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Sartosa

Source : Le Grimoire Le Grimoire - Sartosa, la Cité des Pirates, proposé par Fenryll.

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Latitude : 21.74654 | Longitude : -67.12461

Sartosa

Cité (3 000 habitants).
Riche (4)
Sartosa, Tilée.
Piraterie (rumeur).
Forces inconnues.
Ventes : 3000 / Achats : 3.2

 

Sartosa, la Cité des pirates, est installée sur la côte Nord de l'île dont elle porte le nom. Elle est aujourd'hui le refuge de pirates de toutes nationalités et de tous horizons. C'est une cité de 3000 habitants qui vivent directement ou indirectement de la piraterie. A ceux-là, il faut ajouter les équipages se trouvant en mer, ce qui en fait la plus forte communauté hors la loi de tout le Vieux Monde.

La population de Sartosa peut très rapidement doubler ou tripler lorsque l'activité pirate augmente. C'est le cas chaque année lors de l'élection du nouveau roi.

De nombreux traités historiques attribuent l'île soit à la Bretonnie, soit à l'Estalie (les Royaumes d'Astarios et de Cantonia) qui chacune revendiquent cette île. Deux puissantes familles tiléennes (les Petricullo de Remas et les Spinaldo de Luccini) disent également en avoir hérité de par leurs titres. Mais bien malin celui qui parviendra à récupérer ce qui aujourd'hui est entre les mains de farouches pirates.

Sartosa est avant tout un refuge pour les hors-la-loi des mers. Ici, aucun chasseur de prime. Le port est une base de repli attractive et sûre. Certains pirates en ont fait leur port d'attache permanent. Les pirates surpris lors d'un pillage par les navires de guerre estaliens viennent également s'y réfugier.

De par sa situation géographique, Sartosa tient une position stratégique. L'île et les eaux qui l'entourent, verrouillent la Mer de Tilée où passent tous les navires faisant commerce avec les différentes cités tiléennes.

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La cité de Sartosa

La cité de Sartosa s'accroche à son île rocailleuse, au sud de la péninsule Tiléenne. Comme la ville est le site le plus remarquable de l'île, la plupart des voyageurs les désignent toutes les deux du même nom. Étant donné la distance qui la sépare des autres cités-états tiléennes, Sartosa n'est quasiment pas mêlée aux imbroglios politiques qui agitent le continent. Bien que son éloignement puisse présenter un certain nombre d'avantages, cette distance, ainsi que la réputation plutôt louche de la cité, découragent la plupart des colons de venir s'y installer, en dehors des pirates qui en ont fait leur port d'attache évidemment.

Malgré son statut de ville, la population autochtone de Sartosa est relativement peu nombreuse et ne peut rivaliser en nombre avec celles des autres cités, à part lorsque les pirates y font relâche, durant un mois à peu près, afin d'y dépenser leur or mal acquis. C'est une cité faite de bric et de broc, un empilement de quartiers accolés les uns aux autres au fil d'innombrables siècles par des individus appartenant à de nombreuses races et cultures différentes. Les maisons qui bordent les rues offrent un panorama bigarré, une débauche de styles, de couleurs et de formes variés, où de belles villas de stuc blanc à toits de tuiles rouges voisinent avec des masures faites de bois flotté et de vieille toile à voile. Dans le plus ancien quartier de la cité, on trouve même quelques bâtiments en pierre de taille, incroyablement anciens, qui ne sauraient avoir été conçus par un esprit humain. Nul ne sait quels furent les bâtisseurs de ces étranges édifices ni quelle était leur destination première.

Les habitants de Sartosa sont aussi bariolés et disparates que les éléments qui composent son architecture. Des Tiléens de souche se promènent au coude à coude avec des mercenaires norses, tandis que des gens de l'Empire cherchent querelle à des Bretonniens. On croise même parfois des individus à l'allure encore plus exotique, dont la couleur de peau et l'accent étranger trahissent les origines lointaines.

