*La marche est longue à travers la jungle et c'est davantage à cause de l'ignorance de l'endroit où ces sauvageonnes nous emmènent que la durée en elle-même qui est devenue une fatalité. Et mère qui ne s'offusque pas qu'on soit traités de la sorte ? Je ne lis que dans le regard de Gustav la même indignation, même si sa connaissance de nos adversaires le résigne à suivre sans opposer de résistance. James par contre est troublé. Cette femme n'est pas une norsque mais elle en a pourtant certains usages, même si sa fierté semble venir d'ailleurs. Mais sa coiffure ou encore sa posture lui fait penser aux femmes du peuple de Svenja. Mais pourquoi est-elle si différente des autres qui l'accompagnent et ne prennent pas part aux échanges verbaux ? Lorsqu'enfin nous rencontrons leur cheffe après que l'horizon nous ait révélé quelques ... flaques sacrées, c'est le nain qui prend la parole en premier, à l'accord de la femme étrangement vêtue, aussitôt appuyé par l'amant de mère.*
[[James si tu le souhaites pendant le trajet tu peux tenter de baragouiner quelques mots en norscan. Elle te répondra qu'elle a appris les usages de ce peuple sous la contrainte lorsqu'elle était enfermée à Skeggi par les norsques qui l'avait réduite en esclavage, et qu'elle en parle sans honte parce qu'elle a obtenu sa vengeance quand ses soeurs sont venues la chercher ainsi que d'autres dans la même situation qu'elle.]]
Klaus : "Nous sommes tous égaux ici, mais puisque nous avons des explications à fournir, je peux m'en charger si cela vous convient."
" [...] Je jure par Taal que nos objectifs sont purs et que nous sommes de bonne foi."
Friedrich : "Pour répondre à votre seconde question, permettez que je prenne la parole. Je me nomme Friedrich Ocelot, je suis le médecin de ce groupe et les Elfes d'Athel Loren m'appellent le "Chasseur de Mort". [...] Nous ne voulons aucun mal à votre peuple. Nous souhaitons simplement récupérer et mettre en lieu sûr, cet artefact maudit et dangereux."
*Il marque un temps d'arrêt pour observer Eolia et sa réaction mais elle reste impassible, comme si elle réécoutait intérieurement chaque mot prononcé avant de répondre et Friedrich poursuit alors.*
Friedrich : "Pour vous prouver notre bonne foi, je vous invite à inspecter mon épée que vos Amazones ont récupérée. Elle m'a été remise par la Dame, une divinité Bretonienne bonne qui croit en la justesse de nos actes.
Également, nous sommes prêts à vous aider contre les rats qui ont profané la cité que nous souhaitions fouiller. Nous pensons que l'artefact que nous recherchons s'y trouve... Sans en être certain. Mais si, avec votre concours, nous pouvons éradiquer cette vermine, alors nous accomplirons plus que ce pour quoi nous avons été envoyés."
*Eolia éclate alors d'un rire puissant et incroyablement moqueur.*
Eolia :
"Hahahahaha !!! Vous, des hommes, vous pensez pouvoir vaincre l'ennemi qui a chassé les Sauriens de Quetza ? Mais cela fait des centaines d'années qu'il n'y a plus que l'ombre de leur invasion dans ces ruines ! Et seules la maladie et les vermines qui la propagent y résident encore. Je doute que votre objectif soit là-bas mais seul un Prêtre-Mage Slann pourrait vous en apporter la certitude ! Et je doute que vous obteniez jamais son audience ; les Gardes Saurus sont intraitables. Mais je ne perçois pas le vice de vos prédécesseurs dans vos propos ni dans vos coeurs alors je vais vous accorder le bénéfice du doute et en référer à ma prêtresse. Ne suis-je pas d'une grande clémence ? Hahahaha ! Allez mes soeurs, emmenons-les au campement où ils passeront la nuit avant que je ne décide de leur sort ! "
*Nous sommes encore trimballés sous leur maudite menace jusqu'à un campement ... qui n'en est pas vraiment un ou alors je dois revoir toutes mes échelles de confort !

