Source : WJDR - Livre de Base V2
Le personnage, arrivé au point de croire que la vie n'est faite que de misère et de ténèbres, qu'elle n'est qu'une corvée incessante animée de terreur et de dangers, éprouve un besoin irrésistible de mettre le feu. Il ne connaît plus la joie et rien n'est désormais susceptible de lui offrir le moindre plaisir... Si ce n'est être l'auteur de fournaises et brûler des bâtiments.
Chaque fois qu'un personnage pyromane a une occasion de mettre le feu, il doit réussir un test de Force Mentale pour résister à sa pulsion. En cas d'échec, il va tenter de mettre le feu, insouciant des risques encourus et des conséquences catastrophiques éventuelles.
Au moment où il allume les flammes et lorsqu'il observe son feu de joie, le personnage éprouve une intense sensation de plaisir et un doux soulagement. Plus grande et vigoureuse s'avère la conflagration, plus complète se montre la sensation. Cette extase persiste pendant 1d10 heures, après quoi le personnage se sent déprimé et nerveux, souffrant d'un malus de -10% en Sociabilité pendant 1d10 jours, à moins de provoquer un nouvel incendie.
Un pyromane passe son temps à mettre sa vie, et celle des autres, en péril. Nombreux sont ceux qui meurent ou se retrouvent brûlés en profondeur par un feu qu'ils ont eux-mêmes lancé. Le crime d'incendie est passible de mort dans le Vieux Monde et le pyromane risque fort de connaître sa fin au bout d'une corde. Slaanesh et ses partisans raffolent des pyromanes, dont les pulsions incendiaires sont une porte ouverte vers la corruption ultime par le Chaos.
Cette folie est considérée comme un trouble majeur.