Le rocher de Jack des Sept Mers

Un spectacle insolite accueille les navires qui entrent dans la baie des Pirates, le port de Sartosa. Une grande statue grossièrement sculptée, représentant Jack des Sept Mers, se dresse sur un petit affleurement rocheux situé en plein milieu de la baie, le regard tourné vers le septentrion. Cette statue de 7 mètres de haut représente un homme tenant un grand sac en main. Personne ne sait qui a bien pu réaliser cette effigie, mais pour autant que quiconque puisse s'en souvenir, elle a toujours été là. Ce n'est pas un travail d'une grande finesse et les traits de son visage sont difficiles à discerner, même de près. En plus de cela, d'étranges symboles sont gravés sur le devant et l'arrière de la sculpture et personne n'a jamais pu déterminer quelle pouvait être leur signification. Cette statue est très aimée des pirates et de la population et les marins ont coutume de se rendre en canot jusqu'au rocher afin de déposer des offrandes à ses pieds avant de s'embarquer pour un long voyage.

Tous les quatre ou cinq ans, des rumeurs selon lesquelles la statue serait bien différente de ce qu'elle paraît se mettent à circuler dans les tavernes: on raconte qu'un trésor serait enterré sous ses pieds ou que les étranges symboles seraient en réalité une carte ou encore qu'elle s'animerait lors de certains jours particuliers. Bien sûr, il se trouve toujours quelques écervelés pour écouter ces boniments et certains n'hésitent pas à aller jusqu'au rocher pour essayer de creuser sous les pieds de la statue dans l'espoir de découvrir ce qui est censé y être dissimulé. Jusqu'à présent, personne n'a jamais eu la chance d'y trouver quoi que ce soit et tous ceux qui se font prendre se font généralement étriller, si ce n'est pire, car la population tout entière considère la statue comme la mascotte et la protectrice de la cité.

La falaise

Sartosa est une cité verticale. Sa partie basse s'étend le long du rivage qui longe le pied d'une falaise montant à près de trente-cinq mètres de hauteur. Pour grimper jusqu'au sommet de cette falaise, les citoyens de Sartosa ont élevé un prodigieux labyrinthe de passerelles et d'échafaudages accrochés à la paroi de pierre. Plusieurs maisons s'agrippent également à la paroi, au milieu de cette forêt de planches, de perches et de madriers. Certaines demeures sont même directement creusées dans le calcaire poreux de la falaise. La plupart ne sont que des tanières sordides mais quelques-unes, généralement les plus anciennes, sont de somptueuses résidences richement aménagées.

Dans la journée, la circulation est très dense sur les étroites passerelles de ces échafaudages et elle peut même devenir dangereuse lorsque l'on y croise des conducteurs de bestiaux qui mènent leurs vaches ou leurs chevaux vers le sommet de la falaise. Le vent de mer qui souffle en permanence forcit parfois, cinglant la falaise de féroces bourrasques qui rendent les déplacements encore plus risqués.

En dépit de ces périls, les gens de Sartosa s'accommodent très bien de leur situation et se moquent sans vergogne des nouveaux venus lorsqu'ils doivent escalader les hauteurs vertigineuses de leurs échafaudages branlants. Au fil des siècles, toutes sortes de cordes, de filets et d'équipements de sûreté ont été ajoutés aux passerelles et aux échelles; en cas de chute, il est possible de se rattraper à l'un de ces filets, cordages ou autres supports à l'aide d'un test d'Agilité Assez difficile (-10%), nécessaire pour éviter une chute mortelle en direction des rues crasseuses qui serpentent loin au-dessous.

Une fois au sommet de la falaise, le visiteur découvre le panorama du reste de la ville déployée parmi une succession de collines rocheuses et peu élevées. La cité est beaucoup moins surpeuplée au sommet de la falaise et c'est là que l'on peut voir les belles demeures, les villas et les manoirs des seigneurs pirates.

La rue de la Jambe de Bois

La principale artère de Sartosa est connue sous le nom de rue de la Jambe de Bois et elle constitue à elle seule une sorte de « quartier ».

