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Gisoreux (Guisoreux)

Source : WJRF - Supplément V1 WJRF - Livre de Base, proposé par Fenryll.

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Latitude : 66.89899 | Longitude : -55.49896

Gisoreux (Guisoreux)

Cité (18 000 habitants).
Très riche (5)
Gisoreux, Bretonnie.
Source de richesse inconnue.
Forces inconnues.
Ventes : - / Achats : -

 

C'est la plus grande des cités Bretonniennes, avec une population qui atteint les 18 000 âmes. La grande majorité de cette population est pauvre, infirme, malade et politiquement instable. En fait, les Gangs Guisoriens sont des entités particulièrement craintes qui, fréquemment, descendent dans la rue pour se livrer à des orgies de vol et de violence.

Stratégiquement, Guisoreux, est une cité particulièrement importante ; au confluent du fleuve et de la rivière Ois, elle contrôle les 150 km de la brèche qui séparent les Pâles Soeurs des Montagnes Grises. C'est de là que Gilles Le Breton entama sa campagne de conquête des régions avoisinantes celle qui devait mener à la formation de la Bretonnie. Une gigantesque statue de ce puissant guerrier domine la place centrale du marché.

Désormais, en dépit de son histoire illustre et de la place toute spéciale quelle s'est attribuée dans les annales de la Bretonnie, la cité de Guisoreux est entachée d'une misère et d'une décadence plus manifeste ici que dans toutes les autres cités de Bretonnie qui n'en sont pourtant pas exemptes. Les agitateurs et les voleurs sont les moins dangereuses des créatures qui hantent les centaines de kilomètres de tunnels désaffectés et d'égouts des souterrains de la cité. Là ce sont les ténèbres de passages effondrés et oubliés qui cachent les agissements des adeptes du Chaos.

Généralement, ce sont des aristocrates en quête de nouveaux frissons, qui se sont laissés corrompre au cours de leurs perpétuelles recherches de nouvelles expériences de puissance et d'exotisme. Ils sont nombreux, parmi les nantis, ceux dont le goût pour le bizarre s'étend jusqu'à la vénération des Dieux des Ténèbres et qui ont trouvés, dans les souterrains de Guisoreux, l'abri et la discrétion dont ils avaient besoin.

Le labyrinthe de passages constitue également une demeure pour de nombreuses créatures obscures et nuisibles qui cherchent le refuge de la noirceur, vivant des ordures de la cité du dehors, ou sortant furtivement à la nuit tombée pour s'assouvir aux dépens des faibles et des désespérés. Quoique la vénération des Dieux du Chaos ne soit pas ouvertement admise, dans cette décadence, l'opposition n'en est pas moins molle.

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Guisoreux, capitale de la Bretonnie

Guisoreux est la capitale de la Bretonnie, et de loin la plus grande ville du Royaume, cependant elle n'est plus le vrai siège du pouvoir bretonnien depuis que la cour s'est déplacée à 35 lieues (150 Km) de là, à Oisillon, il y a un peu plus de 10 ans.

Officiellement le nombre d'habitant enregistrés tourne autours de 18 000, même si en réalité, il est probablement plus proche de 100 000, ce qui en fait l'une des cités les plus peuplée du Vieux Monde. Il y a des habitations à cet endroit sur l'Ois depuis l'antiquité. Les archives les plus vieilles (datant de l'époque de Gilles le Breton) mentionnent déjà la ville sous le nom de 'Gisoreux'. L'orthographe moderne bretonnienne l'écrit cependant maintenant 'Guisoreux'. Les érudits pensent que le changement d'orthographe reflète un changement de prononciation.

Traditionnellement, la cité est 'Guisoreux-la-belle', par seulement la plus grande, mais aussi la plus belle des cités de Bretonnie. De nos jours, l'appellation ressemble plutôt à une blague de mauvais goût, et peu de monde en dehors des nobles guindés et des lettrés l'utilisent sans être conscients de la profonde ironie qu'elle implique.

