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La légende du Nain Blanc

Tout nain, du plus jeune au plus vénérable, sait par cœur la saga du Nain Blanc. Ce récit épique de plusieurs centaines de strophes raconte comment ce nain de légende arpente les sentiers de montagnes que seuls les nains connaissent et apparaît lorsque son aide est la bienvenue.

Grombrindal, la légende du Nain Blanc

Nul ne sait réellement qui est le Nain Blanc. Certains estiment qu’il s’agit de Snorri Barbeblanche de Karaz-a-Karak, le seul roi nain à avoir reçu le respect du Roi Phénix des elfes. D’autres estiment qu’il était autrefois le soupirant de Valaya, et l’un des plus aimés des dieux nains. Quelle que soit la vérité, la saga de Grombrindal évoque ces possibilités, ainsi que quarante trois autres hypothèses de cet acabit. En tout cas, le Nain Blanc est un héros légendaire et savoir qu’il arpente encore le monde remplit le cœur de tous les nains de fierté et de joie.

Bien souvent, un nain solitaire, revêtu d’une cape et d’un capuchon, rejoint une armée naine à la veille d’une grande et terrible bataille. Solitaire et maussade, cette silhouette mystérieuse se tient à part en sirotant sa bière et en lissant silencieusement sa longue barbe blanche. Ce n’est que lorsque la mêlée commence que la véritable nature de cet étranger est révélée. Sa cape gris terne tombe et, une flamme ancestrale dansant dans les yeux, Grombrindal se met en devoir de massacrer les ennemis du peuple nain.

Ainsi advint-il lors de la bataille du Pont de la Baleine, lorsque Grombrindal tint le pont face à la horde d’An-cas le Vantard, et qu’il décapita l’arrogant grand chef gobelin d’un revers de hache. Ainsi advint-il au Pic Amer, lorsqu’une véritable marée de skavens fut mise en déroute par une poignée de mineurs de Barak-varr, alors qu’un vieux nain 21 la barbe blanche maintenait leur cohésion en criant des encouragements. Ainsi en fut-il aussi à la bataille du Roc Solitaire, lorsque les plus puissants héros nains de leur temps écrasèrent une armée d’hommes-bêtes, d'orques et de gobelins, juchés sur une pile d’ennemis morts haute de vingt pieds. Ces histoires, et mille autres encore, sont un témoignage de l’héroïsme de Grombrindal et du coté presque surnaturel de ses apparitions, car il intervient toujours lorsque la bougie de l'espoir vacille et que le moral des nains est au plus bas.

A la veille de la bataille, lorsque la crainte resserre ses griffes glaciales sur le coeur des osts nains, les jeunes nains comme les Longues-barbes veillent 51 ce que leurs feux de camp soient toujours vifs, et pensent à laisser de coté une chope de bière, au cas où un étranger à la cape grise viendrait s’asseoir parmi eux...

Source : White Dwarf
En cache depuis le 03/11/2017

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