C'est une avenue sinueuse et tortueuse qui longe le contour du bas de la falaise délimitant les bas quartiers de la ville. La rue de la Jambe de Bois est bordée de maisons délabrées et d'échoppes de tanneurs, de poissonniers, de forgerons d'armes et de dizaines de tavernes et d'auberges. Partout, des vendeurs de nourritures diverses et variées crient à qui mieux mieux pour vanter les mérites de leurs fricassées et victuailles de nature souvent douteuse. Des jongleurs et des bateleurs essayent tant bien que mal de gagner quelques sous en évitant de se faire rosser par les pirates avinés qui n'apprécient pas toujours leurs cabrioles.

Le Terrier dans la Falaise

Le Terrier dans la Falaise est une taverne notoirement dangereuse, assez appréciée des pirates. C'est vraiment l'endroit où aller pour s'acoquiner avec un équipage ou conduire une affaire illicite de quelque nature qu'elle soit. Le Terrier est installé à l'intérieur d'une grotte naturelle qui s'ouvre dans la falaise, au-dessus de la rue de la Jambe de Bois. Dans la journée, elle ne paraît guère différente de n'importe quelle autre résidence ou bâtisse, mais dès la tombée du jour des torches et des lanternes sont allumées le long des passerelles et illuminent les bâches et les auvents qui décorent sa devanture.

La musique est fournie par un aveugle qui joue de l'orgue de barbarie en essayant de couvrir les voix des ivrognes qui beuglent leurs chansons de mer tandis que les soubrettes dansent au son de ce charivari, pour la plus grande joie de la clientèle. Grecco, le propriétaire des lieux, prépare de savoureux ragoûts de porc, de poisson ou de volaille pour ses clients sous les yeux de son ara écarlate qui hoche la tête en rythme. Grecco a le don de se souvenir des noms et des visages de tous ceux qui visitent son établissement et il sait presque tout ce qui se passe dans la cité.

Les docks

À Sartosa, on trouve d'innombrables docks et mouillages où s'ancrent les navires pirates, les vaisseaux marchands et les bateaux de pêche. Les docks fourmillent d'activité en permanence, quelle que soit la saison, de jour comme de nuit ; les équipages y arrivent et en repartent, les débardeurs chargent et déchargent les marchandises, les pêcheurs se préparent pour la prochaine journée ou débarquent le produit de leur pêche précédente. Bien que certains docks soient mieux fréquentés que d'autres, aucun n'est particulièrement sûr pour les naïfs ou les individus non avertis. Seul un imbécile aurait l'imprudence de s'y promener sans avoir au moins un poignard en poche et la plupart des gens n'hésitent pas à faire étalage de leurs armes afin de dissuader les agresseurs éventuels.

Les docks sont divisés en plusieurs zones, chacune avec son atmosphère caractéristique, ses conditions de mouillage spécifiques et ses propriétaires. En abordant pour la première fois à Sartosa, tout capitaine court le risque d'aboutir au «mauvais » dock et de subir toutes sortes d'inspections injustifiées et de harcèlements divers de la part des brutes qui contrôlent le quai où il s'est amarré, en plus de se voir extorquer des taxes d'amarrage exorbitantes. Ces docks changent souvent de mains et au retour de l'un de leurs voyages les capitaines qui ont l'habitude de traiter avec une catégorie particulière de canailles peuvent très bien découvrir que leurs docks favoris sont passés sous le contrôle d'un nouveau forban.

Les docks de l'Homme Mort

Considérés de tous comme le pire mouillage de Sartosa, les docks de l'Homme Mort sont le lieu où viennent s'amarrer les navires des capitaines les plus méprisés. En plus des pirates et de quantité d'autres gredins, on y croise également les plus pauvres des pêcheurs et pêcheurs de perles, ainsi que toute une population de misérables qui triment jour et nuit pour gagner à peine de quoi survivre. Les jetées de planches branlantes des docks de l'Homme Mort sont le refuge des individus les plus durs et les plus désespérés. Ironiquement, c'est pourtant l'un des lieux de la cité où il est le plus facile de trouver du travail.

