors que leurs enfants meurent de faim et que les hordes du Chaos ravagent tout sans réserve.

La Bureaucratie

Au départ, la bureaucratie n'était qu'une extension du Tsar et de l'aristocratie, mais elle a depuis construit ses bases de pouvoir indépendantes - un service civil vaste, fermé et aussi mobile qu'un glacier. Rien ne peut être fait sans une armée de scribes, d'employés, d'inspecteurs et - le plus important - de percepteurs. Quoique vous puissiez acheter, vendre, ou même regarder, il y aura une taxe dessus. Nominalement ces taxes sont la gratification du Tsar, qui, après tout, est le possesseur de toute la nation de Kislev. Mais de la théorie à la pratique...

Le pouvoir de la bureaucratie a varié au cours des deux derners siècles. Des Tsars faibles et passifs ont permis à des ambitieux de se retrancher derrière des supporters et des décrets favorables à leurs intérêts. Des Tsars forts et énergiques ont maintenu leur contrôle grâce à une politique sagace, des nominations soigneuses, des agents secrets et parfois des purges impitoyables.

Le Tsar actuel, Radii Bokha, a accédé au pouvoir grâce à l'aide des militaires et de l'aristocratie, et malgré l'opposition du clergé et de la bureaucratie. Bokha consacre le gros des impôts aux campagnes contre les hordes du Chaos, les Gobelins des montagnes et les Hobgobelins des plaines. Ces campagnes étant assez vaines, la bureaucratie les considère comme une opportunité de miner le pouvoir de Bokha et d'installer quelqu'un qui est plus favorable à leurs buts.

La classe bureaucratique tente ardemment de s'attribuer une partie du prestige et de l'éclat de l'aristocratie. Mais comme sa richesse n'est ni hériditaire ni liée aux terres, elle se montre surtout dans les apparences. Les bureaucrates s'habillent de façon ostentatoire, avec des vêtements coûteux, de go^t douteux, une imitation des style de l'Empire, en particulier de Bretognie. Ils donnent de grandes fêtes, des bals, décorent leurs demeures avec un faste de mauvais goût, et dépensent elur argent en luxe et frivolités. Les aristocrates regardent ces démonstrations grossières avec un dédain condesendant ; les paysans les jugent dépravés.

L'Intelligentsia

Ce petit groupe représente l'élite des intellectuels et des artistes de Kislev, y compris des clercs, des érudits, des physiciens, des mages et d'autres personnes, éduquées et professionnelles. Ce sont souvent des individus puissants ou riches, mais comme, généralement, l'intelligentsia dédaigne la politique, ils n'ont que peu d'influense sur la politique gouvernementale. La seule chose que les membres de cette classe semble avoir en commun, c'est une certaine notion de la nécessité de l'amélioration de la qualité de vie - un idéal qui jure étrangement avec leur dédain bien connu et à peine déguisé pour les autres classes. Les races, la culture, la richesse et les particularités sont très variables.

Les Hommes Libres

La classe des hommes libres inclut des aventuriers, des frontaliers, des mercenaires, des colonisateurs, des marchands, des artisans itinérants et d'autres individus de statut social bas qui voyagent pour vivre. Parmi-eux, on trouve les paysans les plus audacieux et ambitieux, qui ont quitté leur terre dans l'espoir d'améliorer leur statut. La plupart sont des individus qui préfèrent la liberté et les défis de la route et de la nature à la routine de la vie urbaine et rurale.

Les membres de cette classe restent occasionnellement dans des colonies pendant de courtes périodes, ou travaillent temporairement pour des individus ou des représentants gouvernementaux d'intérêts financiers, mais, de coeur, ils sont libres et agités. Ils prennent soin de ne pas devenir dépendants des luxes de la civilisation ou de la générosité de leurs employeurs, car ils sont fiers de leur indépendance et de leur capacité à vivre sans terre.

Avec la menace constante des Hommes-bêtes, des mutants et des Gobelins tapis dans les forêts et les collines, les hommes libres ont l'habitude d'éviter les conflits ou de monter des embuscades. Ce style de combat forme un contraste avec les méthodes militaires actuelles, les assauts directs et féroces, et à cause de cela, les uns et les autres se méprisent considérablement. Les hommes libres sont aussi connus pour avoir adopté les méthodes des groupes hostiles auxquels ils sont confrontés - brutalité terrifiante, trophées sinistres, raids nocturnes, etc. - "combattant le mal par le mal", selon leur point de vue. Certains disent qu'ils ne valent guère mieux que les bêtes et les monstres qu'ils combattent.

"C'est ce qu'ils disent, hein ? Et bien, envoyez quelques-uns d'entre eux par ici, avec leurs armures polies, leurs laquais et leurs hordes de troupes. Vous verrez comme ils se débrouillent quand on en vient aux principes. Ensuite, ils respecteront peut être plus ceux qui connaissent les lois de la nature."

Les Paysans

Par tradition, les paysans avaient un droit sans limite au voyage, à leur guise, et si un seigneur était trop rude ou louait trop cher, ils étaient libres de partir à la recherche d'un maître plus généreux et raisonnable. Dans la pratique, les paysans restent souvent là où ils sont, à cause du risque de se retrouver dans une situation pire, et du fatalisme pessimiste naturel de la classe.

De nos jours, les paysans sont étroitement contrôlés par les décrets bureaucratiques. Ils doivent obtenir l'autorisation du Tsar (celle de la bureaucratie) pour voyager ou changer de maître. Cette autorisation est théoriquement accessible à tous, mais est en fait très difficile à obtenir - le processus exige des paysans qu'ils affrontent leur seigneur avec des plaintes spécifiques, et qu'ils les soutiennent devant une assemblée d'examinateurs.

La personnalité des paysans est la même que celle des Gospodars. Cyniques, fourbes et fatalistes, ils attendent peu de bien de leurs dieux, de leurs maîtres ou de leurs camarades.

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Kislev : la terre de l'Ours