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Les Arts, les sciences et les distractions en Arabie

L'éducation

L'éducation en Arabie est une affaire religieuse. Les écoles fréquentées par les jeunes arabes sont toutes sous la direction de l'Imam local. Seules les familles relativement aisées peuvent se permettre de payer cette scolarité et de se passer de la main d'oeuvre que représentent leurs enfants (surtout à la campagne). Ces écoles sont presque toujours situées dans un bâtiment attenant au temple d'Ormazd. Un clerc, spécialement formé pour cette tâche éducative a pour mission d'apprendre aux enfants à lire, écrire, prier (Ormazd, bien entendu) et compter. Cet apprentissage s'effectue entre 7 et 12 ans et concerne environ 20% des jeunes arabes (Un peu plus en ville, un peu moins à la campagne).

A 12 ans, le jeune garçon (ou la jeune fille) a trois options possibles : Effectuer un apprentissage chez un professionnel (artisan en général) durant 3 à 10 ans (la durée de l'apprentissage varie en fonction du métier). La seconde option (la plus courante) est de commencer à travailler de ses propres mains. La troisième option (la moins fréquente, est de passer au niveau supérieur de scolarisation : le cours préparatoire. Ce cours dure 4 ans et est enseigné par des érudits appelés professeurs.

Le jeune reçoit une formation en théologie, droit et mathématiques. Cette formation doit le préparer à entrer dans une Madrasa (sorte d'université). il n'existe des cours préparatoires que dans les villes de plus de 5 000 habitants.

Sorti du cours préparatoire à 16 ou 17 ans, le jeune érudit peut se spécialiser dans une Madrasa. Il n'existe pas plus d'une Madrasa par royaume (dans certains, il n'y en a même pas). Le jeune homme peut y faire l'apprentissage de plusieurs disciplines : Le droit, la théologie, les mathématiques, la littérature, la musique et l'astronomie. Recevoir l'enseignement d'un professeur de Madrasa est un privilège que très peu d'arabes connaissent. Sorti de ce collège (après 5 à 10 ans d'études), toutes les professions intellectuelles s'offrent au jeune diplômé.

Il existe une dizaine de Madrasa dont certaines sont particulièrement réputées :
- La Madrasa d'Abu Hamed (Califat de Kufra) pour l'apprentissage de l'astronomie et de la médecine
- Le Madrasa de Kamt pour l'apprentissage de la médecine
- La Madrasa de Mahabbah pour l'apprentissage du droit
- La Madrasa de Baskra (Emirat d'Al-Haïkk) pour l'apprentissage des mathématiques
- La Grande Madrasa de Zandri (Sultanat d'Arabie) pour l'apprentissage du Droit, de la théologie et de la littérature.

L'avancée scientifique des Arabes

Dans le domaine scientifique, les Arabes sont à la pointe du progrès. Ils ont su innover dans des domaines dans lesquels le Vieux Monde reste en retard, pour des raisons religieuses bien souvent.


En ce qui concerne la navigation, si les Arabes accusent un certain retard dans le domaine de la construction navale (par rapport à l'Estalie et à la Tilée en particulier) c'est parce qu'ils sont culturellement attachés aux galères propulsées par les esclaves. Néanmoins, les puissances maritimes arabes (Al-Haïkk, Kufra, le Sultanat d'Arabie) commencent à rattraper leur retard en construisant des galions dans leurs chantiers navals. C'est dans le domaine de l'orientation que les Arabes sont en avance : En effet ils utilisent largement la boussole, (qu'ils ont ramené de la lointaine Cathay) alors que les navigateurs du Vieux Monde sont encore peu nombreux à l'utiliser. De même, les cartographes du Vieux Monde auraient encore beaucoup à apprendre de leurs homologues arabes.

Dans le domaine de l'astronomie, les scientifiques arabes sont des précurseurs. Le savant Husayn, de la Madrasa d'Abu Hamed, a mis au point un astrolabe très précis, dont il se sert pour enseigner l'astronomie à sa quinzaine d'élèves annuels. L'équatoire est un instrument mis au point par Al Kashi pour déterminer la position des étoiles.

