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Organisation politique de l'Empire

Dans l'imagerie populaire, la représentation la plus répandue de l'Empire est celle d'un puissant État unitaire, gouverné par un empereur plein de sagesse, assisté de ses loyaux Comtes Électeurs et des prêtres les plus importants des différents cultes, tous travaillant de concert pour le bien de l'Empire et de ses peuples. Comme toute propagande en général, cette image n'a pas grand-chose à voir avec la réalité.

Au fond, l'Empire est une confédération de provinces dont les habitants descendent pour la plupart des anciennes tribus qui s'allièrent avec Sigmar lors de la bataille du col du Feu Noir. Sigmar eut la clairvoyance de reconnaître que l'Empire était trop grand pour être gouverné par un seul homme. Il donna le titre de comtes aux chefs des tribus, chacun étant responsable de la gestion de son propre territoire mais subordonné à l'Empereur dans les questions relatives à l'Empire dans son ensemble. Leur indépendance était supposée contrebalancer le pouvoir de l'Empereur s'il se révélait trop tyrannique, tandis que leurs ambitions étaient censées s'équilibrer les unes avec les autres.

Cependant, le fait que Sigmar n'ait pas eu d'héritier et l'invention du système électoral devaient se révéler de sérieuses sources de déboires. Les conseils électoraux successifs imposèrent leurs exigences aux différents candidats au trône qui, pour parvenir à remporter la victoire, leur accordèrent souvent des privilèges, en affaiblissant du même coup la fonction impériale. Les intérêts des Électeurs étaient tels qu'ils ne se rallièrent que très rarement autour d'un candidat fort, de peur qu'un empereur trop entreprenant ne rogne leur indépendance. Même lorsque le trône se transmet par héritage, les Électeurs sont prompts à rappeler à l'Empereur élu les promesses faites par ses ancêtres et à les lui faire renouveler. Bien que l'Empire ait produit des empereurs à poigne lorsque le besoin s'en faisait sentir, tout au moins jusqu'à maintenant, on a vu trop fréquemment le trône occupé par de « sympathiques minables » et les Électeurs ont trop souvent été libres d'en faire à leur guise, parfois au point d'aller jusqu'à ignorer les édits impériaux qui leur paraissaient incommodants.

Cependant, il arrive parfois que le système s'enraye et un empereur capable accède au pouvoir alors qu'il n'existe aucune urgence nationale. Un nouveau souverain peut se révéler doté de plus de finesse politique et d'ambition qu'il n'y paraissait de prime abord ou posséder une si forte personnalité qu'il parvient à persuader un bon nombre de ses pairs de le suivre. Depuis l'Empereur Karl Franz s'est révélé être un tel personnage, par chance avant l'invasion d'Archaon.

Répartition des pouvoirs politiques

En théorie, l'Empereur est le chef suprême de l'Empire, avec la capacité d'édicter des lois selon son bon plaisir, de lever des impôts et de dépenser les recettes impériales comme il l'entend, de déclarer la guerre et de faire la paix. Le culte de Sigmar va jusqu'à affirmer qu'il gouverne « en lieu et place du Divin Sigmar », bien que peu d'adeptes y croient vraiment, en dehors des véritables fanatiques. En vérité, il existe plusieurs moyens de contrôle et de modération des pouvoirs de l'Empereur.

Bien que sa Majesté Impériale l'Empereur Karl-Frantz 1er soit en théorie le détenteur d'un pouvoir absolu dans l'Empire, ses pouvoirs sont en réalité limités par les grandes familles nobles. Celles-ci ont un pouvoir absolu sur les territoires qu'elles administrent. De plus les chefs des 11 plus grandes familles ont la charge d'élire l'empereur et de surveiller ses agissements. Karl-Franz 1er est néanmoins le symbole de l'unité de l'Empire. Il est souverain dans la grande Principauté du Reikland. C'est la personnalité de l'empereur qui décide en général de son pouvoir réel. Une personnalité et un charisme importants peuvent en faire un chef incontesté lorsque l'Empire est menacé. C'est aussi pourquoi les Grands Électeurs s'attachent à élire un homme dont l'ambition est mesurée (d'autant plus que l'Empereur est aussi le chef d'une armée importante).