Les docks de l'Homme Mort possèdent quatre grandes jetées, toutes dans un état déplorable. Bien qu'elles soient suffisamment longues pour accueillir les plus gros navires, la plupart des capitaines qui possèdent ce genre de vaisseaux peuvent se permettre d'aller s'amarrer ailleurs. Ces docks sont sous la protection d'un Tiléen brutal, un certain Donato Buccina. À moins d'un arrangement d'une nature ou d'une autre ou d'avoir réussi à marchander avec lui, Buccina exige une taxe de 1 Co par pied de longueur pour chaque navire à quai. Il se désintéresse le plus souvent des pêcheurs les plus pauvres et les plus misérables, bien qu'il ordonne de temps à autre à ses sbires d'en rosser quelques-uns afin de renforcer sa domination sur cette partie des docks.

À l'extrémité de chacune des jetées se trouve une sorte de point de rencontre où tout le monde peut aller chercher un emploi, soit sur les divers navires qui se trouvent là, soit comme débardeur, soit dans l'une des quelques entreprises commerciales de l'endroit. Ce sont généralement des travaux éreintants, mais ils permettent aux indigents qui végètent ici de se procurer les quelques cliquets nécessaires à leur prochain repas. En plus de ces emplois légaux, les capitaines pirates sont toujours à l'affût de recrues potentielles et il n'est pas rare de voir passer leurs groupes de rabatteurs en maraude.

Bien que l'esclavage soit considéré d'un très mauvais oeil dans cette ville (les citoyens de Sartosa sont jaloux de leur liberté et considèrent l'esclavage comme la pire des ignominies), les « serviteurs assujettis » sont légion sur les docks de l'Homme Mort ; on les voit courir en tous sens parmi les jeunes matelots et les autres serviteurs, pressés d'accomplir les tâches et les corvées que leur confient leurs maîtres.

corsaire

Regina Bacini

À l'extrême pointe nord de la cité, les docks du quartier de Regina Bacini sont les meilleurs de Sartosa... ce qui, en vérité, ne signifie pas grand-chose. On y voit les navires les plus impressionnants, ceux des seigneurs pirates les plus riches, et plusieurs d'entre eux possèdent même leur poste d'amarrage privé. Les jetées sont dans un bien meilleur état que la plupart de celles que l'on peut voir ailleurs à Sartosa. Seuls les plus indécrottables des idiots pourraient avoir l'idée de tenter le moindre esclandre à cet endroit où les membres d'équipages des meilleurs navires pirates patrouillent en permanence.

Chez Smithy

C'est la plus grande et la plus animée des tavernes du quartier de Regina Bacini. Smithy montre une préférence marquée pour la clientèle des gens de l'Empire; les Tiléens, les Estaliens et les Bretonniens sont plutôt mal accueillis chez lui. Cette xénophobie débouche souvent sur de violents incidents car les marins étrangers mal informés qui poussent sa porte par hasard dans l'intention de boire une bonne chope n'y trouvent que des regards peu amènes et des insultes racistes plus désagréables encore. La soupe de poulpe de Smithy et la bière corsée qu'il importe du Reikland sont célèbres à Sartosa. Jour et nuit, la taverne résonne de chansons à boire impériales et elle est toujours bondée. Il n'est pas rare que les réjouissances se poursuivent sur les docks, avec les inévitables bagarres qui en résultent. Autrefois, Smithy était matelot dans la marine impériale. Il fut renvoyé pour ivresse et pour vol ; après plusieurs années d'errance sur les mers du sud, il a fini par aboutir à Sartosa où il a gagné sa taverne aux dés.

La Tête de Boeuf

C'est l'un des meilleurs restaurants de Sartosa, spécialisé dans les préparations à base de boeuf et de porc, deux denrées extrêmement prisées sur l'île. Après une prise exceptionnellement importante, les seigneurs pirates se font un devoir de célébrer l'événement ici, par un repas particulièrement plantureux. La nourriture y est étonnamment bonne et souvent accompagnée des vins les plus rares et des meilleures bières et vodka de tout le Vieux Monde. La Tête de Boeuf est considérée comme un « terrain neutre » par tous les pirates: le port d'armes y est strictement interdit et la clientèle prend cette interdiction extrêmement au sérieux. Les contrevenants sont généralement jetés dehors et rossés, parfois à mort. Les récidivistes se voient interdire l'entrée du restaurant et peuvent s'attendre à se retrouver nez à nez avec la gueule d'un pistolet chargé (les gardes sont les seuls autorisés à porter une arme).