Guisoreux est bien placée pour garder la vallée stratégiquement importante de 120 Km de large entre les Pâles Soeurs et les Montagnes Grises, la porte d'entrée vers la Bretonnie pour son rival traditionnel : l'Empire. Il y a trois routes principales partant de Guisoreux : au nord sur 75 lieues (330 Km) vers Marienburg, au sud sur 130 lieues (600 Km) vers Parravon (avec la route de l'Est vers Altdorf et l'Empire qui s'en sépare à Jouinard), et à l'ouest. Vers l'ouest, la route se divise en deux, partant au nord-ouest vers Oisillon (puis traversant la forêt d'Arden vers Couronne à 75 lieues (330 Km), puis vers l'Anguille), et au sud-ouest le long de la Grismarie vers Moussillon (67 lieues - 300 Km), même s'il n'y a plus grand monde qui prend la route de nos jours... A mi-chemin entre Guisoreux et Mousillon se trouve un pont sur la Grismarie, et une route menant vers le sud, vers les villes principales du centre et du sud-ouest.

La cité elle-même enjambe la rivière Ois (un affluent de la Grismarie). Une ile au milieu de la rivière accueille les bâtiments les plus en vue de la cité, et un pont vers l'ile centrale depuis les deux rives de l'Ois relie les deux moitiés de Guisoreux. Sous les rues, des catacombes décrépits abritent les morts, et bien pire, tandis que la cité au-dessus tombe en ruine et que les moisissures et champignons se répandent au-delà de ses murs mal entretenus mais imposants. Le nord et de le sud de la cité sont remplis d'antiques maisons surpeuplées, et de rues étroites, crasseuses et pestilentielles. Au-delà des anciens murs qui l'entourent, d'immenses bidonvilles sont apparus comme des entassements d'immondices à côté d'une maison. Autrefois, des quartiers de la cité accueillaient les maisons de ville opulentes des nobles provenant de tout le pays. Maintenant que la cour n'est plus à Guisoreux, les nobles s'y rendent rarement, et certaines de leurs maisons et enceintes sont devenus des squats remplis de marginaux.

La population de la cité est profondément divisée entre les riches et les pauvres, avec une très petite classe intermédiaire. Les pauvres vivent dans des conditions rarement égalées à l'extérieur de la Bretonnie, et ils sont la proie de nombreux et violents criminels, tandis que les riches vivent dans une opulente décadence. Les riches maltraitent les pauvres sans considération, et les pauvres méprisent les riches. Heureusement pour eux, les riches sont ceux qui payent les salaires de la garde, et ils sont par conséquent grandement à l'abri de la colère des classes inférieures.

La ville est un foyer de dissidence et de radicalisme, et la mèche potentielle d'une révolution. L'influence du Chaos n'en est d'ailleurs pas absente. Parmi les riches, les cultes chaotiques consacrés au Seigneur des Plaisirs prospèrent. Des orgies nocturnes noyées dans la drogue et le péché se déroulent dans les catacombes tandis que la noblesse fornique dans la vénération de Slaanesh. Parmi les pauvres rebelles, Tzeentch reçoit beaucoup d'hommage, dans le faux espoir d'un changement pour le meilleur, et parfois, quand une épidémie frappe, des prières sont faites à Nurgle dans l'espoir d'être délivré de ses souffrances. Tzeentch a aussi des fidèles parmi les plus aisés. Les Radicaux à l'Université ont quelques liens avec les cultes, et il y a plus d'un noble que la passion pour les intrigues a entrainé à faire de grands pactes avec le Seigneur du Changement, même si c'est involontairement. Cependant, il ne faut pas croire que l'agitation dans la cité ne provient que des machinations du Chaos. La pauvreté écrasante et les conditions misérables nourrissent le mécontentement vis-à-vis de la noblesse sans qu'il y ait besoin d'agitateur du Chaos. Des groupes de Véréniens Hérétiques appelant à une véritable justice pour les opprimés possède quelque influence à l'Université (où un certain degré de libre pensée et de spéculation théologique est autorisé). Des prêtres de Shallyan déviants disent à ceux qui viennent à leurs soupes populaires que c'est ceux qui disent que Shallya approuve un tel système social qui sont les véritables hérétiques. Le culte de Ranald le Protecteur est vivant et bien portant dans la cité. La cour a beau déclarer que la majeure partie de la dissidence est le fait d'agitateurs étrangers, c'est loin d'être la vérité.

Ceci étant dit, la majeure partie de la population est pieuse, et respectueuse des dieux et déesses officiels de la Bretonnie (la foi vis-à-vis de Shallya est particulièrement forte). De fait, c'est probablement l'effet stabilisateur de cette dévotion populaire qui empêche un effondrement complet du système social.