Le conseil d'état

Les exigences quotidiennes du gouvernement sont trop importantes pour qu'un seul homme ou une seule femme puisse en suivre le fil. Chaque jour, l'Empereur doit consacrer son attention à des dizaines de questions, depuis la politique à appliquer à l'impôt sur les céréales jusqu'à l'ultime appel d'un prisonnier condamné pour trahison, en passant par l'ouverture officielle de la grande foire d'Altdorf. Afin de parvenir à établir un ordre de priorité dans cet embrouillamini et de s'assurer que seuls les individus dont les affaires sont vraiment cruciales obtiendront une audience avec l'Empereur lui-même, les empereurs successifs se sont entourés de conseillers choisis parmi les membres des familles les plus éminentes afin qu'ils les assistent sur les questions légales, financières, diplomatiques et militaires, entre autres. Au fil du temps, cet aréopage de conseillers s'est transformé en une assemblée officielle, le Conseil d'État, dont le grand théogoniste en exercice fait presque toujours partie.

Le Conseil ne dispose pas de pouvoirs officiels, bien que l'Empereur Matthéus II, grand-père de Karl Franz, ait tenté en son temps d'élaborer pour l'Empire une constitution centrée sur celui-ci. Cette idée fut discrètement étouffée dans l'oeuf par les Électeurs, qui s'opposent à tout ce qui pourrait limiter leur autorité. En revanche, le Conseil contrôle l'accès à l'Empereur et, par conséquent, les informations qui lui parviennent. Le pouvoir de ses membres est donc assez important quand ils réussissent à présenter un front uni. Lorsque cela se produit, c'est en général sur les sujets les plus importants et c'est le fruit des machinations en coulisses du grand théogoniste.

Peu d'érudits peuvent se venter d'avoir su démêler les tortueux méandres de la politique impériale.
Peu d'érudits peuvent se venter d'avoir su démêler les tortueux méandres de la politique impériale.

Les Électeurs

Les dirigeants des grandes provinces, les Comtes Électeurs, sont en théorie les loyaux conseillers de l'Empereur et travaillent à assurer le maintien de la justice et de la paix sur leurs territoires. Ce sont également les seuls individus de l'Empire habilités à choisir un nouvel Empereur ou à destituer l'Empereur en exercice, un devoir qu'ils assument avec pondération et un grand sens des responsabilités.

Enfin, parfois.

Le plus souvent, les Électeurs se conduisent comme une bande de perturbateurs, qui conspirent les uns contre les autres tout autant qu'ils s'entraident. Les guerres entre grandes provinces n'ont pas été rares dans l'histoire de l'Empire, alimentées par des motifs religieux, des questions d'orgueil ou le désir de se venger, et parfois les trois à la fois. Lorsqu'ils ne complotent pas les uns contre les autres, ils s'emploient à faire en sorte que l'Empereur ne devienne pas trop puissant. L'une des conséquences de cela fut la mise en place, à la fin du xrc siècle, des Ambassades électorales et de la Chambre des Primats.

Les dirigeants de chacune des principales provinces établirent des représentations dans la capitale, des ambassades dirigées par un loyal membre de la famille. Cette personne siège alors en conseil, avec les autres envoyés, à la Chambre des Primats qui fonctionne à la façon d'une commission d'évaluation. Les ambassadeurs examinent tout nouveau décret impérial ou toute nouvelle loi et envoient des rapports à leurs Électeurs. Comme ces derniers ont le pouvoir de rejeter les décisions impériales qui ne leur conviennent pas, il est important pour les empereurs d'obtenir l'approbation de la Chambre des Primats s'ils veulent espérer accomplir quoi que ce soit.

Les provinces mineures

Les territoires des grandes provinces sont eux-mêmes constitués d'une mosaïque de provinces plus petites, de propriétés appartenant à un culte ou un ordre, de villes à statut privilégié et de domaines appartenant à des nobles ou même à des Électeurs d'autres provinces. Cet assemblage bigarré résulte de millénaires de féodalité, d'héritages, de guerres et d'acquisitions. Il a engendré quelques situations insolites : par exemple, le Comte Électeur du Reikland, qui se trouve être l'Empereur, est également le vassal du Comte Électeur du Talabecland parce qu'il possède quelques fiefs au Talabecland, ou encore le fait que le culte d'Ulric puisse détenir des droits de propriété sur un monastère sigmarite au Wissenland.