*
*L'endroit est occupé par une population exclusivement féminine, et guerrière. Mais chacune de ces amazones est d'une beauté qui ne semble avoir d'égale que leur férocité. Je vois bien le regard de Gustav se perdre entre leurs formes voluptueuses et malgré leur orientation martiale, chacun de leur pas est gracieux et pousserait au vice le plus sage des hommes, et je dois bien avouer ne pas y être si indifférente moi-même. Mais à la fin qui sont-elles et que nous veulent-elles réellement ? Nous n'aurons aucune réponse ce soir, alors qu'elles nous conduisent finalement dans une de leurs "huttes" pour nous y enfermer [[la boucle est bouclée

]] et la première amazone à nous avoir adressé la parole nous expose la situation.*
Amazone :
"Vous êtes nos prisonniers pour cette nuit. Notre cheffe va réfléchir sur vos intentions jusqu'à demain et en attendant l'arrivée de notre prêtresse nous allons vous apporter de quoi vous nourrir et vous allez passer la nuit ici. Demain, Eolia vous convoquera pour vous annoncer si nous allons vous aider ou vous exécuter."
*

Charmante. Mais pour qui elle se prend cette pétasse, qu'elle m'affronte en face à face et on verra qui exécutera qui ! J'ai du mal à contenir ma rage mais mère est intransigeante et je lis dans son regard sévère que si je la ramène je vais passer un sale quart d'heure. Et en plus cette nuit dans cette chambre commune, impossible de faire passer ma colère en passant à autre chose ! Décidément, cette nuit sera la plus mauvaise de toute ma vie, mais étrangement les autres ne s'inquiètent pas et semblent même familiers du principe de réclusion ...

La nuit est interminable avant que nous ne soyons enfin sortis de leur prison pourrie. Nous traversons quelques ponts et gravissons l'escalier qui mène à la plus haute "hutte", où la cheffe est côtoyée cette fois de celle qui a tout l'air d'une chamane ou d'une prêtresse. Et c'est ... une elfe !!!

*
Les Amazones se sont alliées aux Elfes pour combattre les Elfes Noirs qui tentent régulièrement des incursions en Lustrie, en quête des artefacts dissimulés dans les Cités-Temples parfois oubliées de tous.
Amazone :
"Inclinez-vous devant Eolia et notre prêtresse."
*Eolia reste assise tandis que l'elfe à sa droite tient l'épée de Friedrich et le regarde en souriant.*
Eolia :
"Étrangers, nous ne vous tuerons pas." (Voilà qui est rassurant

)
"Nous avons conseillé sur votre récit et il semblerait que nous ayons un ennemi commun. Alors si vous possédez vraiment un moyens de contrarier les desseins des elfes noirs, nous sommes disposées à vous accorder une chance de nous le prouver. Mais avant cela, vous exécuterez une tâche pour nous. Si vous acceptez de nous servir, en échange je vous conduirai dans les étangs d'émeraude où un Prêtre-Mage Slann pourra statuer sur votre quête. Oh et bien sûr si vous refusez, votre voyage s'arrête ici ! " (Ah ben ça on s'en serait pas doutés.

)
*L'elfe murmure alors quelques sons à l'oreille d'Eolia, comme une brise qui soufflerait délicatement entre les feuilles des arbres séculaires de la Grande Jungle.*
Eolia :
"Homme Friedrich, l'arme que tu m'as présentée comme provenant d'une divinité des elfes d'Athel Loren possède bien les propriétés que tu as dites. Elle t'est restituée, dès lors que tu acceptes de nous servir ; et il en va de même pour toutes vos armes. Mais aucune pitié ne sera accordée au premier d'entre vous qui fait mine de se retourner contre nous. Nous sommes les Amazones, et nous ne pardonnons pas. Alors, quel est votre choix ? "
*Comme si on en avait vraiment un ! Et forcément commençant à connaître de quoi sont faits mes équipiers, notre propre expédition est mise de côté afin d'obtenir le soutien de ces guerrières farouches. Peut-être que la rencontre promise nous fera gagner un temps précieux, si la Pierre ne devait pas se trouver à Quetza ? Et nous éviter par là même de fâcheuses complications ... sanitaires.*
Eolia :
"Très bien ! Alors voilà pourquoi je vous sollicite. Cette partie de la Grande Jungle nous appartient, bien loin de notre île mais les Sauriens n'en sont pas tributaires. Néanmoins ils ne troublent pas notre quiétude, mais depuis peu les centaures le font. Ils ont toujours été des voisins paisibles ou du moins pacifiques mais récemment voilà qu'ils se sont faits plus territoriaux et belliqueux. Trouvez-en la raison et résolvez ce soucis et vous obtiendrez notre soutien ! "
*Nos regards se croisent et nous aimerions pouvoir en débattre mais les Amazones ne semblent pas enclines à nous laisser hésiter, il va falloir accepter de les aider. Nous ferons le point entre nous une fois sortis de leur village ! *
-----------
FIN DE LA PARTIE B - CHAP. 1 : L'AMAZONE.
------------
PARTIE C - CHAP. 2 : LES CENTAURES.
------------
[[Le chapitre 1 a été plus narratif et court que prévu, du fait d'un certain
rideau de feu qui a écourté le coeur de l'action, et d'une sociabilisation correcte des échanges. Dire la vérité est parfois le moyen le plus simple de s'en sortir ! Mais ce chapitre sera peut-être un peu plus long, comment parviendrez-vous à résoudre ce conflit entre les centaures et les Amazones, ferez-vous usage de la force ou de la persuasion ? Et ces créatures qui vous sont totalement inconnues vous en laisseront-elles seulement le choix ? Ou encore, préférerez-vous revenir à votre propre mission ? L'aventure continue dans la chaleur étouffante de la Grande Jungle de Lustrie.

