Forum : Dans l'ombre d'un...

* J'échange un bref regard avec Owendyl quand il s'adresse à moi après m'être exprimé auprès du Baron. Puis après quelques échanges entre les compagnons, nous nous apprêtons à agir: Nous allons enfin traquer les créatures du chaos et qui sait, peut être tomberons-nous sur quelques unités perdues ou dispersées que nous pourrons éliminer. Je laisse échapper un léger soupire las de soulagement. Enfin, nous partons en chasse!

Pirlouet tente de se souvenir d'un détail concernant le sorcier homme bête mais ne parvient pas à trouver une réponse à la question d'Amélia.*

"- Nous devrions y aller. Chaque heure qui s'écoule diminue nos chances de les rattraper." *dis-je à l'attention de mes compagnons.*

*Cette fois, c'est bel et bien décidé.
Le groupe est arrivé à une conclusion.
Il est plus que temps de s'occuper de la menace que représente les créatures hommes-bêtes du chaos.

Mais bizarrement pour cela, le Baron indiquera qu'ils s'octroieront seulement trois petits jours avant de revenir à Pankrazgrad. ça peut paraitre court. Mais peut-etre c'est parce qu'il est sur des capacités des elfes à faire le travail en si peu de temps....
Le groupe part donc en piste et pendant ce temps imparti, il tente de se remémorer des souvenirs de ces créatures déjà rencontrées qui pourraient les aider dans leur lutte.
Mais malheureusement, ce ne sera que les banalités habituelles qui en ressortiront.

Pourtant, il trouve une piste, ils en sont assurés. Ils la suivent aussi discrètement que possible tandis qu'avec le temps qui passe, vous avez le sentiment de vous diriger vers Akendorf.
A la fin du troisième jour, alors que les traces augmentent et qu'une odeur de feu se fait sentir force à la prudence, des bruits de galop qui se rapprochent de vous se font entendre.
De votre position, vous n'aurez pas le temps de vous cacher, le terrain ne s'y prêtant guerre.
Vous vous apprêtez à vous défendre vaillamment lorsqu'une dizaine de cavalier léger se rapproche de vous hache à la main.
Ils vous entourent et celui qui semble être le dominant du groupe vous questionne.*

"Halte qui êtes-vous et que venez-vous faire dans notre campement ?
Vous n'êtes pas des marchands de ce que je vois !"

*La situation pourrait être pire, vous n'avez pas été attaqué à vue*

[
Je vous laisse réagir, test de soc pour celui qui prendra la parole en premier
]

* L'heure serait à la diplomatie, que ça ne m'étonnerait pas. Et qui dit diplomatie, dit Pirlouitet. *
* Campement, cavaliers légers, hache ... sûrement pas une milice locale ou la représentation de l'autorité impériale. *
* Plutôt des marginaux, hors-la-loi, bandits de grand chemin ou que sais-je encore. *

" Bien le bonjour, Messire. "
" Je me nomme Pilouitet-Bel-Esprit-de-la-Colline. Il est probable que vous ayez entendu parler de moi ou de mes ancêtre. Et certainement pour des haut-faits accomplis au service de l'Empire ! "
" Non je plaisante bien sûr. Il m'étonnerait que vous ayez entendu parler de nous. Et si tel était le cas, ce serait plus pour des tours pendables. "
" Votre campement est une bénédiction pour des hommes (et une femme) en maraude. Il y a jours que nous n'avons fait un vrai repas et dormi en sécurité. Nous étions un groupe plus fourni, une troupe de saltimbanques pour être plus précis, lorsque pris à partie par des monstres, mi-homme, mi-bête, nous fûmes contraints de fuir, abandonnant plus de la moitié des nôtres, morts ou tout comme, et la quasi-totalité de nos affaires. "
" Alors si vous proposez de nous accueillir pour une nuit, sachez que c'est avec plaisir que nous accepterons votre offre. "
...
" Le gros derrière ? C'est Bibide. Nous sommes, nous étions plutôt, une troupe ambulante. Et Bibide était le clou de notre spectacle. Les spectateurs pouvaient le nourrir, et une récompense était offerte à celui qui viendrait à bout de son appétit. Et bien vous le croirez ou pas Messire, personne n'a jamais touché la récompense. Même cet éleveur qui lui a amené un cadavre de boeuf entier. Oui monsieur, il a tout mangé, et il en réclamait encore. "
...
" Je vous présente Atolf, qui se fait passer pour un baron lorsque nous donnons représentation, Sylvain et Sylvestre nos deux elfes des bois, et enfin Magistresse Amélia, notre prestidigitatrice. Elle fait des tours de magie comme personne. Et votre serviteur, qui est un peu le Monsieur Loyal de cette troupe. "

[ Test Soc : Résultat du jet (1D100) : 4./72 ]

*Les guerriers qui vous observent attendent une réaction de leur chef.
Et ce n'est qu'une fois qu'il remet sa hache à sa ceinture qu'ils font de même.
Les soulagements de certains visages sont très clairement perceptibles.
Assurément, ils ne voulaient se retrouver dans un face à face contre l'ogre qui vous accompagne.
Le chef prend alors la parole.*

« Par Ulric, nous allons vous accueillir chez nous.
Je crois qu'on va apprécier le spectacle de votre troupe pour nous changer les idées en échange de la protection qu'on va vous apporter .
Et nous avons nous aussi eu notre content de combat contre des créatures mi-hommes, mi bêtes.
C'est un problème ici et nous avons nous aussi eu des pertes.»