Dans les domaines des sciences "obscures", l'astrologie est très prisée par les arabes, bien plus que dans le Vieux Monde. Il en va de même pour l'alchimie qui est bien mieux considérée dans la péninsule arabique. La magie est présente en Arabie, comme dans le Vieux Monde, même si l'on peut considérer qu'elle y est moins présente (surtout en milieu urbain). La magie des Arabes est avant tout une magie cléricale. Les clercs d'Ormazd et les Mudjahids sont autorisés à pratiquer cette magie, semblable à la magie cléricale de Sigmar ou d'Ulric.

Dans le domaine de l'optique, le savant Ibn Al Haytham de Siwa est un expert en lentilles. Il a permis la diffusion des loupes, des lunettes. Il travaille en ce moment sur des lunettes de visées, commandées par l'Emir d'Al Haïkk.

Dans le domaine de la médecine, l'ensemble des médecins diplômés de Madrasa sont plus pragmatiques que leurs homologues du Vieux Monde qui, quand il ne connaissent pas l'origine d'un mal, l'imputent à une mutation chaotique. Les médecins arabes sont en avance en ce qui concerne le diagnostic et l'utilisation de médicaments. Comme dans le Vieux Monde, la médecine reste paralysée par l'interdiction de disséquer des cadavres humains. Néanmoins, le docteur Hunayn Ben Ishak, de la Madrasa de Kamt, est un chirurgien dont la réputation est arrivé jusque dans le Vieux Monde. La fille du duc de Luccini fut opérée et guérie par ce médecin qui, pour l'occasion, reçut une somme d'argent extraordinaire.

Dans le domaine de la connaissance géographique et surtout historique, les savants arabes ont eu à souffrir d'une perte irréparable : L'incendie de la Grande Bibliothèque de Zandri en 1785 (suite à une révolte d'esclaves). D'innombrables volumes très anciens (et notamment des rouleaux datant de l'empire de Fahal Sum) ont été détruits. A cause de cette catastrophe, les historiens arabes ne parviendront sans doute jamais à trouver la mythique cité de Nefernéda. Mais on murmure dans certaines Madrasa que des parchemins datant de l'époque de Fahal Sum auraient pu être sauvés et se vendraient à prix d'or...

En ce qui concerne les arts de la guerre, les arabes sont experts en armes à feu, et particulièrement dans la poudre pour fusils et pistolets. Les armes à feu de fabriquées en Arabie et utilisés avec de la poudre venue d'Arabie ont beaucoup moins de risques d'avoir un problème de mise à feu. Cependant, la poudre et les fusils restent des denrées assez chères et seuls les royaumes les plus riches peuvent en équiper une partie de leur armée.

Un dernier domaine peut être intéressant : Le papier. Les arabes sont de grands producteurs de papiers et n'utilisent presque plus le parchemin. Si le papier est une denrée rare et chère dans le Vieux Monde, ce n'est pas du tout le cas en Arabie.

Dans le domaine de l'astronomie,<br />les scientifiques arabes sont des précurseurs.
Dans le domaine de l'astronomie,
les scientifiques arabes sont des précurseurs.

Les distractions en Arabie

La première distraction de tous les habitants de l'Arabie est la gladiature : les combats de gladiateurs sont regardés par toute la population, même les femmes et les enfants. Chaque ville a son arène, plus ou moins importante. Les petites villes ont des arènes dont les gradins peuvent accueillir 300 à 500 personnes alors que les plus grandes peuvent accueillir près de 20 000 personnes. L'Arène de Zandri est un bâtiment exceptionnel construit en pierre blanche et pouvant accueillir plus de 40 000 spectateurs.