]]
*De retour dans la jungle, nous avons récupéré l'intégralité de notre équipement, mais plus aucun porteur, le second ayant rapidement succombé au poison des prêtres de la peste alors que le dernier a fuit à travers la végétation ... pour ne plus jamais en revenir. Nous avons pour toute indication une direction dans laquelle nous rencontrerons les centaures hostiles, et l'appréhension est complète en ne connaissant rien de cet ennemi que les Amazones ne désirent pas affronter elles-mêmes. Est-ce qu'elles en ont peur ? Ou est-ce qu'elles préfèrent ne pas prendre part directement au combat pour éviter de ternir les chances d'un retour possible à la paix entre ces deux peuples ? Nous sommes dans tous les cas, livrés à nous-mêmes, et la tension est palpable. Certains d'entre nous montrent de grand signe de faiblesse mentale, alors que d'autres s'impatientent de parvenir à l'objectif fixé de leur expédition.*
Nikolaus :
"Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'affronter encore des nouvelles créatures dont on ne sait strictement rien. Elles sont peut-être bien plus fortes que nous ! Elles nous ont relâchés, profitons-en pour reprendre notre recherche des Cités-Temple, vous avez parlé de Xahutec, allons-y tout simplement ! "
Leszek :
"À ce que j'ai compris, les Hommes-Lézards gardent bien leurs cités. Si ce ne sont d'autres fléaux pires encore. Alors si ces femmes ont un moyen de nous permettre d'approcher de cette Cité sans nous opposer à ses défenseurs, c'est une solution à envisager très sérieusement."
Gustav :
"Elle a parlé de Gardes Saurus, c'est quoi encore que ces bestioles, des plus gros Hommes-Lézards ? Ça me plait pas mais s'ils ont des armées complètes de ce genre de monstres, Leszek a peut-être raison. Mais par Sigmar, j'ai horreur d'être mené en bateau ! Ces Amazones ont intérêt à tenir leur parole sinon je ne donne pas cher de ma patience."
Yelena :
"Il faut avant tout garder la tête froide. Foncer tête baissée, quelle que soit la direction qu'on décidera, ne pourra causer que notre perte à tous. Mais il faut choisir ensemble ! Qui préfère avancer vers Xahutec, et qui préfère aider les Amazones ? Personnellement, ces femmes ne me rassurent guère mais elles ont l'air de bonne foi alors je serais plutôt pour rencontrer ces Centaures et découvrir la raison de ce trouble dans leur entente initiale. Friedrich ? Klaus ? James ? Et les autres ? Qu'en pensez-vous ? "
Gustav :
'Entre les Saurus et les Centaures, je ne vois pas trop la différence, ce sont dans tous les cas des adversaires bien plus forts que nous ! Alors quitte à mourir, peu m'importe l'ennemi qui me fera face."
*Nikolaus n'est pas du tout rassuré par les propos tenus mais n'ose plus se prononcer devant le charisme des intervenants. Il n'est qu'un contremaître attiré ici par les promesses d'or et de richesse et voilà qu'il rencontre des ennemis plus dangereux à chaque détour de cette Jungle maudite ! Pour sûr, il comprend que les explorations de ce continent ne soient pas plus nombreuses ! Combien ont pu être mise à terme prématurément ? Combien de cadavres d'aventuriers sisent dans cette nature inflexible, rongés jusqu'aux os par les vers et les insectes avant d'être aspirés dans la terre acide ?

*