C'est ici que les aristocrates des cités-états de Tilée viennent négocier avec les capitaines pirates pour les embaucher en qualité de corsaires. Afin d'éviter d'être reconnus, par d'autres nobles ou des ennemis potentiels, ils viennent généralement masqués. Si l'un de ses clients n'a pas de masque, le patron peut lui en prêter un.

Les docks du Flétan Noir

Il y a de nombreuses années, les jetées du dock du Flétan Noir furent dévastées par un raz-de-marée inattendu. La reconstruction se fit au milieu d'une grande confusion et d'amères disputes au sujet de la meilleure manière de procéder. Aujourd'hui, elles présentent l'aspect d'une masse désordonnée de quais et de bâtisses diverses Ces docks sont ceux de la « classe moyenne » de Sartosa : capitaines de pirates, petites pêcheries et autres affaires du même genre. Un bon nombre de ces petites entreprises sont installées directement sur les jetées, ainsi les marins n'ont même pas besoin de se rendre à terre pour obtenir tous les services dont ils ont besoin.

Le long des jetées du Flétan Noir se pressent de nombreuses tavernes et auberges, ainsi qu'un certain nombre de commerces d'alimentation et de maisons closes. Ces bâtisses s'élèvent à plusieurs étages de hauteur, perchées sur de hauts pilotis chancelants. Une multitude de cordes sont tendues entre les maisons, pavoisées d'innombrables drapeaux et bannières qui claquent au vent. La croyance populaire veut que le fait d'accrocher le pavillon d'une prise de mer à ces cordes porte bonheur à celui qui le fait et certains de ces drapeaux sont de véritables antiquités. Les docks du Flétan Noir sont bien connus pour la foule de camelots qui fourmillent dans ses rues, offrant aux passants toutes sortes de colifichets en provenance des quatre coins du Vieux Monde. La plupart de ces babioles sont absolument sans valeur, mais il arrive que l'un de ces marchands ambulants ait un objet réellement précieux à proposer. Toutefois, les acheteurs ont intérêt à se montrer circonspects car les tire-laine repèrent vite ceux qui font un peu trop étalage de leur argent. Ils les détroussent alors sans tarder et rapportent l'objet au camelot qui l'a vendu.

L'Armurerie de Fitzmann

C'est la plus importante boutique d'armes à feu de Sartosa. Bien que Fitzmann fabrique certaines des armes qu'il vend, il est avant tout brocanteur et achète la plus grande partie de son stock aux pirates qui reviennent au port après une fructueuse campagne. C'est ainsi que l'on peut trouver chez lui des armes originaires des quatre coins du Vieux Monde, mais la qualité est très variable. En général, Fitzmann achète ses marchandises à la moitié du prix, excepté pour la poudre noire qu'il paye au prix du marché car c'est un produit extrêmement demandé à Sartosa. Il essaye souvent ses nouvelles armes en tirant un coup de feu dans l'eau; les gens du quartier se sont accoutumés à entendre des explosions, mais les nouveaux venus sursautent lorsque résonne une déflagration inattendue.

Il y a un an de cela, un marin ivre qui voulait démontrer la précision de son pistolet a tiré un coup de feu dans un baril de poudre, faisant exploser la moitié de sa boutique. Heureusement, l'incendie fut rapidement maîtrisé et son affaire fut sauvée, mais Fitzmann n'a pas encore terminé les réparations. Il emploie deux gardes du corps tiléens pour empêcher que l'on s'introduise dans la boutique durant la nuit. Ces deux individus sont armés jusqu'aux dents et se promènent devant la boutique d'un air important, une demi-douzaine des pistolets de Fitzmann pendus à la ceinture, afin de décourager ceux qui pourraient avoir envie de se laisser aller à la tentation.

Source : WJDR - Supplément Officiel V2 WJDR - Le Compagnon
En cache depuis le 13/10/2020