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Le duché de Gasconnie

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La Gasconnie forme la frontière méridionale de Bretonnie, couvrant une grande partie des Montagnes Irrana et jouxtant l'Estalie à l'ouest, la Tilée au sud et l'Athel Loren à l'est. La province est divisée en quatre régions par les trois grands affluents de la Brienne, et le fleuve lui-même en délimite la bordure septentrionale.

On trouve d'étroites bandes de terres arables le long de certaines parties des principaux cours d'eau, mais la grande majorité de la Gasconnie est constituée de pâturages ou de montagnes. Les bergères de Gasconnie sont particulièrement renommées dans le reste de la Bretonnie pour leur force, leur courage et leur absence totale de charme féminin.

Les deux régions orientales de la Gasconnie formaient autrefois la Glamborielle, mais le duché fut entièrement rasé par l'invasion des orques qui mena à l'unification de la Bretonnie. La région se distingue désormais par la présence des forteresses juchées sur les collines, autrefois siège de la noblesse glamborienne et désormais abandonnées. La légende populaire veut qu'elles soient toutes hantées, et dans certains cas au moins, la rumeur dit vrai.

La principale menace qui pèse sur la Gasconnie vient des raids permanents des peaux-vertes issues des Montagnes Irrana et des Voûtes. Dans l'est du duché, les habitants reçoivent occasionnellement l'aide des fées d'Athel Loren, mais les Gasconnais n'ont jamais eu d'aussi bonnes relations avec les fées que leurs voisins du nord,au Quenelles.La plupart du temps,ils sont donc seuls et leur survie repose sur leurs exploits militaires, qui sont loin d'être négligeables.

Depuis quelques années, les chevaliers de Gasconnie parlent des orques de fer des montagnes, serviteurs évidents du Chaos qui viennent renforcer les troupes d'orques ordinaires, et qui sont plus forts encore que les orques noirs. Pour l'instant, seuls les autochtones de Gasconnie ont affirmé en avoir vu. Même les Tiléens, qui possèdent des terres dans ces montagnes, n'en ont jamais aperçu. Beaucoup pensent qu'il s'agit d'une fable inventée par les Gasconnais pour bénéficier d'une réduction d'impôt.

Localités du duchés de Gasconnie

Le château de Gasconnie (Carcassone)

Le château de Gasconnie s'élève sur une île au milieu de la Songez, l'affluent situé le plus à l'ouest de la Brienne qui coule intégralement dans le duché. La ville qui lui est rattachée est petite et n'existe que pour fournir des services au grand nombre de compagnies de " bergers " qui viennent au château demander du travail au duc. Par conséquent, la vie y est rude.

Le château lui-même est conçu pour être facile à défendre, mais c'est essentiellement un camp de base. Le duc ne s'y replierait pas pour préparer un siège. Il harcèlerait plutôt l'armée d'envahisseurs en se repliant peu à peu vers la Brienne. Le château ne comporte qu'une courtine qui entoure une vaste zone de rassemblement et le donjon est très petit. Le duc vit dans un ensemble de bâtiments moins faciles à défendre mais bien plus confortables.

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Les chutes du Dragon

Cette chute d'eau de la partie supérieure de la Songez tire probablement son nom des formations rocheuses et des brumes qui la font ressembler à un dragon au souffle enfumé. Certains croient qu'un dragon vivait autrefois ici, et que son trésor y est resté.

C'est actuellement un sujet d'inquiétude, car la chute se trouve à peu près au centre d'une région où l'on a récemment vu beaucoup de morts-vivants. Les seigneurs locaux craignent qu'un nécromancien ait élu domicile aux chutes et le premier groupe de "bergers" envoyé en investigation n'est pas revenu.


Fort Solstice

Le fort Solstice est un fort de taille moyenne dressé sur les collines de l'est de la Gasconnie. Sa célébrité vient du fait qu'il est sans aucun doute hanté. Si un petit groupe d'individus passe la dernière nuit de l'hiver à l'intérieur du fort, ils rencontrent le fantôme du noble glamborien qui y vivait autrefois. Il leur demande d'accomplir une mission, qui implique toujours un combat contre les orques. S'ils refusent, ses guerriers fantômes surgissent du sol et les attaquent. S'ils acceptent, ils sont en sécurité, à moins qu'ils n'abandonnent, auquel cas les guerriers les attaquent, où qu'ils soient.