Les gladiateurs sont en grande majorité des esclaves (80%), mais certains sont des hommes libres qui ont choisi de tenter la fortune et la gloire sur le sable de l'arène. Car les gladiateurs peuvent devenir les héros de la foule et leurs noms scandés par tous les spectateurs... s'ils survivent à de nombreux combats. Un combat ne se termine pas toujours par la mort du perdant, il est même mal venu qu'un gladiateur tue délibérément un adversaire hors de combat, sauf si ce dernier a fait preuve de lâcheté en fuyant ou en se rendant. Les esclaves dont la carrière fut honorable sont souvent affranchis par leur maître.

Si les spectacles de gladiateurs sont aussi renommés, ce n'est pas seulement parce que la foule aime les combats, c'est aussi parce que des paris sont fait sur les combats. Tous les arabes s'amusent à parier, même les plus pauvres.

Les arènes sont aussi le lieu d'autres types de distractions : Les courses.

Les courses de chevaux sont très prisées par les habitants de l'Arabie et être possesseur ou cavalier d'un cheval plusieurs fois vainqueur apporte la renommée et la richesse (surtout à son éleveur). Les courses attelées n'ont plus cours que dans quelques rares arènes. Les courses montées sont les plus fréquentes et opposent en général une douzaine de cavaliers.

Durant la course, tous les coups sont permis (mais le cavalier se servant d'une arme autre que sa cravache risque gros). Dans toutes les grandes villes du nord de l'Arabie a lieu une course spéciale chaque année, opposant des chevaux représentant les différents quartiers de la ville : c'est l'Aïd El Saar.

Les chevaux sont menés en procession à travers toute la cité parmi une foule en liesse. Cette course (se déroulant à la fin de la saison sèche) est souvent le théâtre de bagarres de rues parfois très violentes. Le cavalier vainqueur est respecté par tous les habitants du quartier qu'il représente. Les courses de chien ont également lieu mais elles intéressent surtout les familles riches qui en font l'élevage.


S'offrir un billet pour l'arène local est assez aisé, d'autant plus que le billet vaut entre 3 et 10 Rials. C'est souvent le manque de place qui oblige le citadin à se tourner vers des distractions illégales comme les combats de chiens et les combats à main nues. Organiser des combats, quels qu'ils soient, hors de l'arène est interdit (et parier dessus aussi). Les contrevenants risquent la bastonnade, une nuit en prison et une forte amende (les récidivistes sont systématiquement condamnés au bagne).

La littérature est une toute autre distraction en Arabie. Le roman est une invention récente (2365) mais ce genre commence à être popularisé par certains auteurs en vogue. Les thèmes abordés touchent la religion, l'histoire antique de l'Arabie, les guerres civiles et la conquête (puis la perte) de l'Estalie. Le genre poétique est également très prisé des femmes de familles aisées et des concours ont lieu régulièrement dans les cours royales.
Etre écrivain peut être un métier dangereux si l'auteur se livre à une critique du pouvoir des Califes ou si, pire encore, il se livre à une critique de la religion. Ce dernier cas a souvent pour issue une exécution publique. La diffusion des romans et des poèmes est facilitée par le prix peu élevé du papier et l'invention de l'imprimerie, ramenée de l'Empire.

Les musiciens sont très respectés car dans l'imagerie populaire, le musicien est l'intermédiaire entre la parole d'Ormazd et l'humanité. les instruments les plus prisés sont les flûtes et les tam-tams. A La Madrasa de Ghasfa, la musique est enseignée en même temps que la théologie et, dans toute l'Arabie, la plupart des fêtes religieuses donnent lieu à de véritables concerts dans les rues.

Une des grandes coutumes propres à l'Arabie est de fumer l'opium. Le pavot est cultivé dans les montagnes du bout du monde et dans le massif de l'Alkaréham (une petite chaîne de montagnes située au Nord Ouest de la péninsule arabique).
Chaque ville a ses fumeries d'opium où les habitants viennent prendre le thé et bavarder. L'opium est donc une denrée très recherchée qui n'est produite que dans un petit nombre de royaumes.

Source : Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes du Désert, par S. Guyon
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