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Comment j'ai survécu à la Lustrie

Source : Création Personnelle, proposé par Thazhok.

« Il est tard, la bière coule à flot, telle est l'ambiance d'une taverne quand elle est bien remplie: les gens discutent entre eux, rigolent, font des affaires voir même rencontrent d'autres personnes pour une un mission, un travail ; et justement ce soir là un groupe se concerte pour un voyage, un grand voyage qui leur apporterai la fortune.
Comment sais-je cela? Parce que j'en faisais partie. Je suis un voleur, et mon attrait pour l'argent ma poussé à le faire.
C'est ainsi que quelques jours après, nous partîmes pour la Lustrie, terre de jungle et de commerce. Notre but n'était pas un transport de marchandises, mais bel et bien de ramener des trésors de cette verdoyante contrée.

Pour la première fois de ma vie je voyais la Lustrie. Ce n'était pas la belle terre dont on parle: il y fait là bas un climat tropical très contraignant, mais en quelques jours nous en avions prit un peu l'habitude.

Après une semaine de préparatifs et de consignes à propos cette terre sauvage, nous partîmes à la recherche du trésor. Nous étions une bonne vingtaine à partir, mais la traversée de la jungle nous réservait bien des surprises... La première est venue d'une plante (ou plutôt un arbre) qui a première vue était florissant. Mais, quand un de nos mercenaires cueillit une fleur, une énorme gueule, de la taille d'un troll, a englouti notre amis en une fois ! C'est à partir de ce jour que je n'ai plus touché une fleur en Lustrie, trop dangereux !

Mais il n'y avait pas que cela: les serpents venimeux, la chaleur mais aussi les maladies... Au total pas moins de 8 de nos compagnons sont morts, y comprit un de mes amis, qui avait succombé à la morsure d'un serpent.

Après 3 jours à traversée cette maudite forêt, notre moral était bien bas. Certains ne savaient plus pourquoi ils étaient là, d'autre succombaient à la folie, alors que d'autres encore étaient parfaitement conscients que nous étions bel et bien perdus. Toutefois, à notre surprise, nous avons trouvé une cité hommes-lézards, qui n'était sur aucune carte. Elle n'était pas bien grande mais cela nous suffisait, au vu des efforts que nous avions fourni pour y arriver. Les autres étaient en extase et heureux d'avoir trouvés une nouvelle cité qu'il pourraient piller. Cependant, je n'étais pas aussi joyeux car une grande question me hantait: pourquoi n'était-elle pas sur une carte alors que des expéditions étaient déjà allées beaucoup plus loin.

La réponse à ma question nous apparu le lendemain, alors que mes chers amis avaient pris assez de trésor en or et d'autres objets précieux. Nous étions sortis de la cité et nous entamions le chemin du retour quand des bruits suspects attirèrent mon oreille. Nous nous réfugiâmes en hauteur, à l'abri des regards, et pour la première fois nous pûmes observer des saurus. Je n'en avais jamais vu et je ne savais pas ce que c'était, mais j'en avait déjà peur.

En face de nous, à près de 200 métres, il y avait un régiment de saurus: ils étaient près de cinquante, apparemment prêts à combattre. Nous n'eûmes aucune hésitation: la fuite était la meilleure (et la seule!!) option.

Après 2 jours de marche intensive, nous étions presque revenus mais d'autres de nos compagnons périrent sur le chemin. Nous n'étions plus que 6 et encore, nous étions mal en point et exténués. Alors que l'on faisaient une pause, l'air se faisait lourd. Soudain, tous les bruits de la jungle se sont arrêtés. Nous étions inquiets quand soudain nous entendîmes un bruit de feuillage! N'écoutant que mon instinct je décochai une flèche en direction du bruit. Un animal curieux, que je n'avais jamais vu et que je ne connais toujours pas, s'effondra, transpercé par mon trait. Cependant les bruits continuaient et, brusquement, des saurus sortirent de toutes parts. Ils étaient heureusement peu nombreux et, au prix de la vie du dernier mercenaire, nous gagnâmes le combat (au moins, nous avons économisé sa paie...).


Alors que l'on pensait que tout était fini, un bruit sourd se fit entendre, à un rythme régulier... Je n'y prêtait pas attention. Si j'avais su... Nous reprîmes la route avec encore plus de détermination. J'étais en tête, suppliant les dieux de me laisser revenir vivant à bon port, mais ce jour là les dieux étaient en colère... Le rythme du bruit s'accélérait. Alors nous pénétrions dans une clairière menant au port où il y se trouvait notre bateau, je me retournait pour voir où en étaient les autres, et là, surgissant de la jungle, je vis un monstre énorme rugissant plus fort que je n'avais jamais entendu, ses pas faisant trembler la terre (j'appris plus tard qu'il s'agissait d'une bête appelé carnosaure). Ne pensant qu'a sauver ma peau, je lâchais mon barda et je courrai comme si la mort était à mes trousse (ce qui était le cas, je peux vous l'assurer). Mes compagnons eux n'eurent pas ma chance et, alors que le premier se faisait massacrer, mon attention se fixa sur un autre danger. Le saurus qui était sur le carnosaure était plus gros que les premiers et il avait l'air beaucoup plus vieux. Cela ne l'a pas empêcher de transpercer mon dernier compagnon. Je compris que ma seule chance était de courir. Le regard du saurus se posa sur moi et je compris que je n'étais pour lui qu'une proie sans distinction. Le port n'était plus très loin. Je courus du plus vite que je pus! Je ne sentais plus mes jambes, la chaleur été forte et ma peau sèche mais il fallait que je courre! Je ne voulais pas finir comme ça après en avoir bavé autant!! Je me retournais souvent pour constater qu'il gagnait du terrain... J'ai pensé ne jamais repartir vivant de cette terre.....

Croyant que tous était perdu un régiment de soldats (à première vue, il s'agissait de la défense du port) avec des arbalètes tirèrent sur le monstrueux prédateur. Pour éviter de me prendre un carreau je me jetais au sol, ce qui m permis d'éviter le carnosaure qui voulait déjà me croquer. Les carreaux passaient juste au dessus de moi. Leur bruit été singulier: le frottement de l'air sur la pointe en fer... Ce son je ne l'oublierai jamais! C'est le bruit qui m'a sauvé!

Le carnosaure et son cavalier furent peu blessés mais ils prirent la fuite. Je vis que le saurus récupérait au passage nos paquetages qui contenaient tous les trésors que nous avions pillés. Je compris alors que nous avions profané quelque chose. Mais j'avais quand même gardé un objet dans ma sacoche: il s'agissait d'un serpent à plumes qui, bizarrement, luit d'une lumière bleue lorsque de la magie n'est pas loin...
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