Guisoreux était autrefois la plus grande des cités bretonnienne, mais elle décline depuis près d'un siècle. Son histoire récente montre les signes de ce déclin : insurrection, corruption et mauvaise administration. Des crises occasionnelles de xénophobie (souvent dirigées par la noblesse qui utilise les sigmarites et les agitateurs étrangers comme boucémissaire pour évacuer le mécontentement populaire) ont aussi marqué les quelques dernières décennies. La cour royale ne se trouve plus dans la ville, et beaucoup de nobles ont abandonné leurs hôtels particuliers au sein de la cité pour résider à Oisillon. La plupart continuent d'entretenir leurs demeures à Guisoreux (cela aide d'avoir un endroit où se poser quand il faut se rendre à la Cathedrale pour une cérémonie ou autre), mais dans l'ensemble, il n'y a plus que les nobles mineurs qui vivent réellement dans la cité maintenant.

L'histoire du déclin ne doit cependant pas être exagérée. La noblesse abandonne la ville petit à petit, et elle le fait depuis des décennies. La bourgeoisie cependant, continue d'y trouver un foyer agréable. Pour beaucoup de marchands nouveaux riches, il n'y a rien de plus satisfaisant que de vivre dans une maison qui était auparavant la demeure ancestrale des Comtes de Lauverne (ou d'ailleurs). Guisoreux est toujours un centre financier et commercial important, le foyer de beaucoup de maisons marchandes et financières. La présence d'une telle richesse et d'habitants relativement aisés dans la ville rassure beaucoup de monde sur le fait que la situation est toujours relativement stable.

Pour les PJ vivant dans les auberges avec des lits propres, avec de l'argent pour s'assurer qu'ils pourront se payer à manger dans un environnement plaisant, et même se laver s'ils en ressentent le besoin, Guisoreux ne leur semblera pas être une cité dans sa phase finale de déclin, mais plutôt le centre économique vibrant et agité qu'elle est. Ses faubourgs sont facilement oubliés une fois que vous êtes dans la cité proprement dite, et la tension ne s'y ressent que lors des moments de crise, qui sont comparativement rares. C'est seulement lorsque la foule descend dans les rues que la ville semble dangereuse, et qu'une odeur de révolution flotte dans l'air (le scénario 'La Bête de Guisoreux' est prévu pour permettre au PJ d'expérimenter un de ces moments).

Guisoreux est un endroit bouillonnant et cosmopolite. Elle est récemment devenu le foyer du premier journal imprimé de Bretonnie (et probablement du Vieux Monde), La Gazette, qui accueille beaucoup de critiques radicales contre le système en place. Il est maintenant courant de voir des figures publiques harcelées par des commentaires d'étudiants de l'université gagnant un peu d'argent en faisant office de journalistes. Il y a deux ans, un vieux pont en bois traversant l'Ois, en aval de l'ile centrale, a été démoli en préparation de la construction d'un pont de remplacement en pierre. A miconstruction du nouveau pont, l'argent alloué à sa création s'est épuisé de façon inattendue et le pont est resté à moitié construit (obligeant ceux sui souhaitent traverser le fleuve à passer par l'Ile de Guisoreux ou à prendre le bateau). Cette débâcle s'est fait connaitre comme l'affaire du 'Pont-Neuf', et persiste depuis longtemps dans les mémoires, en grande partie grâce aux charges contre le Gouverneur liées à l'affaire, et publiées par La Gazette.

Trouver son chemin dans Guisoreux

La ville contient un certain nombre de quartier célèbres au sein de ses murs (et juste à l'extérieur de ceux-ci), mais au-delà, les bidonvilles et les banlieues s'étendent. Ces habitation accueillent près de la moitié de la population de la cité (non répertorié dans les registres officiels, et occasionnellement mentionné comme 'les indénombrables'), et vont de maisons citadines correctes, auberges et boutiques, aux bicoques artisanales. Il n'existe aucune carte de ces zones, et les personnes étrangères à la ville doivent rester sur les axes principaux s'ils ne veulent pas se perdre dans des ruelles quand la nuit tombe.

Source : Bretonnia Project par Mark Saunders
En cache depuis le 25/05/2021