Veuillez patienter...

Grand comté de Stirland

Présentation générale

Nom officiel : grand comté du Stirland.
Souverain : Comte Électeur Alberich Haupt-Anderssen, grand comte du Stirland, prince de Wurtbad, souverain de Sylvanie.
Gouvernement : féodal, avec un conseil consultatif de nobles.
Capitale : Wurtbad.
Villes franches : Flensburg, Schramleben.
Exportations principales : articles en laine, vin, poisson salé, objets manufacturés en bois.
 
stirland

La région

Bordé par les Montagnes du Bord du Monde à l'est et au nord, à l'ouest et au sud par le Stir, l'Aver et le Reik, le Stirland est une province accidentée aux paysages très variés. Sa réputation de trou perdu est largement imméritée, car elle compte bien des villes de taille importante et entretient des liens commerciaux forts avec les nains de Zhufbar. Néanmoins, sa situation, à l'écart des centres de décision, et la présence des territoires redoutés de la Sylvanie lui donnent mauvaise réputation.

Les régions septentrionales, le long des rives du Stir, sont couvertes par l'extrémité de la Grande Forêt. À l'est, au-delà de Siegfriedhof, la forêt est plus clairsemée et se sépare en deux, le bois de la Famine d'une part et le bois Sinistre de l'autre part, des lieux à la réputation horrible.Au-delà du bois Sinistre, un lugubre village marque l'entrée du Hel Fenn, où les troupes impériales anéantirent l'armée de Manfred von Carstein, l'un des Comtes Vampires de Sylvanie.

L'ouest est dominé par le Stirhügel, la contrée vallonnée qui fut le premier foyer de la tribu Styrigen, il y a des milliers d'années. Traversées par la vielle route des nains et la route de Nuln, les collines abritent essentiellement des villages de bergers qui vendent leurs produits sur les marchés de Flensburg et Wördern. Cachées parmi les sentiers sinueux et les vals brumeux, on trouve toutefois les tombes des anciens chefs des tribus des Styrigen. Tombeaux creusés à flanc de colline ou tumuli recouverts de tourbe, elles datent de l'époque pré-impériale. Bien que les pluies ou les crues puissent parfois les révéler au grand jour, leurs entrées furent bien cachées par ceux qui les construisirent. Les autochtones les considèrent comme maudites, et il semble que chaque village ait au moins une histoire concernant un individu ayant disparu alors qu'il enquêtait sur la dernière demeure des "anciens rois" . Cependant, les chasseurs de trésors et les nécromanciens cherchent encore les tombes des Styrigen, chacun pour des raisons différentes.

C'est toutefois l'est du Stirland qui fait régner la terreur sur le reste de la province, car c'est là que se trouve la région enténébrée de Sylvanie. Depuis la sombre ville de Tempelhof, qui n'a pas eu de prêtre de Morr attitré depuis 800 ans, jusqu'aux contreforts des Montagnes du Bord du Monde, entre le bief de l'Aver et le Stir, la plus grande région du Stirland est un lieu de terreur et d'obscurité. On dit que les fantômes y évoluent en toute impunité à la nuit tombée parmi les collines Hantées et que l'épais brouillard des bois sylvaniens emprisonne parfois les âmes, les obligeant à y errer à jamais. La portion orientale de la province est la plus désolée, là où d'anciens châteaux noirs sont juchés sur leurs pics escarpés comme des vautours scrutant les villes en contrebas. La Sylvanie est un lieu que la plupart des Stirlanders tentent d'oublier et les percepteurs du Comte Électeur n'y viennent qu'accompagnés d'une imposante escouade armée. Même les nains de Zhufbar évitent la Sylvanie, préférant prendre la route du sud vers Schramleben et traverser le Moot quand ils désirent se rendre à Wurtbad.

Les traditions sont là pour une bonne raison : elles sont pleines de bons sens et valent la peine qu'on les perpétue. Changer dans le seul but de changer, c'est l'apanage du Chaos, vous ne croyez pas ?
Un noble stirlandais

Les habitants

Descendants de l'antique tribu Asoborn, les Stirlanders sont des individus courtauds et trapus, fort semblables en cela à leurs voisins de l'Ostermark. Les cheveux noirs, soupçonneux vis-à-vis des étrangers, leur lignée est restée l'une des plus pures de tout l'Empire. D'aucuns soulignent qu'ils présentent un fort degré de consanguinité, mais comme le font remarquer les nobles stirlanders, même les individus issus des couches les plus populaires peuvent citer les noms de leurs ancêtres sur un grand nombre de générations.