Chaque noble, depuis le plus petit propriétaire terrien jusqu'au plus important, est théoriquement redevable à celui qui se trouve juste audessus de lui dans la hiérarchie, jusqu'aux Électeurs qui ne rendent de comptes qu'à l'Empereur. En retour, ceux qui se trouvent en haut de l'échelle sont tenus de protéger leurs vassaux.Ainsi, si l'Empereur se trouvait avoir une querelle avec le duc de Niebelwald, il devrait formuler sa réclamation par l'intermédiaire de l'Électeur de l'Averland qui est le suzerain du duc.

Pour rendre les choses un peu plus complexes, la croissance de certaines villes et des cités, et l'augmentation de leur puissance commerciale, a permis à celles-ci d'obtenir des droits et des statuts privilégiés qui les libèrent de la plupart de leurs obligations féodales en récompense des faveurs qu'elles ont accordées au niveau supérieur de la hiérarchie. Ainsi, en 1066, la ville de Kemperbad a obtenu de l'Empereur Boris l'Incapable une charte annulant ses obligations envers le Reikland, ceci en récompense d'une cargaison de vins rares qu'elle lui avait envoyée. Les nobles détestent ce genre de choses, qui se traduisent souvent pour eux par des pertes de revenus et une diminution de leur prestige, et ils s'efforcent souvent de saper les privilèges d'une ville détentrice d'une telle charte. C'est ainsi que, l'année de l'accession de Karl Franz au trône, lorsque Streissen connut des émeutes causées par le manque de pain, la Comtesse Électrice de l'époque, Ludmilla d'Averland, exigea l'abandon de la charte de la ville avant de consentir à y envoyer des troupes.

Les Électeurs en exercice en 2512 (V1)

L'Empereur : Karl-Frantz 1er, Grand Prince du Reikland réside à Altdorf, la capitale de l'Empire. Il est élu par les 15 Grands Électeurs de l'Empire (dont l'Empereur fait partie, histoire de compliquer les choses). Son héritier désigné est le Prince Wolfgang Holswig-Abenauer, le fils aîné de sa soeur.

Les 15 Grands Électeurs :

  • L'Empereur Karl-Frantz 1er, Grand Prince du Reikland - Altdorf
  • Le Grand Théogone Yori XV, du culte de Sigmar - Altdorf
  • Archi-lector Aglim, du culte de Sigmar - Talabheim
  • Archi-lector Kaslain, du culte de Sigmar - Nuln
  • Le Grand Prêtre Ar Ulric, du culte d'Ulric - Middenheim
  • Le Grand Prince Hals Von Tasseninck, d'Ostland - Wolfenburg
  • Le Grand Duc Léopold Von Bildhofen, du Middenland - Carroburg
  • Le Grand Duc Gustav Von Krieglitz, de Talabecland - Hertz Schloß (juste en dehors de la ville de Hergig)
  • La Grande Baronne Etelka Toppenheimer, de Sudenland - Pfeildorf
  • Le Graf Albérich Haupt-Anderssen, de Stirland - Wurtbad
  • La Grande Comtesse Ludmilla Von Alptraum, d'Averland - Averheim
  • Le Graf Boris Todbringer, de Middenheim - Middenheim
  • La Duchesse Elise Kriecklitz-Untermensch, de Talabheim - Talabheim
  • La Comtesse Emmanuelle Von Liebewitz, de Nuln - Nuln
  • L'Ancien Hisme Coeurvaillant/Fiercoeur, de Mootland (Electeur Halfeling) - Eicheschatten

Ces 15 électeurs sont souverains en leurs territoires respectifs (à l'exception des 4 électeurs du clergé) et élisent l'Empereur à la majorité des voix.

gentilhomme

La place de la sorcellerie

Bien qu'elle ait été en partie légalisée sous l'Empereur Magnus le Pieux, la sorcellerie occupe une position précaire dans l'Empire. Son manque intrinsèque de fiabilité, ajouté au fait que ses praticiens les plus notoires font commerce avec les démons et les créatures du Chaos, ne sont guère de nature à lui attirer la confiance du peuple et des gouvernants en dépit des incontestables avantages qu'elle présente pour la sécurité de l'Empire. Les prêtres des cultes se montrent particulièrement soupçonneux à l'égard des sorciers car ils sont persuadés qu'un pouvoir obtenu sans l'entremise des dieux ne peut que corrompre son utilisateur.

