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A l'aube, les gobelins ne seront plus.

Source : Création Personnelle, proposé par Kysery.

« La choc des sabots sur le sol provoquait un fracas d'enfer, mais Guil d'Archild s'en moquait. Lui Templier de Sigmar ayant mainte fois prouvé son mérite était désormais à la tête d'un immense régiment de cavalerie. Sa fierté était grande.

La discrétion n'était pas importante, heureusement, les gobelins savait que cette nuit ils seraient confrontés aux armées de Sigmar. Electrisés par le démon à leur tête, ils voulaient du sang, et cette nuit il coulerait dans un camps ou l'autre.

Les deux armées se jetteraient l'une sur l'autre dans une plaine aride, vierge de toute vie, chassés par les hordes gobelinoïdes.

Un cor fit tout d'un coup trembler la valée. Le cor de l'ennemi, le cor des templiers de Sigmar. Une vingtaine de templiers montés sur des destriers apparurent à l'extrémité de la plaine suivi de centaines de soldats.

Les gobelins étaient enragés, ils voulaient du sang et immédiatement ils chargèrent l'ennemi. Le templier tint en respect son armée et ses ordres fusèrent. D'un même mouvement les arcs furent dégainés et bandés, d'un autre les flèches sifflèrent et la première ligne gobeline s'effondra.

La haine des peaux vertes s'intensifia et ils étaient désormais dans un état de frénésie total.

Les flèches déchirèrent à nouveau l'air et on entendit le crissement des gaines. Epées, haches, fléau et autres masse d'arme furent dégainées.

Les gobelins arrivèrent à 30 mètres de l'armée lorsqu'ils s'aperçurent de l'absence des cavaliers. Leur état les empêcha de s'en préoccuper mais ils comprirent vite leur erreur. Au moment ou les peaux vertes atteignirent les peaux blanches, le cor de la charge retentit.

Les gobelins n'eurent pas le temps de se retourner lorsque 50 cavaliers les chargèrent frénétiquement pour la gloire divine. A leur tête Guil d'Archild dégaina Zorne, la redoutable arme qu'il avait gagné après avoir terrassé un démon du chaos. L'arme grandement magique avait pour pouvoir de provoquer la terreur chez les gobelinoïdes tout en étant chasseresse du même type.

Pris en tenaille, les guerriers gobelins furent massacrés.

- « Ne vous réjouissez pas, ceci n'était rien par rapport au combat qui nous attend maintenant » cria le templier, la lame sanguinolente.

En effet un vacarme assourdissent parcouru la pleine et le sol trembla. A 200 mètres d'eux, les gobelins jaillissaient de toute part, bien plus nombreux que les guerriers humains et dont les yeux brillaient d'une haine vengeresse.

Le cor de la charge sonna une nouvelle fois et l'armée de Sigmar attaqua. On lisait dans les yeux des soldats la peur de la mort lorsque soudain, le corps du templier s'illumina et ses yeux brillèrent d'une lueur inquiétante. Il hurla d'une voix trop grave pour être la sienne : « POUR SIGMAR ».

Lorsqu'il atteignit les rangs ennemis, la peur changea de camps. A chacun de ses coups, Guil d'Archild tuait 5 ennemis.

Le combat qui se déroulait était d'une violence inouïe : les flèches sifflaient, les lames étaient noyés sous le sang vert ou rouge, l'air était surchargé de magie et aucun des camps ne semblaient prendre l'avantage sur l'autre.

Le chef de l'armée de Sigmar brillait au combat lorsque ses ennemis s'éloignèrent de lui. Il se retourna et vit leur chef : une sorte de créature du chaos avec une apparente ascendance gobeline. Il devait faire trois mètres et ses griffes devaient mesurer la moitié d'un mètre.

Il se jaugèrent et se chargèrent. Le démon cracha une immense langue de flamme et les soldats hurlèrent de désespoir tout autour. Inutilement.

Le templier brandit son épée devant lui et coupa les flammes en deux. Zorne faisait preuve de ses pouvoirs.

« Je ne peux peut-être pas te brûler mais je me nourrirais de tes enfants un fois que tu seras mort » siffla le démon.

Fou de rage, Guil d'Archild lui porta un puissant coup et le démon, trop lent ne put esquiver et perdit un doigt.

Deux templiers de Sigmar arrivèrent alors derrière le démon et le frappèrent synchroniquement de leurs énormes marteau de guerre marqués du symbole de leur dieux.

Le démon hurla et Guil d'Archild d'une attaque rageuse le décapita.

A la vu de la mort du démon, les gobelins s'affolèrent et les humains redoublèrent de combativité.

L'issu de la bataille venait d'être tracé et à l'aube, les gobelins n'étaient plus.


Aujourd'hui Guil d'Archild règne en baron sur ces terres de victoires et devant la porte de son château est planté sur un pieux la tête du démon. »

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