Le fantôme du noble semble en savoir long sur les endroits où se trouvent les orques et quelques "bergers" particulièrement courageux ont visité le fort à plusieurs reprises. Ces âmes bien trempées affirment que les tâches successives données par le fantôme sont de difficulté croissante, comme s'il mettait les volontaires à l'épreuve. Ils le soupçonnent d'avoir une quête plus importante en tête, mais si c'est le cas, personne n'a encore surmonté assez d'épreuves pour savoir laquelle.

Les Habitants

Les Gasconnais ont l'esprit martial et pensent qu'il est de leur droit et de leur devoir d'accomplir des faits d'armes. Cette mentalité est renforcée par les constants raids des peaux-vertes, qui poussent parfois à l'intérieur du le duché avant qu'on puisse rassembler une troupe suffisante pour les écraser. Presque tous les Gasconnais ont une formation militaire, même les paysans.

Toutefois, ils ne méprisent pas ceux qui ne sont pas des guerriers. C'est dans leur attitude vis-à-vis de la Brionne, un duché où l'on passe son temps à écrire des poèmes, que ce trait est le plus évident. Les Gasconnais aiment écouter les ménestrels brionnois quand ils en ont le temps, et ceux qui peuvent voyager visitent Brionne pour contempler les splendeurs de la ville. Les Gasconnais sont fiers de ces merveilles,car selon leurs dires,ce sont eux qui combattent pour que de telles choses soient possibles. Ils se battent pour que les Brionnois n'aient pas à le faire et ils en sont fiers.

Bien des aventuriers gasconnais voyagent pour mettre leurs capacités martiales au service de la lutte contre d'autres menaces du Vieux Monde. D'autres s'en vont parce qu'ils n'ont pas de talent pour la guerre et qu'ils ne reçoivent pas la reconnaissance qu'ils pensent mériter en Gasconnie. être ménestrel, c'est très bien pour un Brionnois, mais quand on est né en Gasconnie, on est guerrier, un point c'est tout.

Deux des coutumes gasconnaises sont devenues plus ou moins célèbres hors du duché. La première est la coutume de l'épée de naissance. Tous les enfants mâles des nobles se voient présenter une belle épée à leur naissance. Elle est censée être la première chose qu'ils tiennent dans leurs mains. Cette épée est ensuite suspendue au-dessus du lit du garçon jusqu'à ce qu'il soit en âge d'apprendre à la manier. à partir de ce jour, elle repose sur un présentoir, près de son lit pendant qu'il dort. La plupart des Gasconnais refusent de combattre avec n'importe quelle autre arme et semblent effectivement être plus adroits avec elle.

La seconde coutume concerne les "bergers" gasconnais. Naturellement, on ne peut attendre des paysans qu'ils sachent se battre d'eux-mêmes, et ce serait une grande honte pour les Bretonniens que d'engager des mercenaires. Toutefois, les troupeaux de moutons des collines ont besoin de protection, et il n'y a donc pas de honte à engager des bergers capables de se défendre. En premier lieu, les bergers et bergères gasconnais sont des guerriers bien entraînés, également formés à opérer seuls, espionnant et harcelant les troupes d'orques. Et par ailleurs, les nobles gasconnais engagent parfois des "bergers" étrangers, souvent des bandes dotées d'un chef talentueux, en leur donnant un unique mouton à garder. Ils ne payent que 50 sous par jour, mais oublient avec une remarquable désinvolture des bourses pleines d'or juste devant ces "bergers". Les mercenaires qui sont engagés de la sorte trouvent ça amusant. La plupart résistent à la tentation de manger le mouton pendant une bonne semaine, et d'autres en font leur mascotte.

Source : WJDR - Supplément Officiel V2 WJDR - Les Chevaliers du Graal
En cache depuis le 21/10/2020

La Bretonnie : Terre des Chevaliers