Les Électeurs eux-mêmes ne sont pas ravis de voir le pouvoir magique concentré à Altdorf, où sont établis les Collèges de Magie depuis la publication de la dispense que leur accorda Magnus. Une telle puissance, en permanence à la disposition de la Couronne, modifie considérablement l'équilibre des forces entre l'Empereur et ses Électeurs. Beaucoup ont essayé depuis de persuader les sorciers des Collèges de venir s'installer à leur cour, mais sans grand succès.

Toutefois, selon une rumeur, trois puissants magisters du Feu auraient accepté l'offre de l'Électeur du Talabecland et celui-ci, profitant des préoccupations actuelles de l'Empereur, prévoit d'annoncer bientôt la création d'un nouveau Collège aux environs de Château Schloss. On ne peut qu'imaginer la réaction de l'Empereur et se demander si les répurgateurs s'y opposeront ou non.

Les relations diplomatiques

L'Empire est entouré d'autres pays et ses relations avec eux ont souvent été houleuses.

La Bretonnie

Les relations n'ont pas toujours été harmonieuses entre l'Empire et la Bretonnie. Au temps de Sigmar, les tribus britonnes refusèrent de se joindre à la coalition du Heldenhammer. Tandis que l'Empire était fondé une année seulement après la bataille du col du Feu Noir, il s'écoula 980 ans avant que Gilles le Breton unisse les tribus britonnes pour fonder une nation. L'Empire étant une nation plus ancienne de presque un millénaire, ses gouvernants ont souvent traité la Bretonnie avec une certaine arrogance et cette attitude n'a guère été très appréciée des nobles descendants de Gilles le Breton. Au moment de la grande guerre contre le Chaos, les Bretonniens refusèrent leur assistance à Magnus le Pieux et laissèrent les hommes de l'Empire et du Kislev repousser seuls l'Incursion du Chaos.

Lorsque l'Empereur Karl Franz lança l'appel du Conclave de la Lumière, de nombreux nobles impériaux s'attendaient à ce que la Bretonnie l'ignore, comme par le passé. Cependant, le roi Louen Coeur de Lion comprit la menace que représentait Archaon pour le Vieux Monde dans son ensemble. Si le Kislev et l'Empire tombaient, il savait que cela ne serait qu'une question de temps avant que la Bretonnie se trouve assaillie à son tour. Pour éviter de connaître ce sort, il déclara la Guerre Sainte et réunit ses chevaliers, écuyers et hommes d'armes. Le roi Coeur de Lion entra dans l'Empire avec son armée et engagea le sang et l'acier des Bretonniens dans la lutte destinée à endiguer la marée du Chaos. Karl Franz n'a pas oublié la main tendue dont il avait si grand besoin et les relations entre les deux nations n'ont jamais été meilleures.

Le Kislev

Le Kislev a énormément souffert pendant la guerre, avec la destruction d'Erengrad et de la plus grande partie des territoires qui séparent cette ville de l'Empire. Néanmoins, les Kislevites n'ont pas oublié leurs anciennes alliances avec l'Empire et comment Magnus était autrefois venu à leur secours. Par conséquent, la tsarine a dépêché Alexei Makarev, le jeune boyard d'Erengrad, se joindre à la résistance du Middenland et de l'Ostland avec son armée.Touché par la loyauté des Kislevites, l'Empereur Karl Franz a juré de faire tout son possible pour leur venir en aide.

Mais tous les citoyens de l'Empire ne sont pas bien disposés envers ce pays. Le Comte Électeur du Talabecland n'a pas oublié les anciennes prétentions de sa province à gouverner une large portion du Kislev.Alors que la menace d'Archaon semble s'éloigner et que ses rivaux de l'Ostland se trouvent sérieusement affaiblis, on murmure dans les corridors du pouvoir qu'il se prépare à renouveler ses revendications dans un futur proche, par la force si nécessaire.

