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Le marchant devenu esclave

Source : Warhammer Battle Warhammer Battle - mordheim, la cité des damnés, proposé par Freedom.

« Abdul Meershariff caressait sa moustache noire tout en essuyant les copieuses traînées de bave qui s'écoulaient de sa bouche, séchant sa main grâce à sa manche.

“Celle-ci est nouvelle, d'aujourd'hui, et elle a toutes ses dents…” Sur ces paroles, le massif Arabien aux vêtements criards se saisit de la fille entravée et la fit se mettre debout. D'un doigt incrusté de crasse, il lui ouvrit les lèvres pour montrer à ses clients sa dentition parfaite. Le marchand sourit de toutes ses dents, qui étaient loin d'égaler la blancheur immaculée de celles de la captive.

“Cinquante de vos couronnes impériales.” Il y eut une longue pause. “Elle sait cuisiner, nettoyer, soigner les blessures et cette beauté sait même se battre !” rugit l'Arabien surexcité, et son haleine fétide fit s'étrangler ses interlocuteurs de dégoût. Malgré ses liens et sa situation avilissante, le regard de la fille affichait une expression de défi, ses yeux bleu acier exprimant un mépris évident, à la fois envers ses futurs propriétaires et envers l'esclavagiste obèse.

Plaçant délicatement un mouchoir en dentelle blanc devant sa bouche, le bellâtre de poudre fardé détailla son futur achat, tournant lentement autour de la fille pour mieux admirer ses formes souples et harmonieuses.

“La belle est farouche, pas vrai les gars ?” Dit-il, une pointe d'accent de Marienburg dans la voix. Les camarades du Capitaine marienburger rirent de bon cœur tandis que leur chef se saisit d'une bourse pendant à sa ceinture et commença à compter les pièces. Les yeux de l'Arabien s'élargirent à la vue de l'or et il se mit à transpirer d'impatience. C'est alors que quatre silhouettes encapuchonnées firent irruption dans la tente du marchand.

“Qu'est-ce que vous voulez ?” Grogna l'Arabien tout en fourrant rapidement l'or dans sa poche. La haute silhouette à leur tête étendit un bras gracile pour désigner la prisonnière. Les Marienburgers portaient déjà leurs mains à la garde de leurs épées.

"Vous arrivez trop tard, elle a été vendue.” Siffla l'Arabien tout en se plaçant adroitement derrière les Marienburgers. En un instant, les intrus jetèrent à bas leurs capes, s'avérant être des femmes sveltes à la peau mate, revêtues de peaux, la chevelure ornée de plumes chatoyantes et serrant dans leurs mains des armes étranges. Dans un tintement de métal, les Marienburgers dégainèrent leurs épées et chargèrent les combattantes. Une des femmes pointa ce qui ressemblait au croisement entre un pistolet de duel et un gantelet en or, qui émit un faisceau de lumière aveuglante. Le premier Marienburger regarda d'un air incrédule le trou fumant dans son bouclier, puis son regard se figea sur son armure transpercée et il s'écroula au sol. Alors que les combats faisaient rage tout autour d'eux, le Capitaine marienburger et la chef des guerrières se mirent en garde face à face, chacun tenant fermement son arme.

“Toi, la garce, je vais te donner une bonne leçon.” Cracha le Marienburger avant de se jeter sur elle. La lame de la guerrière étincela lorsqu'elle para l'attaque du Capitaine et coupa son épée en deux. Le Marienburger regardait toujours d'un air horrifié les restes de son onéreuse épée lorsque l'arme de la femme lui trancha le torse de l'épaule jusqu'à la taille. L'homme resta immobile pendant une seconde, les yeux vagues, avant de s'écrouler au sol en deux portions parfaitement cautérisées. Les autres Marienburgers désormais tous morts, les femmes délivrèrent leur sœur alors que leur chef alla chercher l'Arabien se cachant à l'arrière de la tente, et le tira par la barbe pour le sortir de la flaque au milieu de laquelle il était recroquevillé.

Les femmes refermèrent les menottes autour des poignets du marchand, devenu esclave à son tour, avant de s'enfuir dans la nuit avec leur prisonnier. L'Arabien ne savait que trop bien que les Marienburgers avaient eu plus de chance, car il avait entendu parler de ce que les amazones faisaient de ceux qu'elles capturaient… »

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