*Et pendant que vous vous faîtes escorter il rajoute *

« Et vous vous rendez-vous ? »

*Vous arrivez alors dans le campement.*

« Vous voilà chez les frères-loups hurlant ! »

*Vous comprenez alors à leur dégaine que vous venez de pénétrer dans le campement d'un groupe Ulricains.
Ils vous indiquent ensuite un endroit vers le centre du camp ou vous pourrez monter le votre.*

[
@Tous, Vous pouvez me faire un test d'intelligence.
Test MJ 1: Résultat du jet (1D100) : 39.
Test MJ 2 : Résultat du jet (1D100) : 96.
]

*Alors que nous progressons dans notre périple à la recherche des hommes bêtes, nous nous retrouvons encerclés par plusieurs cavaliers. Pirlouet s'empresse de prendre la parole et rapidement j'hausse un premier sourcil quand il nous fait passer pour une troupe de saltimbanque puis un second à l'évocation de mon nom d'emprunt avant de le regarder avec une certaine désapprobation.

Cependant, force est de constater qu'il dispose du bagout nécessaire pour faire mordre les hommes en armes à son histoire. J'affiche alors une moue quelque peu septique avant qu'elle ne se change rapidement en ce qu'on pourrait interpréter en un "pourquoi pas". Alors que le chef des cavaliers range sa hache, imité par ses hommes, je range ma flèche dans son carquois et passe mon arc en bandoulière.*

*Une fois escorté au camp dans lequel nous montons notre campement, je m'adresse discrètement au semi-homme.*
"- Habile manoeuvre maître Pirlouet... et quelle créativité pour nos noms d'emprunt... Cependant, ces hommes attendent désormais un spectacle. J'imagine que vous avez déjà une idée derrière la tête. Cependant, ne comptez pas sur moi pour faire le pitre." *fais-je avec une moue légèrement hautaine.*

[ @Ravenath : tu as oublié ton test d'Int. ]

* Il me prend un fou-rire intérieur, quand l'imagine Atolf cabotinant dans son propre rôle alors que Sylvain et Sylvestre miment de mauvais chasseurs et qu'Amélia fait les poches des spectateurs pour la bonne cause ou lance des sortilèges à deux pistoles. Le regard effaré de Sylvain (ou Sylvestre je ne sais qui est qui) me ramène à la raison ... *

" Une représentation. Il y a quelques jours je vous aurais répondu par l'affirmative avec empressement. Mais là, voyez-vous, la moitié de nos camarades sont tombés, et avec eux d'excellents interprètes de notre fresque. Nous ne pourrions donner spectacle sans eux, et voyez-vous, je pense même qu'il serait indécent, si peu de temps après leur disparition, de continuer à cabotiner comme si de rien n'étais. Alors je sais bien que les grand-bretonniens ont une expression qui dit "le chaud must go on" ou quelque chose d'approchant, mais là, c'est au dessus de nos forces. "
" Peut-être plus tard ... "

* Finalement, il ne s'agit pas de marauds, mais d'un groupe ulricain. Alors c'est vrai que Saint-Protector nous dirait que tout ce qui n'est sigmarite est mauvaise engeance. Mais je ne partage que moyennement ce point de vue extrémiste. Toujours est-il qu'on va pouvoir discuter hommes-bêtes avec eux, c'est tout ce qui compte. Mais laissons d'abord nos autres compagnons s'exprimer, il faudra amener le sujet des hommes-bêtes avec prudence. *

[ Test Int : Résultat du jet (1D100) : 99./53 ]

[Désolé pour mon absence, je croyais l'aventure en pause estivale.
Je vous fais rapidos le test d'initiative et je reviens demain avec du RP.
Résultat du jet (1D100) : 52. / 64]

[C'est donc bien un test d'Intelligence que j'ai réussi haut la main auparavant.]

*C'est médusé qu'Adolf assiste au 'chaud' de Pirlouitet face à ces inconnus qui se révèlent être des Ulricains dotés d'un solide camp.*

"Tenons-nous à carreau, tous autant que nous sommes. Prudence et discrétion. Et continuons à chuchoter.
Bien joué, Pirlouitet, et même très bien joué, je dirais. Mais il va bien falloir leur prouver ce que tu as avancé. On ne pourra pas se faire passer pour des saltimbanques très longtemps. Vois nos équipements d'aventuriers, nos armes, nos protections... Nous ne ressemblons pas à des comédiens ! Alors, oui, il va nous falloir improviser un spectacle. Selon les talents de chacun : du tir acrobatique pour les elfes, des tours de passe-passe pour Magistresse Amelia, un numéro d'homme-fort pour Bibide... Et pour moi ? Du dessin ou de la peinture, pardi !
Evaluons bien la situation avant de nous dévoiler. Dénombrons combien ils sont; découvrons leurs forces et leurs faiblesses. Seulement après nous pourrions envisager une discussion franche. Mais pesons alors bien nos mots, car il pourrait s'agir des mercenaires qui ont occis les répurgateurs. Et peut-être pour le compte des sorciers. Qu'en pensez-vous, Magistresse Amelia ? Ah, dommage que Jorun ne soit plus avec nous...
Êtes-vous tous et toute d'accord ?
Dans l'immédiat, continuons d'installer nos tentes comme si de rien n'était..."

[jet d'Int: Résultat du jet (1D100) : 37./61]