Les échanges commerciaux entre l'Empire et le Kislev empruntaient essentiellement la rivière Talabec et ils ont terriblement diminué depuis le début de la guerre. Cela a déclenché la pénurie de certaines marchandises de première nécessité et la hausse des prix, y compris de celui de la vodka si appréciée des classes moyennes et supérieures. Plus grave encore, des réfugiés se sont enfuis vers l'ouest le long de la rivière et s'entassent maintenant dans des taudis qu'ils ont construits dans les villes de l'est du Talabecland et à Talabheim.

Dans certaines villes, il y a déjà eu des échauffourées entre les citoyens et ces nouveaux venus.

La Tilée

Loin des préoccupations immédiates de la guerre et comme à leur habitude, les cités-états tiléennes continuent allègrement à se quereller, à batailler et à commercer, quand elles n'en font pas autant contre et avec l'Estalie et l'Arabie. Malgré le fait qu'il y a très longtemps, sous le règne de Gunthar II le Fidèle, l'Empire gouvernait presque tout le nord de la Tilée, les contacts entre les deux royaumes sont maintenant essentiellement limités aux affaires traitées par l'entremise de leurs revendeurs de Marienburg. Toutefois, quelques maisons marchandes tiléennes, surtout originaires de Miragliano et de Rémas, ont mis à profit la récente découverte de la Bruissante, qui relie le nord de la Tilée au Wissenland, pour installer des comptoirs à Nuln, Pfeildorf et quelques villes du sud de l'Empire. Ils espèrent que cette route sera suffisamment sûre pour leur permettre de se passer de Marienburg et, ainsi, diminuer leurs frais de transport.

Avec la guerre, l'influence des Tiléens a pris son essor dans les affaires militaires. Les mercenaires tiléens, particulièrement les arbalétriers et les piquiers, ont toujours été très présents dans l'Empire. Mais, de plus en plus fréquemment, les aristocrates du sud et de l'ouest de l'Empire engagent des prêtres et des prêtresses de Myrmidia à des postes de responsabilité, soit comme conseillers, soit même comme commandants de leurs troupes en campagne.Affaibli par son combat contre Archaon, le culte d'Ulric observe cette mise en cause de son influence d'un oeil désapprobateur.

Les autres pays

Très loin, sur l'autre rive de la tempétueuse mer des Griffes, de petits royaumes norses, en général amis de l'Empire, s'accrochent aux côtes et essayent de résister aux barbares et aux maraudeurs assujettis au Chaos qui vivent dans l'intérieur des terres. Depuis l'invasion d'Archaon, personne ou presque n'en a reçu de nouvelles et l'Empire n'a ni le temps ni les troupes qu'il faudrait pour leur envoyer de l'aide ou même pour aller voir ce qui s'y passe.

Au sud et au sud-ouest de l'Empire, les Principautés Frontalières sont depuis toujours une épine dans le flanc de l'Empire et en même temps une soupape de sécurité pour tous ses mécontents. Ils ont été largement épargnés par les perturbations consécutives à l'assaut d'Archaon, mais les princes et les petits seigneurs de cette région doivent tout de même faire face h des expéditions d'orques et de gobelins plus fréquentes, certaines menées par des troupes importantes qui essaient de s'introduire dans l'Empire. Si les peaux-vertes causent suffisamment de désordres dans l'Empire, les dirigeants locaux craignent que les Comtes Électeurs des grandes provinces du sud ne décident que le temps est venu d'annexer a nouveau leurs territoires.

Malgré les grands discours occasionnels que l'on peut entendre au sein de l'Empire et du culte de Sigmar, dans lesquels il est question de « reconquérir les provinces perdues», Marienburg conserve des relations aussi bonnes que discrètes avec l'Empire. Le fait de partager une culture et une histoire communes aide beaucoup, tout comme les remboursements des dettes contractées par plusieurs Électeurs, des membres de la noblesse ou par des cités franches. Marienburg compte sur l'Empire pour faire obstacle aux ambitions des Bretonniens. De ce fait, l'affaiblissement actuel de l'Empire est un sujet d'inquiétude pour le Directorat.

Source : WJDR - Supplément V2 WJDR - Les Héritiers de Sigmar
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