Célèbres pour leurs superstitions, les Stirlanders sont des gens prudents. Aussi réputés pour être très ruraux et arriérés, ils sont souvent le sujet des moqueries du reste de l'Empire en raison de leur rythme de vie, mais de leur lent parler. Pour leur part, les gens du Stirland sont fiers d'avoir préservé les anciennes coutumes et leur vision à long terme de la vie. Sous leur meilleur jour, les Stirlanders sont calmes, réfléchis et ont l'habitude de prendre leur temps pour faire les choses. Comme ils adorent les longues histoires paillardes, la taverne locale est le coeur de toute communauté. Les gens s'y rassemblent pour entendre leurs histoires préférées, les ragots locaux et, de temps à autre, les nouvelles du monde extérieur. Les courses sont aussi un des passe-temps favoris des habitants du Stirland, bien qu'il ne s'agisse pas des courses à pied ou à cheval qu'on pratique dans le reste de l'Empire.

Comme la plupart des communautés sont basées sur des terres agricoles, les oies, les vaches, les cochons et les ratiers sont souvent opposés les uns aux autres durant des compétitions locales, qui ont généralement lieu à l'occasion d'une fête ou du jour du marché. L'animal qui l'emporte se voit généralement offrir "des rubans et une remise de peine", ce qui signifie qu'il ne servira jamais de dîner.

Pour ce qui est de leurs travers, les Stirlanders sont isolationnistes, suspicieux et rigides. Cependant, ils considèrent seulement qu'ils perpétuent les traditions : "Elles fonctionnaient très bien par le passé et il n'y a aucune raison d'en changer aujourd'hui", comme ils aiment à le dire. Ils ont du mal à sceller des amitiés: il leur faut parfois des années pour accepter les nouveaux venus dans leurs communautés. La plupart des habitants de l'Empire les considèrent comme des sauvages, notamment à cause de leur habitude de boire la bière chaude. Toutes les tavernes du Stirland présentent un grand tisonnier posé à côté du feu. Les voyageurs transis de froid et les vieux poivrots le posent dans les braises en attendant leurs boissons, puis ils le plongent dans leurs chopes, réchauffant ainsi la bière et produisant un nuage de vapeur alcoolisée. Mais ils ont bien d'autres coutumes curieuses. Par exemple, quand des étrangers s'approchent d'un village du Stirhügels, les enfants leur lancent des fientes de cochon car ils croient que cela éloigne les mauvais esprits. Ils pensent qu'une personne touchée par un excrément de porc est particulièrement protégée. Dans les villages proches de la Sylvanie, les maisons et les fenêtres sont bordées d'une variété d'ail locale particulièrement âcre destinée à éloigner ce qu'on appelle avec euphémisme "les hommes du Comte" . Quand quelqu'un disparaît, les habitants rejettent la faute sur "des gousses d'ail trop vieilles" , et non sur la fausseté de cette superstition.

Les Stirlanders qui habitent la région centrale de cette province sont connus pour leur aversion des halflings, car ils supportent mal la décision vieille de 1500 ans qui leur arracha leurs meilleures terres et les donna aux "demi-portions" . Bien que ce ressentiment tourne rarement à la violence, le préjugé voulant que les halflings soient des voleurs est plus fort ici que dans n'importe quelle autre région de l'Empire. À Wördern, la tradition veut que lorsque l'on célèbre l'anniversaire d'un enfant, on construise un mannequin de paille de la taille d'un halfling, rempli des sucreries et des douceurs qu'il a "volées" aux enfants. Il est suspendu à une branche et les enfants aux yeux bandés le frappent violemment avec des bâtons jusqu'à ce qu'il éclate et leur "rende" les sucreries. Les habitants du cru nient les rumeurs selon lesquelles des ivrognes suspendent parfois de vrais halflings.

Les habitants de Sylvanie sont des gens mornes, qui sourient rarement et n'aiment guère parler aux étrangers. On ferme les portes à double tour et les gens se signent régulièrement pour repousser le mauvais oeil quand quelque chose d'inhabituel se produit. Ils sont également fatalistes, acceptant la fin lugubre que la vie semble leur réserver. Les Sylvaniens sont tellement résignés à leur "destin" que rares sont ceux qui quittent la province, au grand soulagement de leurs voisins.

Les visiteurs ont généralement du mal à se faire à l'accent rustique et à la lenteur excessive de l'élocution des Stirlanders, car ils répètent souvent les questions, et passent généralement un bon moment à réfléchir avant de répondre. Les comédiens utilisent souvent une forme caricaturale de l'accent du Stirland quand ils interprètent un personnage lent ou rural dans une pièce.

Source : WJDR - Supplément Officiel V2 WJDR - Héritiers de Sigmar, guide de l'Empire (Les)
En cache depuis le 19/10/2020